Le Nouvel Automobiliste
BMW iX xDrive50

Essai BMW iX xDrive50 : découverte bavaroise

Nouvel essai BMW iX xDrive50, cette fois-ci en Allemagne. Nous avons profité du dernier IAA Munich pour découvrir une partie de la bavière à bord de ce vaisseau amiral.

11 novembre 2020 : BMW surprenait le monde automobile en présentant le fer de lance de sa gamme électrique : le BMW iX xDrive50. Un Crossover BMW à l’allure d’une non BMW. Même la mise en scène du double haricot vertical chamboulait l’identité de marque, elle rappelait pourtant les premières productions oubliées de la marque. Nous étions à l’époque circonspect mais, finalement, rassurés lors de notre première rencontre au salon IAA 2021 de Munich. Et, après un premier essai en 2022, c’est à l’occasion de l’édition 2023 de l’IAA que nous avons repris son volant, pour découvrir cette fois-ci une partie de la Bavière. Prêt à faire un bout de chemin avec nous ? 

Essai BMW iX xDrive50 Exterieur 093

Essai BMW iX xDrive50 : choc électrique

La présentation du BMW iX remonte déjà à 3 ans ! Le temps de s’habituer à cette ligne massive mais que nous trouvons tout de même élégante. Il est très bien dessinée, et nous ne craignons pas d’écrire qu’il a de belles proportions, même s’il est difficile d’y retrouver les codes historique de BMW. Le BMW iX xDrive50 est plutôt dans la filiation de la BMW i3, format iXXL. A l’intérieur, la surprise est aussi de mise avec un habitacle débarrassé d’un tunnel de direction, une planche de bord épurée et des commandes regroupées en bout d’accoudoir.

La grand écran courbé, flottant et orienté vers le conducteur est à la fois inédit chez BMW tout en rappelant les planches de bord orientée vers la conducteur d’autrefois. Cet écran a été repris sur de nombreuses BMW depuis. L’intérieur de notre exemplaire d’essai est 100% noir avec des touches aluminium, heureusement baigné de lumière par le grand toit vitré électro-occultant. Il existe pourtant d’autres choix un peu plus originaux, nous y reviendrons plus tard. 

Une fois à son volant – le position de conduite est facile à trouver avec des réglages électriques généreux, y compris pour le volant – l’impression qui en découle est d’être dans une voiture à part. Une sensation que votre interlocuteur n’avait pas connu depuis sa première conduite en Renault Vel Satis. La comparaison est osée mais pas totalement surprenante, tant ces deux voitures sortent des sentiers battus de leur époque.

BMW iX xDrive50 : ballerine iXXL 

La place ne manque pas à bord du BMW iX xDrive50, nous avons même l’impression d’être très éloigné du passager, pourtant il n’est pas aussi généreux que son gabarit pourrait le laisser supposer. Le BMW iX xDrive50 s’étire sur 495,3 cm en longueur et 196,7 cm (220,3 cm avec rétroviseurs) en largeur, pour une hauteur de 169,5 cm. Le coffre annonce un minimum de 500 dm³. 

Notre balade commence par la ville de Munich. Si ses routes sont généreuses pour tous les gabarits automobiles, notre entrée dans deux parking souterrains différents nous met tout de suite face au constat suivant : le BMW iX xDrive50 n’est pas spécialement faite pour cette épreuve. Ça se joue à quelques centimètres près, heureusement que la base des rétroviseurs passe au-dessus des potelets, sans quoi nous n’aurions pas pu y stationner. 

Fort heureusement, le BMW iX xDrive50 est bardée de caméras, qui s’adaptent automatiquement à la situation, comme filmer la roue avant la plus proche d’un obstacle retransmis vers l’écran central. Nous étions hélas tellement proche des deux côtés que la retransmission passait de droite à gauche et inversement sans cesse, gênant notre concentration. Heureusement, ce sera le seul moment critique passé à bord du BMW iX xDrive50. 

Car une fois passées ces barrières, il est facile de manœuvrer dans un parking et de trouver une bonne place. L’iX xDrive 50 a pourtant perdu la direction Active Drive à 4 roues directrices depuis son lancement, et n’est même plus disponible en option. Seule la version BMW iX M60 en dispose désormais.

Prochaine étape : la mer !

Saviez-vous qu’à Munich on peut faire du surf et du bateau ? Munich a en effet une vague de surf à l’entrée du Englischer garten, et quand on sort de la ville par le sud, au début de de l’autoroute 95, on peut voir sur une contre-allée des dizaines de petits bateaux sur leurs remorques. Pourtant, la mer la plus proche, la Méditerranée, est à 500 km de Munich par la route (pour atteindre la Vénétie ou le Frioul-Vénétie Julienne au nord-est de l’Italie). Les Allemands sont plus pragmatiques et Munich est entouré de grands lacs qui sont des destinations privilégiées des munichois pour les activités nautiques. 

Direction le Lac de Starnberg donc, première étape de notre journée de découverte. Ce lac de 56 km² est même appelé « mer » dans la langue locale. Il est assez étroit pour apercevoir l’autre rive (3,5 km) mais suffisamment long (21 km) pour profiter d’un bateau. Depuis notre hôtel proche de la gare de Munich, le GPS nous indique 38 minutes de trajets pour 33 km. 

Plonger dans le lac

Cette destination est aussi l’occasion de tester le BMW iX xDrive50 sur l’autoroute avant de profiter des rives du Lac de Starnberg. Que dire à part que l’iX xDrive50 s’y comporte magistralement, bien aidé par le Drive Assist Pro. Nous n’avons pas testé toutes ses fonctions (il propose une assistance d’évitement et nous ne sommes pas joueurs à ce point) mais il permet de rouler en toute sérénité. La changement de voie d’une simple activation des clignotants nous donne l’impression d’une magie sécurisante. 

L’ergonomie est globalement bonne même s’il faut du temps pour s’habituer à identifier les associations aux fonctions des touches tactiles sur la console centrale. Il en est de même pour le menu de l’écran, pas le plus simple de préhension, mais les automatismes courants sont vite intégrés. Le gros bémol pour notre part est le bouton de sélection de la vitesse à gauche du volant (fonction limiteur ou régulateur automatique de vitesse) qui paraît frêle comparé au reste de l’intérieur, et pas spécialement agréable au touché. Un peu dommage car c’est une des fonctions que nous utiliserons le plus. 

Outre l’absence de bruit de moteur thermique, le silence de roulage est tout aussi appréciable et permet de pouvoir converser sans hausser la voix. Mais la voix du GPS nous indique qu’il faut déjà changer de voie et sortir de l’autoroute. Nous arrivons à notre première étape en bord de lac. Soyez prudents si vous souhaitez vous y rendre, beaucoup de chemins longeant le lac de Starnberg sont réservés aux riverains et les panneaux d’indication sont, en toute logique, écrits en allemand.

Direction : le château de Linderhof

Seconde étape, le château de Linderhof, aux prémices du Tyrol, est distant de 72 km et il nous est indiqué 63 minutes de trajet. Nous reprenons l’autoroute, nous y croisons, ou plutôt, nous nous faisons doublé par quelques belles sportives. Bien que la vitesse ne soit pas limitée, nous ne pousserons pas le BMW iX xDrive50 au-delà de 170 km/h (il est limité à 200 km/h sur cette version) en adoptant généralement une vitesse de croisière de 130 km/h. BMW ne rime pas nécessairement avec sportivité, nous sommes plutôt sur un esprit GT. 

Si le paysage est légèrement vallonné, l’horizon s’habille de montagnes promesse de plaisir de conduite. La fin de l’autoroute rime avec embouteillage qui ne dure heureusement que peu de temps. La route qui se dessine devant nous prend de l’angle et des courbes permettant de tester la puissance de 385 kW (523 ch) et un couple de 765 Nm. Des valeurs qui sont plus que suffisantes, même si l’iX xDrive50 annonce un poids de 2 585 kg à vide. 

La magie d’une motorisation électrique fait vite oublier ce détails de poids, et aucune montée de lui fait peur. Prudents, nous activons le limiteur de vitesse, car mine de rien, la BMW iX xDrive 50 est puissante et la sensation de vitesse est masquée par la douceur de fonctionnement et le confort ouaté des suspensions. Même les rares nids de poules passent presque inaperçus.

Versailles miniature

Le poids se ressent plus en courbe rapide, sans pour autant forcer le roulis, et au freinage, même si le frein moteur électrique prend bien le relai. Nous nous écartons de la route principale pour rejoindre le château de Linderhof, pour des routes plus étroites enchainant des courbes rapides. Nous pensions avoir mis notre problème de gabarit au parking mais il revient au galop dans cette situation. Il faut être prudent, même si nous croisons plus de motos que de voitures, signe que la route attire des passionnés. 

Nous faisons une halte au château de Linderhof (parking payant et visite uniquement guidée du château). Si vous aimez le château de Versailles, ne passez pas à côté de cette visite. Le château de Linderhof s’en inspire fortement, Louis II de Bavière était francophile et très attaché à la monarchie française. Autant vous dire que nous y avons passé un bon moment (hélas, pas de visite en français, seuls l’allemand ou l’anglais sont parlés). Si la visite du château ne vous inspire pas, le parc l’entourant est accessible depuis le parking.

Parenthèse autrichienne

Prochaine étape, le célèbre château allemand de Neuschwanstein, à seulement 46 km de distance par la route, mais 60 minutes de trajet. Étonnamment, le GPS du BMW iX xDrive50 nous fait passer par l’Autriche voisine, avec son lot de surprise. La première étant la qualité des routes de montagne, où les virages s’enchainent pour notre plus grand plaisir (il n’y aura qu’une seule épingle). 

Et il n’est pas nécessaire d’aller chercher les limites de l’iX xDrive50, c’est un pur plaisir de rouler au milieu des montagnes et de profiter du paysage. Nous laissons la vitesse aux nombreuses motos qui nous doublerons. Ce n’est pas l’esprit du BMW iX xDrive50 et nous nous plions volontiers à son comportement pour notre plus grand plaisir, mais aussi notre confort. Seconde surprise, la route nous mène à Plansee, un petit lac de 2,87 km² à l’eau bleue turquoise. Nous nous arrêtons un instant pour apprécier le paysage.

Une fois de retour en Allemagne, nous passons le long d’un petit village typique qui abrite le château médiéval de Füssen, mais le temps nous manque, au point que nous arrivons au château de Neuschwanstein quelques dizaines minutes avant sa fermeture. Nous allons devoir revenir dans la région pour planifier ces belles visites. 

De retour au lac

Nous laissons les châteaux derrière nous, les montagnes aussi, nous retrouvons le paysage vallonné de la Bavière. La GPS nous fait bifurquer d’une route à l’autre plus qu’à l’accoutumé, mais nous restons concentrés sur la route, bien aidé par l’affichage tête haute. Outre les informations claires, l’affichage est personnalisable en fonction du mode de conduite choisi, tout comme les compteurs. 

Plus de 50 km nous séparent de notre dernier arrêt. Nous en profitons pour tester les différents modes de conduite. Ils agissent sur le comportement moteur, la direction, l’affichage et l’ambiance sonore :

  • Personal
  • Sport
  • Efficient
  • Expressive
  • Relax
  • Digital Art

Nous n’avons pas apprécié l’ambiance Expressive qui propose un effet sonore ressemblant au bruit lointain d’un hélicoptère… Relax nous semble le plus adapté à la BMW iX xDrive50 et à notre façon de conduire

Dernier arrêt avant Munich : l’église Marienmünster à Dießen à l’ouest du lac Ammer (47 km²) , lui-même à l’ouest du lac de Starnberg. Cette rive est également la plus peuplée et elle est accessible en train depuis Munich. Les routes un peu plus étroites aux carrefours désorganisés nous sont facilitées par la navigation en réalité augmentée reportée sur l’écran central. La journée a été longue, il est temps de revenir à Munich (63 min pour 72 km). 

Nous activons toutes les aides à la conduite pour ce retour et elles nous permettent de conduire plus sereinement malgré la fatigue. L’idée n’est bien sûr pas de faire une sieste au volant, mais nous l’utilisons comme une béquille. C’est à la fois rassurant et agréable d’avoir cette sensation de conduite en sécurité.

Voici notre résumé de notre journée découverte, à retrouver également

Essai BMW iX xDrive50 Decouverte Baviere 3

Couverture de l’IAA

Le lendemain de notre balade en BMW iX xDrive50 c’était la journée presse de l’IAA. Nous décidons de nous y rendre avec. Mais nous changeons de méthode, nous activons le mode B « Brake » qui active le « One Pedal Feeling ». Plus besoin de frein, c’est le pied droit qui gère sur la seule pédale d’accélération. 

C’est une nouvelle façon d’appréhender la conduite et ce n’est pas si évident. Si sur la route le temps d’adaptation devient rapide, impossible hélas de rouler « en roue libre » à l’approche d’un feu rouge par exemple. Le plus ardu arrive au moment de faire une manœuvre de stationnement. Au bout de quelques essais, nous avons abandonné le mode « brake » avant de perdre les pédales ! Il est temps pour nous de nous concentrer sur l’IAA 2023.

Le temps de charge

La première journée de l’IAA 2023 derrière nous, il est temps de recharger le BMW iX xDrive50. Nous n’avons pas pris le temps de nous abonner à une solution de recharge allemande. Nous avons choisi la facilité : direction un super chargeur Tesla multimarque. Il suffit de télécharger l’application Tesla, s’inscrire, d’enregistrer son moyen de paiement et de signaler la borne sur laquelle nous allons recharger. Les super chargeurs sont localisés sur une zone commerciale, une partie de notre temps de charge nous permettra de faire quelques cours

Le reste du temps permet de faire un bilan sur notre consommation. Quand nous avons récupérer le BMW iX xDrive50, la batterie était chargée à 100%, et nous annonçait 405 km d’autonomie contre 551 à 633 km annoncés en WLTP. Le conducteur précédent a dû se faire plaisir. Notre parcours a été de 400 km, et nous étions à 23% de batterie restante, soit une autonomie de 525 km. À part le maintien d’une vitesse raisonnable sur l’autoroute, nous n’avons pas modifié notre façon de conduire.

Nous ne pensions pas arriver à ce résultat d’autonomie, car nous avions utilisé 50% de la batterie sur les 237 km de notre parcours (une fois dans les montagnes autrichiennes), avec une autonomie de 274 km annoncée. Dans les longues descentes de montagnes, il est toujours plaisant de voir l’autonomie augmenter, et de voir le pourcentage de charge de batterie repartir à la hausse. Même si c’est également le cas dans une moindre mesure sur les thermiques, c’est ici bien plus flagrant et gratifiant.

Le temps électrique

Quand nous sommes revenus à la voiture au bout de 33 minutes de charge, la batterie était chargée à 80%, il nous en a fallu 17 de plus pour attendre 96%, et nous avons arrêté la charge à 99% (+9 minutes). La BMW iX xDrive50 a pu donc recharger la batterie à hauteur de 88 kWh (en sortie de borne) sur 111,5 kWh de capacité brute (105,2 kWh en net). À 0,51€ le kWh, la charge nous aura coûté 44,88 € (chiffre de la facture Tesla ; plus le coût de parking spécifique à cet emplacement de borne). 

En émettant une hypothèse qu’une voiture essence équivalente aurait sûrement consommé au moins 10 l/100 km, le coût des 400 km parcouru serait revenu à 79,6 € (à 1,99 €/l). Reste la comparaison du temps, quelques minutes pour un plein d’essence contre 59 minutes de charge. Mais le temps de charge nous a permis de constater que les conducteurs de Tesla ne restaient qu’environ 15 minutes pour faire leur recharge, sûrement moins complète que la nôtre. Charger plus souvent pour le quotidien semble être devenu plus la norme qu’une charge complète.

Revenons au BMW iX xDrive50, notre consommation sur notre trajet s’est élevée à 22 kWh/100 km, quand BMW annonce une consommation comprise entre 19,5 et 22,6 kWh/100 km. Sachez que BMW annonce une charge total (de 0 à 100 %) en :

  • 54h30 sur une prise domestique 
  • 16h15 Wall box AC 7,4 kW (230 V / 32 A / 1 phase) 
  • 11h00 Wall box AC 11 kW (230 V / 16 A / 3 phases)
  • 5h30 Wall box AC 22 kW (230 V / 16 A / 3 phases)
  • 35 min Borne Rapide Haute Puissance DC 195 kW (500 A)

Pour mémoire, il est conseillé de limiter les temps de recharges rapides, et de ne pas sortir de la zone 20-80 % de charge de la batterie pour éviter son vieillissement prématuré. Autre point très français, le BMW iX xDrive50 n’est pas soumis au bonus car il dépasse la plafond, mais n’est pas encore impacté par la malus poids grâce à son fonctionnement 100% électrique.

Un prix classé iX

Rouler en BMW n’est pas accessible à toutes les bourses, c’est encore moins vrai pour un BMW iX xDrive50. Ce dernier se décline en 3 motorisations :

  • xDrive40 (326 ch., 630 Nm, 76,6 kWh), à partir de 84 200 €
  • xDrive50 (523 ch., 765 Nm, 111,5 kWh), à partir de 111 200 €
  • M60 (540 ch., 1 015 Nm, 111,5 kWh), à partir de 143 050 €

Les versions xDrive proposent en série :

SÉCURITÉ ET DYNAMISME
  • ABS, y compris assistant de freinage d’urgence
  • Active Guard Plus
  • Airbags conducteur et passager (déconnectable) avant
  • Airbags de tête avant et arrière
  • Airbags latéraux avant
  • Alarme antivol
  • Anti-démarrage électronique
  • Appel d’Urgence Intelligent (durée de vie de la voiture)
  • Avertisseur sonore pour piétons
  • Ceintures de sécurité 3 points
  • Contrôle Dynamique de la Traction DTC et de Stabilité DSC
  • Direction à assistance électrique Servotronic
  • Écrous de roues antivol
  • Feux de route anti-éblouissement
  • Fixations ISOFIX aux places latérales arrières
  • Freins à disques ventilés à l’avant et à l’arrière
  • Protection Active des occupants et des piétons avec capot actif
  • Protection Passive des piétons
  • Structure allégée en Aluminium avec cellule d’habitacle en Fibre de Carbone (Carbon Cage)
  • Technologie 4 roues motrices intelligente xDrive (via 2 moteurs électriques)
  • Triangle de pré signalisation avec kit de premiers secours
CONFORT ET FONCTIONNALITÉS
  • Système de récupération de l’énergie au freinage jusqu’au “One Pedal Feeling”
  • Chargeur embarqué AC 11 kW (22 kW en option)
  • Chargeur embarqué DC sur prise CCS
    • iX xDrive40 : 150 kW (puissance de recharge maximale)
    • iX xDrive50 : 195 kW (puissance de recharge maximale)
  • Bouton de démarrage moteur Start/Stop sans manipulation de clé
  • BMW Iconic Sounds Electric
  • Câble de recharge BMW Flexible Charger pour prise domestique (6 m)
  • Câble de recharge Professionnel T2-T2 pour bornes de recharge publique ou privée (5 m)
  • Clés radiocommandées à mémorisation réglages “Personal Profile” (x 2)
  • Climatisation automatique 2 zones
  • Détecteur de pluie et allumage automatique des projecteurs
  • Fermeture du véhicule avec verrouillage centralisée
  • Frein de parking électromécanique
  • Fonction “Follow me home”
  • Hayon à commande électrique
  • Mesure individuelle de pression des pneumatiques
  • Notice d’utilisation de la voiture intégrée et carnet d’entretien électronique avec BMW Service History
  • Portes gobelets à l’avant (x 2) et dans l’accoudoir central arrière (x 2)
  • Prises 12V (x 2) dans la console avant centrale et dans le coffre
  • Sélecteur d’expériences de conduite My Modes
  • Système haut-parleurs Hifi Professional avec 12 haut-parleurs, 205 W
CONNECTIVITÉ
  • BMW Live Cockpit Navigation Plus avec écrans incurvés BMW Curved Display (écran du tableau de bord : 12,3” / écran central : 14,9”) et Controller iDrive
  • Connexions USB type C (2 dans l’accoudoir central avant /2 à l’arrière de chaque siège avant)
  • Pack Connected Pro
  • Personal eSim
  • Recharge sans fil par induction
  • Services eDrive Connected
  • Services Connected Drive (3 ans)
  • Tuner avec réception boîtier Diversity et RDS (radio AM et radio FM) et radio numérique DAB
AIDES À LA CONDUITE
  • Drive Assist
  • Régulateur de vitesse avec fonction freinage et fonctionnalité Speed Limit Assist Manual
  • Park Assist avec caméra de recul à système de nettoyage intégré dans l’emblème BMW
  • Radars de stationnement avant et arrière PDC avec fonction freinage

Notre version du BMW iX iDrive étant une version aux spécificités allemandes, nous n’allons pas la détailler, mais plutôt vous indiquer ce que nous considérons comme la configuration idéale du BMW iX xDrive50.

Notre configuration idéale du BMW iX xDrive50

Direction le configurateur BMW. Commençons par la couleur, nous apprécions le rouge Aventurinrot (1 200 €) qui oblige le choix du pack Sport (3 050 €), et des jantes 21’’ de style 1012, que nous remplaçons par les jantes 22’’ style 1021, ce qui ajoute 1 200 €. Si l’intérieur Mokka proposé par le configurateur nous plaît bien, nous osons le cuir naturel Suite Castanea (rouge), qui recouvre aussi la planche de bord (3 350 €).

Nous ajoutons également :

  • Le pack confort (3 300 €) :
    • Accès confort
    • Chauffage intégral avant et arrière
    • Climatisation automatique 4 zones
    • Park Assist Plus (dont vue 3D, télésurveillance en cas de vol…)
  • Le Pack Exclusive (3 950 €)
    • Application intérieur Clear&Bold (placage bois, commandes en cristal véritable…)
    • Ciel de pavillon anthracite
    • Toit panoramique en verre Sky Lounge
    • Vitrage calorifuge
  • Le Pack Innovation (4 400 €) :
    • Projecteurs laser
    • BMW Live Cockpit Navigation Pro
    • BMW natural Interaction
    • Drive Assist Pro
  • Sièges avant ventillés (950 €)
  • Sièges avant multifonction (avec massage, réglage en largeur…) (1650 €)
  • Système Hi-Fi Kardon (1 300 €)
  • Chargeur rapide AC Pro 22 kW (1 250 €)
  • Kit de mobilité anti-crevaison (65 €)

Nous n’avons pas sélectionné l’option caméra d’habitacle (200 € qui permet d’avoir un œil à distance sur l’habitacle ou prendre des photos) ou la télécommande universelle intégrée (300 € – qui permet via le rétroviseur intérieur d’ouvrir un portail par exemple). 

Nous arrivons donc à la coquette sommes de 137 065 €. Un détail, un an de recharge illimitée IONITY en France est offert pour tout achat en 2023.

Notre configuration du BMW iX xDrive50 après réflexion

Comme il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, quand nous avons rendu au parc presse le BMW iX, nous en avons croisé un autre de couleur bleu Ridge Montain, surligné sur pack Line M Titanbronze. Cerise sur le gâteau, l’intérieur est d’un bleu proche en tissu et microfibre recyclés « Loft Stonegrey ». Cette couleur permet aussi de se passer du Pack M que nous apprécions moins. Le prix descend un peu à 130 950 €… 

BMW iX xDrive : est-ce que le courant est passé ?

Nous avons passé 4 jours au total à bord du BMW iX xDrive50. Quatre jours de découvertes d’une voiture et d’une région. Nous avons apprécié les deux. N’allez pour autant pas croire que tout est parfait, surtout sur la BMW. Outre son prix, son gabarit (surtout sa largeur) pourrait être problématique, dans les grandes agglomérations où tous les parkings, qu’ils soient publics ou privés, ne pourront l’accueillir sans dégât sur sa carrosserie. 

Mais à part ça, difficile de lui trouver des défauts rédhibitoires. Posséder une voiture confortable, puissante quand il faut, bien dessinée et qui ne se fond pas dans le paysage automobile, n’est pas si courant, y compris quand on porte le blason BMW. Rares sont les voitures difficiles à rendre à la fin d’un essai, le BMW iX en fait partie. Alors BMW, à quand un BMW iX non pas taille XL, mais juste L ?

Photos : Guillaume AGEZ, BMW

Les autres clichés de notre essai BMW iX xDrive50 :