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Désormais fabriquée en Chine (à Xi’an) grâce à une joint-venture entre l’allemand Mercedes-Benz et le chinois Geely, le véhicule symbolise le renouveau de la marque initialement née du partenariat avec Swatch en 1995. Pour ce nouveau départ Smart se réinvente avec un véhicule plus conventionnel et on ne peut plus dans l’air du temps : un SUV urbain 100 % électrique. Reste à savoir s’il est toujours aussi smart…

Essai Smart #1 Premium

Essai Smart #1 : un look plutôt sage au doux parfum de Mercedes-Benz

Il faudra vous y faire, les nouvelles Smart, que ce soit cette #1 ou encore la #3 dévoilée lors du salon de Munich le mois dernier, n’ont plus grand-chose à voir avec leur prédécesseuses. La cellule Tridion, véritable marqueur stylistique de Smart, a ainsi été écartée. Un choix qu’on peut regretter car, même s’il avait déjà tendance à s’effacer, il était un élément de design très fort et aisément identifiable… et aussi probablement très contraignant pour les concepteurs du véhicule.

Mais ce à quoi il faut le plus s’habituer dans un premier temps, même si le constructeur s’y était déjà un peu essayé avec la Forfour, c’est la taille de cette nouvelle Smart. S’il y a bien dans les tuyaux une Smart #2, un chiffre précieusement conservé à dessein, elle n’est hélas pas encore certaine à 100 % (le marché existe-t-il ?) et n’arrivera au mieux qu’en 2025. En attendant cette hypothétique #2, il n’est pour le moment plus question d’une micro-citadine stricte deux places (la EQ Fortwo est cependant toujours disponible) puisque la Smart #1 est un petit SUV de 4,27 m de long, 1,82 m de large et surtout 1,63 m de haut.

Directement inspirée du show-car révélé en 2021 à Munich, la #1 est plutôt joliment dessinée, même si beaucoup moins originale que les anciennes Smart. Le véhicule adopte une ligne générale assez simple, avec un pare-brise peu incliné qui monte haut et un arrière très vertical, le tout étant soigneusement mâtiné de douces rondeurs. Cela donne à l’ensemble une bouille plutôt sympathique sans pour autant devenir molle ou niaise grâce à l’adoption d’optiques avant et arrière effilées et, sur la poupe comme sur la proue, reliées par un bandeau lumineux. Un élément où la patte Mercedes-Benz se révèle, l’arrière évoquant notamment très fortement l’EQA.

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C’est d’ailleurs parfaitement logique puisque c’est la marque allemande, via ses bureaux du design de Sindelfingen mais aussi de Sophia-Antipolis, qui s’est chargée de dessiner cette Smart #1. Et clairement on y retrouve un certain traitement maison… qui n’est toutefois pas sans évoquer d’autres univers : celui d’Opel et de son Adam pour le montant C, celui de BMW toujours sur ce même montant puisque le logo de la marque y trône des deux côtés à l’instar d’un X2, celui enfin de Mini via les rétroviseurs porte-manteau, le toit flottant et l’adoption du biton.

Le nuancier propose neuf couleurs, parfois assez pimpantes, qui confèrent un certain allant à cette Smart. Le choix des jantes est de son côté plus restreint : de fait il n’y en a pas puisque seul le modèle Rotor en 19 pouces, dont on ne sera pas nécessairement fan du dessin, est disponible sur la finition Premium.

Mais, en contrepartie, la clientèle appréciera certainement les détails de style ou d’équipement qui placent indéniablement cette Smart dans un univers valorisant : les poignées affleurantes, les projecteurs full LED Matrix, les rails de toit en aluminium satiné, les vitres arrière teintées, le lettrage Smart disséminé un peu partout ou encore les portières sans encadrement.

Essai Smart #1 : qualité germanique et touche de malice à la chinoise

À l’intérieur aussi l’influence Mercedes est perceptible au premier coup d’œil. En effet la console centrale flottante ornée de son volet dissimulant le chargeur à induction pour téléphone portable, évoque directement celle de la Classe C. On retrouve par ailleurs l’une des fantaisies favorites du constructeur de Stuttgart avec l’éclairage d’ambiance très généreux et quasiment configurable à l’infini dont se dote la Smart. On peut légitimement trouver cela gadget ou de mauvais goût mais il faut reconnaitre que cela crée une belle ambiance dans l’habitacle tout en apportant, selon les coloris choisis, soit de la chaleur, soit une certaine gaieté.

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Cet habitacle n’en manque cependant pas vraiment car, même s’il est ici essentiellement dominé par le noir des plastiques ou de la sellerie cuir (en série mais aussi disponible en blanc selon la couleur extérieure sélectionnée) il est aussi rehaussé par des surpiqûres contrastées, les touches de métal des très belles buses d’aération (en vrai métal qui plus est !) et les inserts en plastique blanc au niveau de la console centrale et de la planche de bord. Cerise sur le gâteau, la Smart #1 se dote en série d’un grand toit panoramique vitré qui, s’il n’est pas ouvrant, baigne généreusement de lumière cet intérieur.

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Mais la vraie bonne surprise c’est que tout cela dégage une qualité perçue de très bon niveau qui ne prête guère le flanc à la critique. Il y a naturellement quelques plastiques durs en partie basse mais vraiment rien de rédhibitoire, leur grain étant bien traité. Le reste est agréable à regarder comme à manipuler et de nombreux éléments viennent contribuer à la sensation de qualité globale.

Le très bon système audio Beats (13 haut-parleurs) et ses tweeters rétroéclairés dans les montants par exemple, les sièges en cuir et leur appui-tête bicolore et même la très originale clé main libre (ici photographiée en noir et à l’envers mais qui est blanche sur la finition Premium).

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Tout cela permet à cette Smart #1 de se revendiquer légitimement comme un véhicule premium.

Mais alors où est-elle cette touche de malice chinoise ? Eh bien on la retrouve sur la partie multimédia. Il ne vous aura bien entendu pas échappé que, comme toute nouveauté digne de ce nom, la Smart #1 fait la part belle aux écrans. Le principal, de 12,8 pouces de diagonale, trône au centre de la planche de bord tandis qu’un second, plus petit et naturellement non tactile, prend place derrière le volant sous les yeux du conducteur.

Et c’est là que le côté sérieux le cède au côté ludique, l’environnement numérique adoptant un design coloré très « dessin animé », presque enfantin, mais aussi un peu brouillon au premier abord. Et en bas à droite, un assistant vocal chargé de s’occuper de votre confort prend ses aises. Ce dernier est représenté par un petit renard qui s’anime très régulièrement pour vous faire part de ses sensations (il baille et il ronque souvent quand même…) et vous répondre en sautillant quand vous lui demandez quelque chose.

Bon, c’est mignon quoi… ça occupe éventuellement les enfants… et ça fait oublier (ou pas) que les traductions du GPS sont réalisées à l’emporte-pièce et que, pour le moment, Apple Car Play et Android Auto, avec ou sans fil, ne sont pas disponibles.

Pour le reste la rigueur et surtout la rationalité germanique reprennent le dessus en offrant de nombreux espaces de rangement, une connectique efficace et un excellent accueil pour quatre voire cinq personnes. En effet, à l’arrière l’espace aux jambes, bien aidé par l’empattement de 2,75 m, est généreux pour les passagers, même pour celui du milieu qui profitera d’un plancher quasiment plat. La banquette arrière est par ailleurs coulissante en deux parties sur 19 cm et les dossiers sont inclinables. On s’y sent très bien.

On se montrera cependant un peu moins enthousiaste s’il venait à ce petit monde l’idée de vouloir voyager avec toute leur maison car le coffre, dont le seuil de chargement est assez haut, n’affiche qu’un maigre 313 litres de contenance, à peine suppléé par un tout aussi maigrichon frunk à l’avant. Mais en éjectant une ou deux personnes, en rabattant la banquette et/ou en avançant cette dernière, il y a quand même de quoi faire.

Essai Smart #1 : silencieuse, confortable et énergique… mais pas sportive

La Smart #1 repose sur la plateforme SEA (Sustainable Experience Architecture) de Geely que vous retrouverez sur nombre d’autres véhicules du groupe, à commencer par la Volvo EX30 ou la Zeekr X. Elle adopte un pack de batterie de type lithium nickel cobalt de 66 kWh bruts (62 kWh nets) et un moteur électrique synchrone à aimants permanents qui entraine les roues arrière.

Pas besoin d’appuyer sur un quelconque bouton start pour rouler dans cette Smart (l’inverse ne veut rien dire, vous n’avez qu’à essayer pour voir…). Si vous avez la clé sur vous, il vous suffit d’actionner le sélecteur de vitesses situé à droite du volant, comme on le retrouve déjà chez Mercedes-Benz et dans de nombreux autres véhicules. Et dès les premiers tours de roues les sensations sont globalement positives.

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Outre le fait qu’une bonne position de conduite se trouve aisément grâce aux sièges électriques et que la vision périphérique est correcte (bien aidée également par les caméras 360° en manœuvre) on apprécie aussi très vite la direction, certes dénuée de toute remontée d’information, mais pas trop légère et plutôt précise. Comme quasiment tous les autres éléments, elle est paramétrable sur plusieurs niveaux de fermeté via l’écran central.

Ce qui nous fait immédiatement basculer sur des aspects un peu plus critiques. Comme de nombreux autres véhicules modernes, la Smart #1 se passe presque intégralement des commandes physiques. Tout se passe donc via l’écran tactile, et c’est peu dire qu’il y a des pages et des pages de fonctions diverses et variées. Au premier abord ce n’est d’ailleurs pas très intuitif, la présentation de l’environnement numérique apparaissant un tantinet brouillonne.

On s’y fait, et même assez vite, c’est comme tout, et on apprécie au moins de constater que le système est très fluide et les différents menus plus clairs que la « page d’accueil ». Il n’empêche qu’on ne saurait trop vous conseiller de réaliser les différents réglages qui vous intéressent avant de commencer à rouler (ceux des rétroviseurs par exemple), parce qu’il y a du boulot et que conduire en même temps n’est clairement pas des plus safe

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Débuté dans les rues de Bordeaux, notre petit périple nous informe immédiatement sur trois aspects plus ou moins logiques de la voiture. Le premier c’est qu’elle a de la réserve de puissance et qu’on le sent vraiment à la moindre action sur la pédale, même en mode éco (les deux autres étant, traditionnellement, confort et sport). La sensation est on ne peut plus normale puisqu’il s’agit d’un véhicule électrique. Résultat, la puissance de 200 kW (soit 272 ch) et surtout le très généreux couple de 343 Nm transmis aux roues arrière propulsent immédiatement les 1800 kg de la bête devant tous les autres véhicules au feu vert (6,7 s sur l’exercice du 0 à 100 km/h).

Le deuxième est que la Smart #1 privilégie le principe du frein régénératif avec une action particulièrement marquée, quel que soit le niveau choisi, et qui va jusqu’à l’arrêt en mode e-pedal. C’est assez pratique en ville naturellement mais c’est un peu plus désagréable sur route car au moindre lever le pied la voiture ralenti fortement.

Seul moyen pour le conducteur de reposer son pied droit outre se passer de mode one pedal, activer le régulateur adaptatif avec maintien dans la ligne (cette dernière option ne se gère hélas que via l’écran). Heureusement le système fonctionne plutôt bien et s’avère assez souple dans sa gestion des freinages/accélérations, même s’il lui arrive parfois d’être un peu brutal pour s’arrêter. La voiture peut également adapter automatiquement sa vitesse avec les panneaux de limitation mais les capacités de lecture de la caméra ne sont franchement pas très convaincantes, mieux vaudra ici garder la main.

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Le troisième c’est que les ingénieurs de la Smart #1 ont décidé d’en faire un véhicule typé confort. C’est d’ailleurs assez réussi. Les roues sont certes de 19 pouces mais les amortisseurs profitent d’un débattement relativement important et d’un tarage tout en souplesse, même si le véhicule peut parfois être pris à défaut sur des ralentisseurs, la détente s’avérant alors un peu sèche.

Il nous aura été bien difficile de juger véritablement du comportement dynamique de la voiture sur les trèèèèès longues lignes droites et plates des environs du bassin d’Arcachon, mais globalement on peut affirmer que la Smart #1 n’aime pas trop être bousculée. Elle prend ainsi aisément du roulis, son train avant manque un peu de mordant et elle se révèle un peu sous-vireuse.

Mais elle n’est absolument pas désagréable à conduire, bien au contraire, elle reste sécurisante en toute circonstance, l’ESP (déconnectable) intervenant très rapidement et très efficacement sur les dérobades de son train arrière joueur, tout comme le freinage (by wire), par ailleurs facile à doser.

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Les choix du constructeur sino-germanique offrent en tout cas aux utilisateurs de cette Smart un bon agrément au quotidien. D’autant que les sièges maintiennent globalement bien et que l’insonorisation est très réussie. Tout comme l’ambiance sonore d’ailleurs, à l’instar des clignotants dont le son, déjà original, est accentué du côté où l’on tourne.

Mention spéciale aussi pour le petit écran situé en face du conducteur, il n’est certes pas particulièrement grand mais sa lisibilité est vraiment remarquable et ses infos nombreuses et très aisées à repérer. Il est en plus complété par un assez grand affichage tête haute malheureusement un peu déformé sur les extrémités, mais sans que cela nuise à son intérêt.

Essai Smart #1 : tarifs premium ? Pas tant que ça…

La Smart #1 a connu une légère augmentation depuis sa mise sur le marché l’an passé et propose désormais un tarif en entrée de gamme Pro+ à 40 315 € (hors bonus). Notre finition Premium est tarifée pour sa part 43 815 € (hors bonus) et il existe également une finition Brabus un peu particulière, dont nous vous parlons plus en détail par ici, proposée quant à elle à 47 815 €.

Vu comme ça, et intrinsèquement, c’est bien entendu un tarif plutôt salé pour un véhicule de taille modeste. Mais il faut comme toujours savoir nuancer un peu et surtout faire une rapide comparaison avec la potentielle concurrence.

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Tout d’abord, et c’est une sacrée surprise car le monde des premium germaniques n’est absolument pas coutumier du fait (on sent donc ici l’influence chinoise), la Smart #1, dès son premier niveau de finition, est très bien équipée en série.

En finition Premium, c’est bien simple, il n’y a rien en option à l’exception de la peinture matte. Pour le reste, sièges électriques et chauffants, climatisation bi-zone, système audio Beats, pompe à chaleur, toit panoramique, accès mains-libres, hayon électrique, sellerie cuir, projecteurs Matrix LED, toutes les aides à la conduite de niveau 2, la caméra 360° ou la peinture métallisée… n’en jetez plus, tout est de série !

Mieux encore, la finition Premium se dote d’un assez rare chargeur embarqué de 22 kW. Ce qui nous amène rapidement au chapitre consommation et recharge. Notre parcours routier était vraiment taillé sur mesure pour un véhicule électrique, essentiellement de la ville, des routes ultra plates à 80 km/h et à peine quelques kilomètres sur voie rapide à 110 km/h. Le tout avec une température quasi estivale. Bref, inutile de préciser que nous n’avons pas vidé la batterie de notre Smart.

En vitesse stabilisée à 80 km/h le véhicule affichait entre 16 et 17 kWh, la moyenne s’étant finalement établie aux alentours de 17,5 kWh. S’il n’est pas particulièrement remarquable, la forme du véhicule n’aidant pas, c’est toutefois un résultat proche de ce que le constructeur met en avant. L’autonomie annoncée de 440 km WLTP semble donc assez réaliste sur route ou en ville mais sur voie rapide ou autoroute on tablera plus sur du 21-23 kWh, donc sur un rayon d’action d’environ 300 km. Ce qui reste très correct.

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La recharge en courant continu peut grimper jusqu’à 150 kW, de quoi satisfaire au désormais traditionnel 10-80 % en moins de 30 minutes. Et, on l’a dit un peu plus haut, si vous avez accès à un équipement adéquat chez vous ou sur votre lieu de travail, la recharge en courant alternatif se fait intégralement en un peu plus de trois heures, c’est assez pratique.

Mais c’est surtout en comparant cette Smart à la concurrence qu’on peut réaliser que son placement tarifaire a de quoi faire réfléchir. En face de la #1, sans rester stricto sensu ni dans les SUV ni dans le premium (dont les limites deviennent parfois un peu floues dans cette catégorie) mais en restant dans le 100 % électrique, on trouve un éventail de véhicules assez large : Renault Megane E-Tech, Peugeot e-2008, Volkswagen ID.3, Cupra Born, DS 3 E-Tense, Kia e-Niro, Hyundai Kona, Honda e:Ny1 (compliqué celui-là), MG 4… voire Mercedes-Benz EQA, Ford Explorer, Mazda MX-30 ou même Lexus UX et future Mini Countryman.

Sans oublier les sœurs techniques Volvo EX30, Zeekr X, probablement d’autres à venir, et en écartant jamais le trublion permanent, du fait de ses tarifs, que représente Tesla avec sa Model 3 par exemple. Ouf !

Impossible ici de faire une comparaison tarifaire exhaustive de tous ces véhicules, qui offrent tout de même des prestations très variables de l’un à l’autre, mais concentrons-nous a minima sur l’une des références du marché national : la Renault Mégane E-Tech. En version Iconic EV60 la Renault affiche un tarif prétentieux de 46 500 € (hors bonus), elle est moins puissante que la Smart, moins habitable (mais avec plus de coffre), et surtout largement moins bien équipée.

Si vous rajoutez à cela la forte probabilité de voir les loyers mensuels de LOA ou LLD de cette Smart bien plus attractifs que ceux de la Renault, il y a de quoi se poser des questions… Seule ombre au tableau pour Smart, le nouveau score environnemental qui viendra probablement perturber cette belle mécanique, les Smart étant désormais fabriquées en Chine.

Essai Smart #1 : alors smart ou pas smart ?

Il faut le reconnaitre, car c’est finalement peut-être l’un de ses plus gros défauts, la #1 n’est plus du tout l’ORNI qu’était la Fortwo à sa révélation et ne se démarque plus autant que des productions comme le roadster ou même la Forfour. Elle n’est absolument pas invisible et soigne son style et sa présentation mais elle aura nécessairement plus de mal à sortir du lot.

Si vous n’êtes pas fan de SUV ou de formes douces et rondes, si vous cherchez impérativement à vous démarquer en roulant dans un engin vraiment spécial, si vous n’êtes pas convaincu par l’électrique et que pour vous une Smart c’est nécessairement une deux places « épicétou », alors forcément à vos yeux cette #1 ne sera pas smart.

Mais si vous n’êtes pas un aficionados forcené attaché radicalement au style des anciennes Smart, si vous trouvez cette #1 séduisante (elle a indéniablement des arguments pour l’être) et si vous tenez compte de ses prestations, de sa qualité de fabrication, de son équipement et même, c’est nouveau, de son prix, vous risquez bien de la trouver totalement smart !

Photos : Eddy P.