Le Nouvel Automobiliste
Concept Char Citroen. 3

Ces 5 Citroën stars de cinéma

Alors que Citroën a créé un « Concept-Char » à l’occasion du film Astérix & Obélix, l’Empire du Milieu, retraçons certaines des Citroën stars de cinéma les plus marquantes.

La DS, la De Funès Mobile

De La French à 2012 en passant par Retour vers le futur, la DS est l’une des incarnations de la France au cinéma. Un mélange tout à la fois de luxe, d’anticonformisme et de rétrofuturisme, qui peut aussi bien placer un héros dans les années 60/70 que l’identifier comme collectionneur averti. Par son design inimitable, et sa suspension oléopneumatique qui la rend mobile même à l’arrêt, la DS a tout d’une star de cinéma qu’on ne saurait cantonner à un rôle de figuration. Et s’il y a un acteur qui a su en tirer profit, c’est bien Louis de Funès.

DS Rabbi Jacob

Des Aventures de Rabbi Jacob au Grand Restaurant en passant par Les Grandes Vacances ou encore Fantomas, on trouve à chaque fois De Funès à son volant… ou à ses trousses ! Et c’est avec jubilation qu’on découvre la berline se transformer en avion ou en bateau, et incarner à sa façon le chic à la française.

Et quand ce n’est pas le géant de l’humour qu’est De Funès, c’est un duo de comédiens parmi les plus talentueux de leur génération (Gérard Depardieu et Patrick Dewaere) qui embarque à bord et joue de ses coussins d’huile.

La DS, peut-être la Citroën la plus vue dans des films, aura même eu droit à une version rétrofuturiste de 2015 dans Retour vers le futur II ! Inattendu mais pourtant évident, car son producteur voulait une voiture hors du temps, de même que l’acteur Simon Baker pour la série Mentalist.

La BX, souffre-douleur de son époque

Citroen BX Operation Corned Beef

Déjà quarantenaire, la BX a hélas longtemps souffert du statut de berline ringarde. Une image injuste, mais qu’on peut penser en partie alimentée par le film L’Opération Corned Beef où une BX se fait littéralement massacrer. Présentée comme « une voiture toute neuve avec toutes les options », cette version « Rouge Delage » (Christian Clavier y tient) qui « dépote » se fait peu à peu détruire. Elle perd d’abord son pot d’échappement en sautant d’un camion de fourrière, puis son hayon se fait découper à la disqueuse, traverse un champ de tournesol… avant de recevoir un missile. Elle prend feu à quelques minutes du générique, sans autre forme de procès, au grand dam de Clavier…

La Xantia, icône malgré elle

Après la BX, c’est l’autre modèle sacrifié du cinéma français, à l’époque où l’image de Citroën est celle de la ringardise associée. Et qui de mieux que celui qui porte par son rôle cet esprit pour lui être associé ? Ainsi, dans Caméra Café, Jean-Claude Convenant (en un seul mot) est fier de rouler en Xantia. Une Xantia toute rouge bien sûr tunée et qui a le mauvais goût de se prendre pour une Ferrari ! Pourtant, se souvient-on de l’équilibre redoutable des versions Activa ? A la fin, la Xantia est comme Jean-Claude : elle réussit à attirer la sympathie, malgré elle et malgré ce qu’elle subit. N’est-ce pas là, le secret de la réussite ?

Le Type H, une affaire conclue à la télévision

Type H Louis La Brocante Nicolas Robin FTV
Photo : Nicolas Robin, FTV

Indispensable des films de Police en tant que « Panier à salade », le Type H de Citroën s’est surtout fait une renommée dans le petit écran, comme fourgon de Louis la Brocante. Inimitable compagnon du commerçant / enquêteur, il est le gars sûr de Victor Lanoux, transportant aussi bien les bibelots que le héros sur les routes de ses aventures. Le tout avec ce supplément d’âme, d’esprit français pour ne pas dire franchouillard qui correspond tant à la série !

Mais pour autant, « Louis » est un héros ambivalent : sans connexion moderne… mais bien dans le XXIe siècle comme le voulaient ses auteurs. A l’image d’un Type H qu’on trouve bien souvent en camion à bouffe (food truck pour les anglicistes!) ou encore en version moderne chez Caselani ! Au cinéma, on l’a moins vu mais on l’a aperçu à l’affiche du dernier Wes Anderson, The French Dispatch. Un titre prémonitoire puisque le lointain descendant du Type H, le Citroën Jumpy, est appelé outre-Manche… Dispatch ! Le livreur français : la description est contractuelle, et le Type H, fidèle au poste.

La 2 CV, la coqueluche de Rémy Julienne

2 CV Rien que pour vos

Y a-t-il voiture française plus cinégénique ? Par son style, par sa tenue de route, par son bruit moteur, la Deuche est une curiosité de cinéma autant que la DS est une diva. Mais contrairement à la grande berline, la 2 CV a eu les honneurs du plus célèbre des espions : James Bond, dans Rien que pour vos yeux. Aux mains de Roger Moore, la petite française jaune se joue des Peugeot 504 des méchants qui sont aux trousses de Carole Bouquet. Citroën saura tirer bénéfice du film en éditant une série limitée de la 2 CV. Mais au cinéma, le destin de la 2 CV est intimement lié à celui d’un homme de l’ombre.

Cette figure, c’est Rémy Julienne. Le plus célère des cascadeurs français, qui devient indispensable aux James Bond comme à quasi tous les films comprenant une course poursuite, doit en partie sa célébrité à la 2 CV. Notamment dans la série des Gendarmes : Julienne est celui qui crée les scènes à bord de la voiture de la Sœur Clotilde, et qui se joue du comportement routier de la voiture !

Actu Remy Julienne 3

Bien des années plus tard, c’est une autre idée de la 2 CV qui fonce à travers le monde, et non plus seulement les routes de Saint-Tropez : le concept-char imaginé pour le dernier Astérix. Cette fois, le moteur est assuré par Obélix, les suspensions par des panses de sanglier. Mais pour la marque comme pour le film, cette référence décalée a tout de l’esprit de la bande dessinée, dont le dessinateur était aussi un féru d’automobiles.

Des Citroën au cinéma ? On aurait pu citer aussi…

Parce qu’évidemment la liste n’est pas exhaustive ! Pensons à la SM de The Longest Yard, à la C3 pare-brise zénith de Real, les Méhari des Gendarmes ou encore à la Traction Avant (la voiture de Rachin dans Les Choristes). Nous en oublions certainement, mais il faut dire que la proximité de Citroën avec le cinéma est assez récente.

En effet, le constructeur le plus dédié au Septième art en France reste Renault, que ce soit par son ancien partenariat avec le Festival de Cannes, ou la participation régulière aux séries et aux films français en fournissant moult modèles de sa gamme. Pour autant, les chevrons se font de plus en plus leur place, à l’image du film The French Dispatch où la marque avait accompagné le producteur Wes Anderson pour obtenir les modèles nécessaires à l’illustration de ses différentes scènes.

Nos réseaux sociaux

Alimenté avec passion par l’association Le Nouvel Automobiliste

Copyright © 2021