
Inutile de préciser qu’avec ses mensurations, le Kia EV9 se remarque. Mais à vrai dire, au-delà de sa taille, il brille surtout par son design futuriste. Il reprend fidèlement les lignes du concept-car éponyme, qui avait été présenté en 2022.
Outre ses optiques verticales, à l’avant comme à l’arrière, le Kia EV9 jouit effectivement d’un design épuré mais aussi très travaillé, notamment de profil avec des plis de carrosserie aux formes polygonales. Ce côté futuriste est renforcé, sur notre modèle d’essai, par sa (jolie) couleur Gris Ivoire. Dotée de reflets légèrement verts, elle peut presque tirer sur le blanc selon la lumière et ainsi donner des airs de… Stormtrooper au Kia EV9, pour les fans de Star Wars ! Remarque que nous nous faisions déjà en découvrant le petit frère EV3, au printemps.




Notre mastodonte coréen a fière allure, bien aidé aussi il faut dire par de grandes jantes de 20 pouces. Le Kia EV9 pousse selon nous à son paroxysme le design Kia, qui depuis plusieurs années déjà, tend vers toujours plus d’originalité (en atteste, par exemple, le dernier Kia Sportage, essayé ICI) mais aussi vers plus d’aspect premium. Cela tombe bien, l’EV9 a clairement ce rôle de flagship de la gamme Kia en Europe.
Essai Kia EV9 : haut de gamme d’un genre nouveau
Si le Kia EV9 a « de fait » une position de porte-étendard dans la gamme Kia (de par sa taille et, nous le verrons, de par son prix et ses prestations), force est de reconnaître qu’il incarne un haut de gamme d’un genre nouveau. Exit les chromes et les (fausses) boiseries que nous servait il y a vingt ans une Kia Opirus, entre autres : ici, comme nous l’avons dit, les surfaces sont lisses et le Kia EV9 ne cherche pas à en faire des caisses.
Ce constat est particulièrement visible à l’intérieur de « notre » version Earth, le deuxième niveau de finition. Le cuir est proscrit : à la place, le Kia EV9 fait la part belle aux matériaux recyclés. Les coutures des sièges, par exemple, sont faites en fibre de PET recyclé. Les sièges, le ciel de pavillon, les pare-soleil, les garnissages et les appuie-tête sont aussi faits de PET recyclé, et au moins 70 bouteilles recyclées sont utilisées pour la fabrication d’un seul Kia EV9.










Autre originalité du Kia EV9 : les appuie-têtes avant réglables sur deux axes dont le design et les matériaux évoquent les chaises de bureau !
Pour les habitués des matériaux « nobles », l’intérieur du Kia EV9 a ainsi de quoi surprendre ! Passés certains éléments à l’aspect très plastique, il n’a rien de dévalorisant pour autant. Il est simplement différent de l’image que nous pouv(i)ons nous faire d’un véhicule à plus de 80 000 euros.
L’équipement, quant à lui, est conforme à ce que nous sommes en droit d’attendre d’un tel véhicule : clé digitale et reconnaissance biométrique, climatisation trizone, caméras 360°, recharge bidirectionnelle, affichage tête haute, siège conducteur avec fonction massage… L’une des fonctions les plus marrantes que nous avons relevé, c’est la présence d’un système audio premium MeridianTM avec 14 hauts-parleurs muni d’un amplificateur externe de son.
Cet amplificateur permet d’augmenter artificiellement le volume sonore des voix des passagers (pour que le conducteur puisse, par exemple, mieux entendre une personne assise au troisième rang). Cela donne un aspect un brin robotique aux voix, mais c’est bluffant ! Autre possibilité, donner un son au moteur : on vous rassure, Kia n’a pas poussé le vice jusqu’à imiter le son d’un moteur V9… vous aurez juste un léger sifflement si vous l’activez.











Car oui, le Kia EV9 peut être équipé de 6 ou 7 places et ainsi disposer de trois rangées de sièges. Il s’agit de l’un des rares SUV électriques capable d’accueillir autant de passagers avec le Volvo EX90 (bientôt commercialisé), le Mercedes EQB ou encore le Tesla Model X. Contrairement à ce dernier, en revanche, le Kia EV9 dispose de deux vrais sièges en rang 3, si bien que même en faisant 1,80 mètre, nous y sommes assis convenablement.
Il y a, en plus, la possibilité de caler ses pieds sous le siège de devant et, même, d’incliner (électriquement) le dossier de son siège. Alors, certes, le menton se retrouve (un peu) sur les genoux, mais globalement, on s’y sent bien et c’est suffisamment rare pour être souligné.






Le volume du coffre est, sans surprise, conséquent : 828 litres si les sièges du rang 3 sont rabattus, 333 litres sinon. Notez la présence d’un « frunk » à l’avant.
Essai Kia EV9 : sur la route
Un SUV pépère
Si le Kia EV9 a le sens de l’accueil, c’est aussi parce que ses dimensions le permettent ! Rappelons-le, il mesure 5 mètres (5,01 mètres, précisément). Et, forcément, cela a des répercussions sur le poids du véhicule : l’EV9 pèse, selon la transmission, entre 2 426 (propulsion) et 2 569 kilos (quatre roues motrices). Pour l’aider à se mouvoir, son moteur électrique de 204 ch (il peut développer 385 ch en version GT-Line) est loin d’être de trop.
Ce bloc est couplé à une grosse batterie d’une capacité de 99 kWh, garantissant théoriquement, selon Kia, jusqu’à 581 km d’autonomie. En version GT-Line (385 ch, donc, et quatre roues motrices), l’autonomie « tombe » à 497 km théoriques. Côté recharge, grâce à une architecture 800 V, le Kia EV9 peut gagner 239 km d’autonomie en quinze minutes. Pour ce faire, il faudra trouver une borne de recharge ultra-rapide, capable de délivrer 240 kW de puissance. Nous vous partagerons notre expérience un peu plus loin !
Confortable et silencieux, le Kia EV9 assume bien son rôle de grande familiale, à l’américaine, dirons-nous. Car oui : ses mensurations, tout comme son poids, forcent le respect et se ressentent au volant. Il n’empêche que, contrairement à ce que nous pensions, les 204 ch suffisent, notamment sur autoroute. Certes, les relances ne sont pas tonitruantes mais vous pourrez doubler en toute sécurité, d’autant que l’EV9 a des rétroviseurs si grands que la rétrovision n’est, justement, pas un souci.







Sur autoroute encore, nous avons rencontré quelques difficultés à comprendre, lorsque le régulateur de vitesse était activé, que le fait d’actionner le clignotant enclenchait automatiquement l’aide au changement de file ! Chacun de nous (nous avons été sept à essayer la voiture) forçait ainsi la direction du Kia EV9 pour qu’il reste sur sa voie… alors que lui tentait justement d’en changer : une démarche qui a failli donner la nausée aux autres passagers ! Quoi qu’il en soit, à la conduite, le Kia EV9 procure satisfaction : il semble filer comme sur des rails, ou plutôt, comme un paquebot sur la Seine. Avec ses 2 426 kg à vide, il n’a évidemment pas l’agilité d’une ballerine. Néanmoins, il s’en sort très bien pour une familiale.
Ses suspensions sont plutôt souples, ce qui lui permet d’absorber les irrégularités de la chaussée. Cela étant, sur des freinages un peu vifs, il pourra donner la sensation de tanguer d’avant en arrière sur quelques dixièmes de secondes. Sa direction en ville est légère et permet de compenser son gabarit. Il n’empêche, qu’elles soient parisiennes ou d’un petit village, certaines rues ne pourront tout simplement pas accueillir le Kia EV9, notamment sur des places de parking (nous dépassions d’un bon 20 cm le marquage au sol du stationnement parisien). Son marché d’origine reste les Etats-Unis…
Certains boxes ne pourront pas non plus accueillir la voiture. Toutefois, si vous trouvez une place adéquate, l’assistance au stationnement à distance 2 RSPA 2.0 sera votre alliée. Si elle n’est disponible en série que sur la finition GT-Line, l’option est activable sur le Kia EV9 Earth via le Kia Connect Store (abonnement à partir de 89 euros par an ; offert la première année). De fait, la clé (qui ressemble à un galet, avec ses matériaux recyclés) est équipée des commandes pour cette option, mais elles sont inutiles sans l’abonnement.
Par ailleurs, le Kia EV9 propose aussi, bien sûr, le radar de recul et de très nombreux capteurs, aux sons pas trop intrusifs mais qui peuvent créer une cacophonie lorsqu’ils s’activent ensemble, pour le maintien en file par exemple… sans bouton direct pour les désactiver hélas.





Un petit mot, enfin, sur l’ergonomie. Si nous avons apprécié le maintien de certaines touches physiques sous l’écran central, les menus restent un peu complexes à appréhender. Heureusement, il existe une touche « raccourci » sur ce bandeau et une autre sur le volant. La planche de bord semble proposer un seul grand écran, mais en réalité, il y a en a trois : deux de 12,3 pouces et un de 5,3 pouces, qui s’insère au milieu. Si ce dernier regroupe les informations essentielles de ventilation, il est masqué par le volant. Fort heureusement, il peut s’étendre sur l’écran le plus à droite pour accéder à tous les réglages de manière plus « visible ».
La recharge du Kia EV9
Le temps de charge
Se déplacer en véhicule électrique, lors d’un long trajet, peut – encore – générer du stress. Or, certains constructeurs proposent des planificateurs de trajet performants et notre expérience avec le Kia EV9 nous fait placer la marque coréenne dans cette catégorie.
Pour voyager au mieux, nous pouvons aussi paramétrer la charge de véhicule. En charge lente (courant alternatif), il est recommandé de laisser à 100 % la capacité de recharge maximale. En revanche, il convient de limiter la charge rapide (courant continu) à 80 %. C’est bon pour la longévité de la batterie mais aussi pour le temps de trajet : par exemple, nous passons de 5h28 pour aller à Sochaux depuis à Paris à 4h56 rien qu’en appliquant ces paramètres.

Premier stop sur l’aire de Troyes-le-Plessis, (autoroute A5). Sur les quatre bornes proposées, une seule était disponible. Nous avons eu de la chance, contrairement à la voiture qui arrivait après nous. La borne était limitée à 50 kW, ce qui a limité la vitesse de recharge du Kia EV9. A l’arrêt suivant cependant, nous sommes tombés sur une borne « ultra-rapide » et avons pu recharger le véhicule jusqu’à 161,1 kW !
Histoire à charge
Globalement, notre périple en Kia EV9 s’est déroulé sans accroc. La seule mésaventure que nous avons à vous conter est celle-ci : alors que nous chargions la voiture sur une borne K3, cette dernière a décidé de couper la charge d’elle-même au bout de 13 minutes, sans prévenir…
Le planificateur nous a alors proposé une autre borne, sur l’autoroute A36 (aire Besançon Champux), où se trouvaient plusieurs bornes e-Vadea, toutes libres ! Malheureusement, nous n’avons pas réussi à lancer la charge. Nous nous sommes résignés à utiliser la borne de la place PMR, la seule où la charge fonctionnait. Un peu honteux, nous sommes restés à proximité du Kia EV9, au cas où. Fait étonnant : une Volkswagen ID. 3, arrivée quelques minutes après, a quant à elle réussi à se connecter directement à l’une des autres bornes.
Nous avons complété notre trajet retour par deux autres arrêts sur l’autoroute, sans difficulté particulière. Nous avons terminé notre essai en chargeant sur les bornes be.lib, les seules bornes publiques disponibles à Paris, qui facturent à la charge et au temps. Comme vous pouvez le voir sur notre tableau détaillé de nos charges ci-dessous, ce n’est pas la charge la plus rentable…










Avec une consommation moyenne de 23,7 kWh au 100 km, sur un trajet principalement autoroutier, le Kia EV9 n’a pas battu des record d’efficience. Néanmoins, nous ne sommes pas beaucoup plus haut que la consommation de 20,2 kWh/100 km annoncée par le constructeur, en considérant en plus que, la moitié du temps, nous étions six – voire sept – dans la voiture.
Le coût total (227,12 euros pour 1251 km, certes « plombé » par la recharge sur le réseau be.lib) est similaire à celui que nous aurions déboursé pour un trajet avec un véhicule thermique qui consommerait 9,08 l/100 km (en considérant alors un carburant à 2 euros / litre).
En revanche, si nous ôtons la charge parisienne, nous revenons à un coût beaucoup plus abordable et à une consommation de 5,54 l/100 km, qui nous semble impossible à réaliser avec une familiale thermique équivalente. Cela prouve que le lieu de recharge a un impact direct sur le coût à l’usage du véhicule électrique.
Une recharge à la carte
Un dernier mot sur la recharge : nous avons utilisé la carte ‘’Kia Charge’’ qui promet une seule facturation, avec un accès à 112 000 points de charge en France grâce à un partenariat aux réseaux de Digital Charging Solutions (DCS, dont les bornes Ionity mais aussi les bornes Tesla sont exclues, par exemple). Cette carte est couplée à l’application ‘’Kia Charge’’, qui permet de localiser les bornes et de vous y guider. Mais l’application ne remplace pas la carte à l’usage.
La carte « Kia Charge » propose trois alternatives d’usage :
- Kia Charge Easy : sans frais d’activation et sans abonnement, elle ajoute un coût fixe additionnel par charge de 0,59 euros
- Kia Charge Plus : sans frais d’activation et avec abonnement de 6 euros / mois, il n’y a pas de coût fixe additionnel et 15% de réduction sur certains opérateurs (hors Ionity)
- Ionity Power, sans frais d’activation et avec abonnement de 7,49 euros /mois en plus, tarif préférentiel de 0,39 euro à la place de 0,59 euro par kWh.
Jusqu’au 30 septembre 2024, les abonnements à Kia Charge Plus et Ionity Power sont offerts pour 36 mois.

Essai Kia EV9 : sans réelle concurrence
Nous le disions quelques lignes au-dessus, les véhicules électriques capables d’accueillir sept personnes ne sont pas légion. Passés les SUV, il faut vite s’orienter sur des vans comme le Mercedes-Benz Classe V... qui ne sont pas non pas si nombreux à exister en électrique.
Si l’on regarde du côté des véhicules hybrides rechargeables, le Kia Sorento (de 55 440 euros en finition Active à 65 140 euros en finition Premium) et le Hyundai Santa FE (proposé à partir de 59 500 euros en version d’accès Intuitive ou 69 500 euros en version haut-de-gamme Calligraphie) pourraient faire office de concurrents, même s’ils sont plus petits. A titre d’information, la consommation mixte du Santa Fe est annoncée à 6,9 l/100 km et son autonomie maximale en mode « tout électrique » à 54 km… un peu décevant, en 2024 !
Difficile, donc, de juger le prix du Kia EV9 : il démarre à partir de 73 000 euros (version de base, propulsion, 204 ch) et culmine à 86 000 euros (GT-Line, quatre roues motrices, 385 ch). « Notre » Kia EV9, en finition Earth (le milieu de gamme), coûte 78 000 euros hors options. En 2007, l’ami des familles nombreuses s’appelait Renault Grand Espace : une finition plutôt haute (Privilège) en dCi 150 BVA s’échangeait contre 43 050 euros. Soient 56 000 euros en monnaie constante…
Naturellement, le monde a évolué et le prix des voitures aussi. Ainsi, 80 000 euros, c’est cher, mais au regard de ses équipements et de sa « capacité d’accueil », nous nous disons que le Kia EV9 reste cohérent, en 2024, en termes de tarifs, notamment comparé aux véhicules électriques en général qui demeurent, encore aujourd’hui, plus chers que leurs équivalents thermiques (à l’achat du moins).






La liste des équipements de notre Kia EV9 Earth :
Sécurité
- Aide au maintien dans la file
- Assistance active à la conduite dans les embouteillages
- Assistance active à la conduite sur autoroute avec détection des mains sur le volant
- Caméra de détection de vigilance du conducteur
- Caméra 360°
- Radars de parking avant et arrière
- Reconnaissance des panneaux de limitation avec régulation de vitesse
- Système anticollision avec détection des angles morts
- Système de freinage d’urgence autonome avec détection des piétons et des cyclistes et fonction de croisement
- Système d’affichage des angles morts
- Système de détection d’obstacles arrière avec fonction freinage
Extérieur
- Jantes 19″ avec inserts aérodynamiques
- Projecteurs avant à LED adaptatifs
- Rails de toit
- Vitres et lunette arrière surteintées
Intérieur
- Sellerie en matière synthétique biosourcée ‘’Earth’’
- Volant en matière synthétique biosourcée
Confort
- Climatisation automatique tri-zone
- Eclairage d’ambiance personnalisable
- Volant à réglage électrique
- Siège conducteur à réglage lombaires électrique massant, réglage lombaires éléctriques et fonction détente
- Sièges avant et arrière (second rang) ventilés et chauffants
- Sièges conducteur et passager avant à réglages électriques
- Sièges de troisième rangée rabattables électriquement
- Volant chauffant
- Hayon électrique à ouverture mains libres
- Système audio premium Meridian
Technologie embarquée :
- Affichage tête-haute
- Clé digitale et reconnaissance biométrique
- Ouverture et démarrage sans clé « Smart Key »
- Système de chargement du smartphone par induction
- Système de navigation avec cartographie Europe et services connectés Kia Connect Live
- Triple écran panoramique, intégrant un ordinateur de bord. Supervision de 12,3″, un écran d’affichage des réglages de confort de 5,3″ et un écran tactile d’info-divertissement de 12,3″ compatible Android Auto™ et Apple CarPlay
- Rétroviseur intérieur digital
Recharge :
- Chargeur embarqué 11kW
- Abonnements Kia Charge Plus et IONITY Power offerts pendant 36 mois
- Plug & Charge
- Planificateur intelligent d’itinéraire
- Pompe à chaleur
- Programmation de la recharge et de la température de l’habitacle
- Convecteur de recharge bidirectionnelle (V2L)
- Solution de recharge pour prise domestique et câble de recharge type 2 (T2-T2) 32A
- Système de pré-conditionnement de la batterie
Côté options, il n’y a pas beaucoup de possibilités : seul le toit ouvrant avant et vitré à l’arrière est proposé, à 1 200 euros. Côté personnalisation, vous aurez le choix entre une ambiance intérieure claire Gris Ardoise, Gris Écume (notre version) ou foncée Noir Abysse & Gris Ardoise. A l’extérieur, le Rouge Volcan est de série. Les teintes Gris Ivoire (notre version), Vert Iceberg, Gris Opale et Noir Ebène sont proposées à 920 euros. Le Blanc Nacré s’échange contre 1 020 euros et le Gris Ivoire mat contre 1 800 euros. Le beau Bleu Océan (qu’il soit mat ou non) n’est disponible que sur la version GT Line Pour visualiser ces éléments, vous pouvez faire un tour sur le configurateur de Kia.
Conclusion – Essai Kia EV9
Voyager à sept en voiture électrique : c’est possible ! Le Kia EV9, sous ses airs de gros SUV, propose une habitabilité digne de la grande période des monospaces, sans en offrir la modularité cependant. Agréable à mener, à défaut d’être facile à garer, il a également pour lui un équipement pléthorique, même si utiliser les menus et sous-menus de son système de navigation n’est pas toujours chose aisée. Aisé, il faudra en revanche l’être pour acquérir ce mastodonte électrique, qui n’a pas vraiment de concurrence directe sur le marché pour l’instant.
Photos : Guillaume AGEZ, Romain BRESADOLA
Texte : Adrien A et Guillaume AGEZ