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Essai Renault Zoe R135 Iconic Exterieur Couv

Essai Renault Zoé R135 Iconic : et zou !

Essai Renault Zoé : celle qui a été l’introduction contemporaine de la voiture électrique chez le losange va bientôt tirer sa révérence. Une occasion toute trouvée pour en faire un dernier essai !

Déjà 11 ans que la Renault Zoé fait partie du paysage automobile : il est temps pour elle de laisser place à sa descendance. Sauf si vous vous êtes opaque à l’actualité automobile depuis 2021, vous le savez déjà, la Renault 5 E-Tech Electric prendra le relai de la Zoé cette année. Si le style de la Renault Zoé ne peut pas être considéré comme démodé, sa technologie n’est plus à la pointe du marché, et alors ? Est-ce qu’il faut pour autant la négliger : c’est ce que nous allons vérifier lors de cet ultime essai.

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Essai Renault Zoé, une dernière danse

Nous n’allons pas nous attarder en détail sur la présentation de la Renault Zoé, nous vous en avions déjà parlé en 2019. Mais comme nous sommes sympathiques, nous allons vous faire un rapide résumé. L’évolution du style extérieur, lors du restylage d’il y a cinq ans, était douce avec l’apparition de la signature C-Shape associée à la disparition des virgules (feux de position). Dans le même temps, les prises d’air prenaient de l’ampleur et la calandre s’agrandissait avec une ligne chromée sur les finitions hautes. 

À l’arrière, les feux cristallins laissaient place à une base foncée avec des lignes de LEDs presque horizontales, toutes rouges sauf la ligne centrale (chromée) entourant le clignotant. Le pare-chocs arrière, lui, n’évoluait pas. L’ensemble des changements lui donnait une meilleure assise visuelle, tandis que la typographie ZOE, à l’arrière, a été modifiée récemment, précisément lors de l’arrivée de la Renault Mégane E-Tech Electric avec le « E » passé à une teinte dorée. 

La révolution de style s’est faite à l’intérieur, avec l’abandon des tons clairs, et une planche de bord plus conventionnelle partagée en partie avec la Renault Clio V. Autre nouveauté à l’époque qui s’est ensuite répandue chez les autres constructeurs : des tissus à base de fibres recyclées. Même la planche de bord était habillée de ce matériaux. Avec ce restylage, la planche de bord a perdu son aspect technologique, mais elle est devenue plus chaleureuse. 

Renault Zoé, haute en couleur

En 2019, la palette de couleurs évoluait radicalement avec l’apparition de teintes plus variées que les nuances de blanc / gris / bleu de la première génération.

La Renault Zoé est en fin de vie, avec une production annoncée pour fin mars 2024, la palette est désormais réduite aux 7 teintes suivantes :

  • Violet Blueberry 
  • Blanc Glacier (+250 €)
  • Bleu Céladon (+550 €)
  • Gris Schiste (+550 €)
  • Noir Étoilé (+550 €)
  • Bleu Nocturne (+750 €)
  • Rouge Flamme (+750 €)

Les Blanc Quartz, Bleu Foudre, Gris Highland et Gris Titanium proposés en 2019 ont disparu.

Puissance contrôlée

Niveau moteur, le restylage était accompagné de la nouvelle offre R135, qui comme son nom l’indique, propose une puissance de 135 ch. Cette motorisation n’est aujourd’hui proposée qu’en finition Iconic (le haut-de-gamme) et dispose d’un couple de 245 Nm ainsi que d’une autonomie de 386 km (WLTP). Le moteur R110 est toujours disponible (110 ch, 224 Nm et 395 km d’autonomie) et est proposé avec les finitions Equilibre et Evolution. La gamme est donc réduite à trois niveaux de finitions.

Les deux moteurs sont alimentés par la même batterie de 52 kWh. La charge complète est de 6h sur une borne 11 kW et 1h10 sur une borne de recharge rapide DC 50 kW.

Hélas, il n’est désormais plus possible de commander une Renault Zoé à votre goût, il faudra vous contenter d’une version stock, parmi les 40 Renault Zoé fabriquées par jour à l’usine de Flins jusqu’au 29 mars 2024 et qui en fera la dernière voiture fabriquée là-bas. 

Toute une histoire

Parenthèse historique : l’usine Renault de Flins a en effet commencé sa nouvelle activité de ‘’Re-Factory’’ (refabrication) destinée à redonner une deuxième jeunesse aux véhicules d’occasion. Initialement, l’usine de Flins a fabriqué la Frégate et la Juvaquatre, puis la 4cv, la Dauphine, les R4, R8, R10, R12, R16 et R18, la R5 et la Super 5, la Renault Clio (I à IV), la Renault Twingo (I), la Nissan Micra (IV) et donc la Renault Zoé. A vous de juger si s’offrir une Renault Zoé correspond aussi à s’offrir une partie de l’histoire de l’usine Renault de Flins ! 

La Zoé sort de sa coquille

Attaquons tout de suite avec LE point négatif de la Renault Zoé : la position de conduite. Même si votre serviteur a appris à conduire dans un Renault Espace II, cette position façon assis sur une chaise étonne (détonne ?) aujourd’hui. Cette position permet cependant un bon accès à l’habitacle et un sortie facilitée ; détail non négligeable selon votre souplesse (nous ne parlerons pas de l’âge !). Le reste de l’ergonomie a bien évolué et le levier de vitesse n’est pas qu’un bel objet design, il est très agréable à manipuler. 

L’habitabilité est satisfaisante pour 4 adultes et le coffre est généreux (338 dm³), même si le volume est plus important sur sa hauteur qu’en surface. Une fois bien installé, ou plutôt, une fois la meilleure position de conduite de conduite trouvée, nous jouissons d’une bonne visibilité périphérique, à peine entachée par des montants B un peu épais. 

Le volant est léger, permettant de manœuvrer en ville facilement. Pourtant, le diamètre de braquage est tout juste correct, sans plus (10,56 m entre trottoir). Si vous cherchez un diamètre plus court, il faudra vous diriger vers la Renault Twingo avec 8,60 m entre trottoir, elle qui vit aussi sa dernière année de commercialisation sous cette forme. Nous y reviendrons plus tard.

Essai Renault Zoe Dimension

Allez, zou ! Zoé !

Les 135 ch. du moteur effacent les 1502 kg de la Renault Zoé. Le moindre feu rouge est vite derrière nous, il faut même se raisonner pour ne pas dépasser les bornes ! Fort heureusement, le limiteur de vitesse (de série) est d’une aide précieuse, car l’absence de bruit efface la sensation de vitesse. Cette situation se produit quelque soit l’environnement routier. Le moteur est alerte dans toutes les situations. Les excès sont moindres sur l’autoroute, du fait de la limitation de vitesse à 140 km/h, voire 105 km/h en mode éco.

Le mode éco est, au quotidien, bien suffisant. Le mode normal satisfait les aficionados de la conduite presque sportive. Enfin, presque : le comportement routier de la petite Renault n’incite pas à adopter une telle conduite. En effet, la Renault Zoé est haute (156 cm) et les suspensions plutôt souples. Le roulis en virage confirme les réglages typé confort, même si les sièges proposent un maintien latéral satisfaisant. Le confort est une grande qualité de la Renault Zoé : il est possible de rouler longtemps sans mal. Seules les suspensions arrière peuvent réagir plus sèchement aux irrégularités, pour les passagers arrière.

Oh Watt !

L’avantage de rouler en électrique est de voir le moteur se recharger à chaque freinage ou descente. Un petit plus qui était davantage visible sur la première phase de la Renault Zoé : cette information est en effet moins mise en avant sur les compteurs de la phase 2 que nous essayons. Il faut aller chercher dans les menus pour afficher l’info, via les commandes au volant. Pour avoir les informations complètes, l’écrans centrale affiche un schéma en temps réel.

Quand nous avons récupéré la Renault Zoé, l’autonomie était annoncée à 356 km. Nous avons parcouru 256 km avant de recharger un peu moins de 42 kW (données de la borne). L’autonomie théorique sur notre essai était donc de 317 km, s’il avait été possible d’utiliser 100% de la batterie. L’ordinateur de bord a donc été un peu optimiste…

La facture de la recharge sur station Be.Lib à Paris s’est élevée à 14,42 € pour une charge nocturne ; un peu salée mais toujours moins qu’un plein d’essence. mais si seulement c’était le seul ! Une fois chargée (nous avons conduit de manière souple), la voiture nous promettait une autonomie de 411 km. Nous avons donc consommé 16,32 kW/100 km. Une consommation un peu haute, sur un trajet varié car nous avons emprunté l’autoroute sur 25% du parcours ; le reste étant essentiellement un parcours urbain.

Zoé et les autres

Comment expliquer que la Renault Zoé se vend de moins en moins bien ? Après un pic de vente en 2020 à plus de 100 000 exemplaires à travers le monde, le niveau de production est effectivement tombé à 18 000 exemplaires en 2023. Le marché des voitures électriques évolue vite avec des modèles plus récents et au look plus affirmé.

Sur son segment, la Peugeot e-208 ou l’Opel Corsa Electric, qui n’affichent pourtant pas une autonomie réellement plus élevée (410 km), sont respectivement proposées à 33 080 € (Peugeot e-208 Active 136 ch, hors option) et 35 400 € (Opel Corsa Electric GS 136 ch, hors option – disponible en mai). Elles sont donc mieux placées que l’entrée de gamme de la Renault Zoé. Difficile de lutter…

Comme nous vous l’indiquions en amont, la Renault Zoé est proposée en 3 finitions :

  • Equilibre (à partir de 35 100 €) – 110 ch :
    • Conduite et systèmes avancés d’aide à la conduite
      • Écran conducteur 10”Régulateur-limiteur de vitesse avec commandes au volant, Volant réglable en hauteur et en profondeur
      Confort et aménagements
      • Carte Renault mains-libres, Boîte à gants, Climatisation manuelle, Lève-vitres conducteur et passager avant électriques, Rangement bouteille 1,5 L dans les portes avant, Rétroviseurs extérieurs électriques dégivrants
      Design Extérieur :
      • Enjoliveurs 15” Éole, Poignées de porte ton caisse, Projecteurs full LED avec DRL C-shape, Rétroviseurs extérieurs noir grainé
      Design Intérieur :
      • Bandeau de planche de bord en tissu noir, harmonie noire, Sièges textile fortunate noir
      Audio et multimédia :
      • Prise 12 V en bas de planche de bordEasy link 7” : radio avec écran tactile 7” haute résolution – compatible avec Android Auto™ et Apple CarPlay™ 6 haut-parleurs, Bluetooth®, 2 USB, 1 prise auxiliaire
      Équipements spécifiques véhicule électrique :
      • Chargeur Caméléon™ adaptatif mono-triphasé de 2 kW à 22 kW, Cordon de charge domestique mode 3 (Flexicharger), Économètre, jauge batterie et compteur kilométrique au tableau de bord, Mode éco, activable via bouton dédié
    • Services connectés
      • Services connectés depuis l’application My Renault : état de charge, pré-conditionnement de l’habitacle, planificateur de trajetServices de navigation connectée, 3 ans inclus : recherche Google de points d’intérêt, info trafic live, météo, localisation des bornes de recharge, zones de vigilance
      • Service Auto-Update, 3 ans inclus (pour les systèmes easy link compatibles) : mise à jour automatique sans fil du système multimédia apportant des améliorations automatiques au système. Pour les systèmes easy link avec navigation : cartographie également mise à jour automatiquement, programmation de la charge et de la climatisation depuis le système multimédia easy link
  • Evolution (à partir de 36 300 €) – 110 ch., en plus d’Equilibre :
    • Systèmes avancés d’aide à la conduite
      • Alerte de sortie de voie et aide au maintien dans la voie, Lecture des panneaux de signalisation : affichage des informations sur l’écran conducteur, Aide au parking arrière
      Confort et aménagements
      • Banquette arrière rabattable 1/3-2/3Climatisation automatique régulée avec fonction éco
      Design extérieur
      • Antenne requin noir brillant, Enjoliveur de grille chromé, Jantes alliage 16” Eredis, Rétroviseurs extérieurs noir brillant
      Design intérieur
      • Bandeau de planche de bord et médaillon de porte en textile recyclé, Sièges en textile gris moyen (Equilibre spirit)Volant en similicuir
    • Audio et multimédia
      • Easy link 7” : radio et navigation avec écran tactile 7” haute résolution, compatible avec Android Auto™ et Apple CarPlay™,
      • 6 haut-parleurs, Bluetooth®, 2 USB, 1 prise auxiliaire
  • Iconic (38 300 €) – 135 ch., en plus d’Evolution :
    • Systèmes avancés d’aide à la conduite
      • Aide au parking avant et arrière, Caméra de recul, Avertisseur d’angle mort, Feux antibrouillard avant, Commutation automatique des projecteurs pleins phares / croisement, Rétroviseur électro chrome jour/nuit avec capteur de luminosité et de pluie, Parking mains-libres avec capteurs avant, arrière, latéraux et caméra de recul
      Confort
      • Climatisation automatique régulée avec fonction éco, Rétroviseurs extérieurs rabattables électriquement, Lève-vitre conducteur impulsionnel, Lève-vitres arrière électriques
      Design extérieur
      • Jantes alliage diamantées 17” Iconic, en option gratuite 16” « Seidon” (celles de notre essai)Sticker latéral Iconic soulignant le bas de caisse
      Design intérieur
      • Bandeau de planche de bord en Tissu gris foncé recyclé avec motif Iconic, Sièges textile recyclé/similicuir gris foncé avec motif Iconic
    • Audio et multimédia
      • 2 prises USB aux places arrière
      • Chargeur de téléphone à induction
      • Easy link 9,3” avec navigation : radio et navigation avec écran tactile 9,3” haute résolution, finition brillante antireflet, compatible avec Android Auto™ et Apple CarPlay™), 6 hautparleurs, Bluetooth®, 2 USB, 1 prise auxiliaire, services de navigation connectée, cartographie Europe, service Auto-Update

Les principales options de la version Iconic sont:

  • Pack Winter (400 €), qui fera sûrement plaisir à votre femme Ophélie, et comprend volant et sièges avant chauffants
  • Pneus Tous Temps (200 €)
  • Câble domestique (Prise standard – 300 €)
  • Prise Combo CCS permettant la charge DC jusqu’à 50kW

Côté accessoires, si vous ne roulez pas toujours avec le coffre plein, nous vous conseillons le double plancher de rangement de câble (185 €).

Zoé surpassée par ses sœurs ? 

La concurrence est aussi interne, puisque la Renault Twingo e-Tech Electric et la Renault Mégane e-Tech Electric ont pris le dessus sur les ventes en France. 

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La Renault Twingo e-tech Electric est commercialisée depuis fin 2020, avec une puissance moindre (81 ch, 160 Nm) et une petite batterie de 21,3 kWh, soit près 3 fois moins que la Renault Zoé. Et si la Renault Zoé est polyvalente, la Renault Twingo se réserve plutôt à la ville, bien aidée par sa maniabilité, au détriment du confort moins moelleux malgré une position de conduite plus classique. Elle est proposée en 4 finitions, à des prix plus accessibles :

  • Authentic (25 500 €)
  • Equilibre (26 700 €)
  • Techno (28 000 €)
  • Urban Night (28 900 €)

Une différence sensible pour des conducteurs qui n’ont pas besoin de plus. Pour les plus franchouillards d’entre vous, n’oublions pas que la Renault Twingo est fabriquée à Novo Mesto en Slovénie. 

Autre concurrente interne, donc, la Renault Mégane e-Tech Electric, qui aurait dû prendre le relai de la Renault Zoé initialement. Plus grande, plus moderne avec l’écran OpenR, ses prix ont été revus à la baisse en début d’année. Avec le moteur 130 ch (autonomie de 300 km), elle est proposée à partir de 34 000 €, soit 1 100 € de moins que premier prix de la Renault Zoe. Pour le prix de notre modèle d’essai sans option (38 300 €), la Renault Mégane e-Tech Electric propose le moteur de 220 ch, avec l’autonomie confort (428 km) en finition Equilibre. 

Difficile là encore de lutter, surtout que la Renault Mégane e-Tech Electric est également fabriquée en France, mais à Douai. Si vous ne voulez pas dévier de votre choix sur la Renault Zoé, vous avez des arguments choc pour négocier son prix. Nous rappelons que tous les prix listés sont hors bonus.

Faut-il donc encore acheter la Renault Zoé ? 

Question difficile et tout dépendra de la voiture que vous souhaitez remplacer ! Si comme la plupart des français, vous renouvelez votre voiture tous les 10 ans, monter à bord d’une Renault Zoé vous offrira une expérience avec son lot de nouveautés, comme l’interface Easy Link (plutôt bien pensée) ou l’application My Renault qui permet de contrôler certaines actions ou de surveiller la voiture à distance. Et il y a 10 ans, vous étiez peut-être l’un des premiers propriétaires de Renault Zoé : vous connaissez donc déjà sa position de conduite particulière… et vous serez ravis des évolutions, notamment côté autonomie.

Si vous possédez déjà une voiture électrique récente, passez votre chemin, la Renault Zoé ne sera pas faite pour vous. A moins que vous soyez très sensible à l’écologie. Renault utilise des moteurs synchrones à rotor bobiné. Cette technologie n’utilise en effet pas de Terres Rares, qui sont considérées comme controversées. Renault est l’un des rares, avec BMW, à user de cette technologie. Donc si vous n’avez pas les moyens de rouler en BMW, et que vous détestez la Renault Twingo, Renault Megane et Renault Scénic e-tech Electric, zou ! Foncez acheter une Renault Zoé avant qu’il ne soit trop tard….

Mais attendez, rendez-vous lundi : dès 10h, on vous dira tout de la nouvelle Renault 5 E-Tech Electric, votre avis évoluera peut-être…

Et en occasion ?

Si la Renault Zoé n’est pas aussi répandue que la Renault Clio, elles sont nombreuses, du moins en France, en occasion. Sa cote (batterie en achat) selon La Centrale est de:

  • 2023 : 28 420 € (R135 Iconic)
  • 2022 : 22 659 € (R135 Iconic)
  • 2021 : 19 499 € (R135 Intens) 
  • 2020 : 18 496 € (R135 Intens)

Il est possible de trouver des Renault Zoé à moins de 6 000 €. La batterie de la Renault Zoé est garantie 8 ans ou 160 000 km en achat, qui n’était possible qu’à partir de 2018. En termes de disponibilité, les Renault Zoé sont nombreuses:

  • plus de 3 000 annonces sur le site RENEW
  • plus de 3 000 annonces sur le site de la Centrale
  • plus de 5 000 annonces sur le site le Bon Coin

Photos : Guillaume AGEZ 

Essai Renault Zoé, nos autres photos :

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