Alors pourquoi la marque de luxe de Toyota n’a-t-elle pas voulu toucher au Design de son best seller en France ? Nous avons essayé de comprendre cela et beaucoup d’autres choses en essayant l’UX 300h dans la région bordelaise et en échangeant avec Mitsuteru Emoto san, Chief Engineering UX300h Lexus International venu spécialement du Japon pour ces essais.

Essai Lexus UX300h : Pourquoi ne pas toucher au Design extérieur ?
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles la marque a décidé de ne pas toucher au design extérieur. L’une d’entre elles est que l’actualité de Lexus est très chargée en ce premier semestre 2024. Après le lancement, fin mars, du LBX, introduisant Lexus sur le segment B SUV premium, arrive en effet l’UX300h qui vient conclure 2 années de renouvellement de l’ensemble de sa gamme. Les équipes ne pouvaient que difficilement gérer tous ces projets de front.
De plus l’UX300h vient remplacer l’UX250h que notre confrère Jacques avait essayé en 2019. Cet UX250h dont le design avait profité de la philosophie Kansei, qui converti les besoins psychologiques et émotionnels des clients en paramètres du design et du produit. Rien que ça ! Selon Emoto san le design est le second critère d’achat d’un UX après la fiabilité liée à la marque.
Mais ne serait-ce pas une des raisons du statu quo ? Ou dans le fait que l’UX300h profite des « ajustements » stylistiques lancés en 2020 avec l’UX300e première offre 100% électrique de la marque. Depuis la marque a introduit le RZ sur la plateforme eTNGA celle de la Toyota bZ4X. D’un point de vue technico-économique c’est bien cette raison qui est la plus probable ! Même le premier constructeur mondial doit faire attention à la rentabilité de ses projets, encore plus en cette période qui reste incertaine pour l’automobile.









Essai Lexus UX300h : Il n’y vraiment pas de différence à l’extérieur ?
A part l’introduction de la teinte Cuivre Basson (Sonic Copper en anglais) qu’on retrouve aussi sur le LBX il n’y a effectivement pas de différences. Précisons que le livrée est disponible sur toutes les versions de l’UX, contrairement au LBX. Elle s’appuie sur la technologie « sonique » qui intègre une couche de quelques microns seulement de profondeur dans laquelle les flocons métalliques sont condensés et plus uniformes : effet brillance et profondeurs assurés !
Le catalogue complet propose 12 teintes avec la possibilité d’avoir du biton mais uniquement sur la version F SPORT Executive. Le Blanc Nova est quant à lui réservé à la version F SPORT Design.




Alors qu’est-ce qu’a reconduit Lexus dans ce UX300h afin qu’il ait le même succès de vente que celui qu’il remplace ? Tout d’abord des dimensions qui ne changent pas. Le Lexus UX reste sur une longueur de 4,49 m de long, 1,84 m de large et 1,52 m de hauteur. L’empattement est de 2,60 m et le rayon de braquage de 5,20 m. La contenance du réservoir est de 43 l d’essence. La capacité de charge est de 750 kg.
Extérieurement, en plus du capot et des portes en aluminium (c’est ce qui fait que Lexus n’a pas intégré le système eLatch lancé sur LBX) on retrouve un volet en matériaux composites. On voit comment Lexus a traité la problème de masse, au détriment du coût. On retrouve aussi les standards d’un véhicule premium à savoir les caméras avant et arrière associées à des radars, avec la vision 360°, des projecteurs à LED.
Les passages de roues sont équipés d’élargisseurs sur toutes les versions. Ils sont soit grainés soit couleur caisse suivant les finitions. Toujours dans l’état d’esprit Lexus, la gamme reste simple avec 2 possibilités de jantes en 17 ou 18 pouces suivant le niveau de finition. Au niveau du coffre on a l’ouverture mains libres (électrique) qui permet d’accéder à un volume de 315 à 317 l suivant que l’on choisisse une version 2 (traction) ou 4 (AWD) roues motrices. Le coffre ouvre la possibilité d’avoir un double fond et une petite trappe à droite, pratique pour ranger quelques objets comme une petite bouteille d’eau.


Essai Lexus UX300h : Mais alors elles sont où les nouveautés ?
Sous le capot moteur ? Oui en partie ! La philosophie des marques japonaises, et de Toyota la maison mère de Lexus, est le Lean Manufacturing. Et dans le Lean Manufacturing, on fait du Kaizen, à savoir de l’amélioration continue à son rythme.
On ne retrouve donc qu’un seul bloc moteur au catalogue : le 2 l essence de 4 cylindres, car pour Lexus c’est un des moteurs les plus efficients. Même le moteur est reconduit, mais y a-t-il quelque chose de nouveau dans cet UX ? Oui ! Et c’est à la batterie qu’il faut s’intéresser en particulier.
Cette dernière passe en technologie Lithium Ion 60 cellules 222 V à la place de l’ancienne batterie qui était en Nickel Hydrure métallique 180 cellules et 216 V. C’est la masse qui va être contente. Cette nouvelle batterie permet de gagner 8% de puissance. On passe de 184 ch/135 kW à 199 ch/146 kW dans le nouvel UX. A noter que la vitesse maximum, quelle que soit la version, est de 177 km/h. Ceci associé à la 5e génération d’hybridation déjà essayé sur le LBX.
Ce n’est pas la seule évolution côté motorisation, maintenant que les ingénieurs sont lancés nous n’allons pas les arrêter en si bon chemin ! La version e-FOUR ou AWD reçoit en effet un nouveau moteur-générateur sur le train arrière. Ce moteur est à aimant permanent et est 5,6 fois plus puissant que le moteur précédent (30 kW contre 5,3 précédemment). Le couple passant de 55 à 84 Nm. Le moteur arrière sert aussi de générateur lors des phases de freinage, la recharge de la batterie est plus aisée et permet même de rouler jusqu’à 115 km/h en tout électrique sur de longues descentes.

Essai Lexus UX300h : Et à l’intérieur quoi de neuf ?
Dans leur lancée les ingénieurs de Lexus ce sont « lâchés » pour l’intérieur ! Même si nous restons sur les standards de la marque. Trois intérieurs sont disponibles : tissus, en matière synthétique Tahara (en Skaï pour les plus anciens) et en cuir véritable.
Notre modèle d’essai étant une version F SPORT Executive nous avons pu apprécier les sièges en cuir véritable avec des très belles surpiqures rouge, des motifs perforés Kagome et des embossages Sashiko (nous restons dans des techniques ancestrales Japonaise). A noter que sur la version F SPORT Design Lexus propose un cuir véritable bi-ton noir et blanc du plus bel effet ! Et d’autres possibilités de couleurs existent telles que le crème ou le camel.

L’intérieur est à l’image de Lexus et du niveau des plus grandes marques premium : sérieux et raffiné ! J’ai particulièrement apprécié l’embossage F SPORT sur les appuis têtes. Mais contrairement à l’extérieur les changements à l’intérieur sont plus présents. La platine des commandes lève vitres, rétroviseurs extérieurs est nouvelle. Les matériaux utilisés sont de haute qualité et l’intégration est bien réalisée dans le panneau de porte.
La casquette typique des Lexus (que l’on ne retrouve pas sur LBX) avec les boutons de sélection du mode conduite et l’activation/désactivation de l’ESP profite du nouveau design de la marque comme la console et le levier de vitesses qui sont habillés d’un métal brossé très valorisant. Notre version d’essai haut de gamme bénéficiait du réglage de volant électrique comme de la vision tête haute en couleur.









En mettant le contact on s’aperçoit des autres nouveautés présentent dans le UX300h. La liste est longue mais nécessaire entre autre pour être conforme à la norme GSR2 avec le Lexus Safety System+ (ce qui se fait de mieux au sein de la marque). On retrouve le combiné digital de 12,3 pouces paramétrable avec l’ensemble des informations nécessaires pour la conduite de nos jours comme le rappel de la navigation.
Le volant intègre le monitoring de l’attention du conducteur déjà présent sur bZ4X et LBX. Obligatoire pour la norme GSR2 mais fatiguant à l’usage car à l’arrêt à un feu si vous ne regardez pas devant, le système va bipper (heureusement il est désactivable). On retrouve aussi les systèmes de pré collision de jour comme de nuit, le système d’alerte de vélos dans l’angle mort au moment de l’ouverture de la porte conducteur, le maintien dans la voie que j’ai trouvé très bien réglé et qui se déclenche dans un temps relativement long (plus de 1 minute lors de l’essai pour avoir les premières alertes).
A noter qu’à terme, avec l’application Lexus, une clé numérique sera disponible et offrira à jusqu’à 5 personnes la possibilité de déverrouiller, verrouiller et démarrer le véhicule dans clé physique. Cette fonctionnalité sera disponible fin 2024.









Sur la planche de bord on retrouve en fonction des finitions un écran digital de 8 ou 12,3 pouces tactile. Cet écran associé à l’assistant vocal « Hey Lexus » est compatible Apple Car Play et Android Auto sans fil, un must have de nos jours. On retrouve encore des commandes physiques pour la climatisation et ce n’est pas un luxe, à l’heure du tout digital !
La planche de bord est complétée par 2 prises USB C et un chargeur à induction qui n’a eu aucun mal à reconnaitre mon iPhone 15. Comme toutes les dernières Lexus, l’UX300h intègre le système de filtration de l’air Nanoe X. La caméra de recul comme le système 360° est équipé de caméras HD avec des overlays (lignes d’aides au stationnement) dynamiques. La console centrale suffisamment profonde pour y ranger une petite bouteille d’eau est équipée d’une prise USB C et d’une prise allume cigare ce qui est de plus en plus rare. A noter que toutes les versions d’UX300h sont équipées d’un frein de parking électrique.
Afin de baigner notre habitacle de lumière, nous avions un toit ouvrant dit à tilt avec un volet occultant rigide pour éviter les coups de soleil sur la tête. Haut de gamme exige, le filet anti remous est une pièce pleine en aluminium, du plus bel effet !

A l’arrière l’accès est aisé mais pas ergonomiquement idéal de part la découpe de l’entrée de porte. Une fois assis l’espace aux jambes et à la tête est correct. Ce qui est appréciable c’est la position haute de l’assise arrière qui permet d’avoir une très bonne vision de la route et de profiter de l’habitacle lumineux (encore plus avec les version avec toit ouvrant). Nous n’avons pas l’impression d’être « enfermé ».
Nous avons 2 prises USB C en terme de connectivité à l’arrière. Pour des raisons probablement économiques il n’y a pas d’aumônière au dos du siège conducteur contrairement au siège passager. Mais assez parlé, il est temps de prendre la route, direction la Dune du Pilat. J’en profite pour remercier le domaine du Château de Beauregard, Pomerol et particulièrement à Roxane pour nous avoir permis de prendre des photos en statique.
Essai Lexus UX300h : Avec 200 chevaux et un AWD je vais monter la Dune du Pilat ?
En prenant la route vers la dune du Pilat nous avons pu apprécier l’agrément du 2l avec l’hybride de 5e génération. Pour une masse allant de 1540 à 1600 kg version 2WD ou AWD, le 0 à 100km/h passe de 8,1 à 7,9 s (gain d’une demi seconde par rapport au UX250h). Lexus annonce des consommations comprises entre 4,7 et 4,9 l/100 km sur la version traction AV et entre 5,3 et 5,4 l pour la version AWD.
Lors de notre essai de 270 km avec une version F SPORT Executive AWD nous avons relevé une consommation de 5,7 l/100 km. Rien d’anormal sachant que nous en avons profité pour tester lors de l’essai le bouton ASC : Active Sound Control, un gadget pour certain, une manière de garder le lien avec les racines de l’automobile à savoir le son d’un moteur thermique pour d’autres.
Je dois avouer que les ingénieurs ont très bien paramétré les sons qui restent très réalistes et cohérents par rapport à la vitesse, au régime moteur ou au passage des rapports, que ce soit en automatique ou avec les palettes au volant. Top pour le plaisir de conduire moins pour la consommation.
C’est cependant à l’occasion de cette partie de l’essai sportive que nous avons noté le progrès déjà constaté sur LBX de la cartographie de la boite CVT. Finalement un vrai plaisir de conduire car nous n’avons plus l’impression de conduire une mobylette dans les années 80 comme sur l’UX250 à son lancement.
Ce n’est pas la seule raison qui a permis d’obtenir un calme dans l’habitacle ce qui permettra de mieux profiter du système audio Mark Levinson un standard pour la marque. Nous en saurons un peu plus dans la suite de l’article avec l’entretien que j’ai pu avoir avec Mitsuteru Emoto san, Chief Engineering UX300h Lexus International.




Lors du roulage nous avons pu tester l’ensemble des nouvelles aides à la conduite. La reconnaissance des panneaux de signalisation reste perfectible. Le maintien dans la ligne est très bien paramétré et nous avons pu constater que le roulis est bien filtré grâce à une répartition de freinage améliorée par rapport à l’UX250h associé à un contrôle indépendant du tangage et du roulis sur chaque roue.
Le paramétrage des modes de conduite de Eco à Sport en passant par Normal permet de ressentir les différentes possibilités de conduite et de confort de l’UX300h et surtout d’apprécier les suspensions variables adaptatives AVS sur la version F SPORT Executive avec Sport S, Sport S+ et Custom. Le régulateur de vitesse adaptatif est lui aussi très bien paramétré. Il ralenti de manière douce lorsque le véhicule qui nous précède se rapproche et dès que le clignotant est enclenché pour dépasser le véhicule, il remet le coup de gaz nécessaire pour dépasser en tout confiance.
Le comportement « rassurant » de ce SUV fabriqué au Japon dans l’usine Kyushu sur la plateforme GA-C et profitant du savoir-faire des équipes de conception et d’essai de Shimoyama en plus des portes, aile et capot en aluminium et du volet en composite, l’implantation de la batterie sous les sièges arrière permet en plus d’avoir une assise haute mais un centre de gravité bas (à 530mm) ce qui donne ce comportement routier très sain et du niveau d’une berline.








Essai Lexus UX300h : L’entretien




A défaut d’avoir pu accéder à la Dune du Pilat pour tester le système AWD nous avons eu le privilège d’échanger avec le Chief Engineer du nouveau UX300h.
Le Nouvel Automobiliste (LNA) : Bonjour Emoto san, merci de nous accorder du temps pour cet entretien. Nous venons de rouler environ 250 km à bord de ce nouvel UX300h et un des points notables en rupture par rapport à UX250h c’est le bruit dans l’habitacle. Qu’avez-vous fait pour obtenir ce niveau de « calme » ?
Mitsuteru Emoto san (ME san) : Bonjour et merci de votre participation aux essais de UX300h. En effet lorsque nous avons décidé de renouveler le véhicule nous avons sur la base des retours clientèle porté notre attention en plus des exigences réglementaires de plus en plus fortes en termes de sécurité et de rejets de CO2 sur l’aspect NVH (vibrations et bruit dans l’habitacle).
Le constat fait que le passage à l’hybridation de 5e génération et à l’intégration de la dernière boite CVT ne permettrait pas d’obtenir le niveau de prestation d’un véhicule Lexus : Omotenashi, nous avons donc travaillé sur le principe du Kaizen chaque caractéristiques qui nous permettrait d’atteindre ce niveau de prestation pour nos clients.
LNA : Qu’avez-vous fait concrètement ?
ME san : Nous avons travaillé plusieurs axes. Dans un premier temps nous avons travaillé la raideur de la caisse sur la base de la plateforme GA-C. Nous avons également utilisé des matériaux insonorisant placés à des endroits stratégiques dans l’habitacle tels que les montants centraux, sous le plancher habitacle. Ceci était aussi nécessaire car nous avons une version 100% électrique l’UX300h plus exigeante d’un point de vue acoustique.
Nous avons aussi ajouté des patchs acoustiques au niveau des passage de roue et intégré des vitrages latéraux acoustiques et un pare brise acoustique. Des pneus Bridgestone Ultra Low Noise ont été montés sur les véhicules. L’ensemble des évolutions techniques ont permis de baisser le niveau sonore de 1,7dB. (ndlr : baisse le niveau sonore de 3dB revient à réduire le bruit par 2).
LNA : Pourquoi avoir laissé dans ce cas une tablette arrière très fine en toile ? J’ai constaté encore des bruits de roulement venant de l’arrière.

ME san : Merci d’avoir noté ce point. Comme nous l’avons expliqué nous avons dû travailler la masse du véhicule en utilisant de l’aluminium et des matériaux composites pour les ouvrants. Nous avons dû faire des choix et la tablette en est un. L’aspect économique entrant aussi en compte. D’un point de vue praticité le fait d’avoir une tablette fine permet de charger plus facilement les bagages qui dépassent mais aussi de la ranger dans le faux plancher car elle se plie facilement.
LNA : Il n’y a pas eu d’évolution extérieure, le taux de pièces reconduites est il important ?
ME san : C’est une bonne question. Le client ne voit peut-être pas les évolutions mais nous avons dû introduire environ 80% de pièces nouvelles et cela principalement sur la partie architecture électronique qui est nouvelle.
LNA : Une nouvelle architecture électronique ? Est-elle développée en interne à l’instar de nombreux OEM ?
ME san : Nous avons commencé à intégrer un certain nombre de sujets en interne mais continuons à travailler avec des fournisseurs experts tels que Denso.
LNA : Merci Emoto san de nous avoir accordé cet entretien.
ME san : Merci à vous.
Essai Lexus UX300h : Au final que penser de ce Lexus UX300h ?
Le Lexus UX300h est un véhicule qui extérieurement n’a aucune évolution si ce n’est de nouvelles couleurs, mais lorsque l’on liste les évolutions puissance moteur, chaine de traction, télématique, systèmes d’aide à la conduite, habitacle et insonorisation, les changements sont nombreux et nécessaires pour un véhicule à mi parcours de sa carrière (sortie en 2019). Les évolutions apportées sont réussies et donnent les armes nécessaires à l’UX300h pour aller chercher les 1300 ventes annuelles voulues par la marque.
Avec des tarifs allant de 41 990€ (UX300h base) à 62 390€ (UX 300h AWD en finition F SPORT Executive avec la seule option de disponible : suspension adaptative à 1500 €), l’UX se positionne, avec des malus quasi nuls (de 0 à 260€), en tête des clients business, société (64% des clients des versions actuels). Le faible TCO (Total Cost of Ownership ou coût à l’usage) aidant encore plus cette clientèle à choisir ce modèle.
En conclusion l’UX300h aura sans aucun doute la capacité de relever le challenge des 1300 ventes par an d’autant plus que la concurrence sur ce segment premium n’est pas féroce. Les marques allemandes misent sur le tout électrique avec le Q3, iX1 ou EQA. Il y a bien la DS4 E Tense hybride rechargeable dont LNA a réalisé l’essai.
Photos : Le Nouvel Automobiliste et Lexus