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Essai Nissan Sakura

Essai Nissan Sakura : vive le printemps !

Essai Nissan Sakura : inédite en France, nous vous proposons de la découvrir avec nous lors d’une parenthèse à Yokohama.

Cet article est le premier d’une série sur l’automobile au Japon. Nous vous redonnons rendez-vous toutes les deux fois par mois pour découvrir une nouvelle facette du pays avec nous.

Alors que l’hiver vient de commencer, est-ce que nous n’évoquerions pas déjà le printemps, saison du renouveau ? C’est au printemps, en effet, que les paysages japonais deviennent rose grâce aux cerisiers ornementaux. Savez-vous comment on les appelle en Japonais ? Sakura ! Est-ce pour marquer une révolution ? Une nouvelle ère ? Rien n’est jamais dû au hasard en marketing ! Tout a commencé en 2019 où Nissan a présenté au salon de Tokyo 2 concept-cars dont l’IMK annonçant la Sakura (article à retrouver ici), et y a discrètement modifié son logo (annoncé officiellement en juillet 2020). Et c’est en mai 2022 que l’histoire réelle de la Nissan Sakura a commencé avec sa présentation et sa commercialisation dans la foulée. Direction Yokohama pour une journée à son volant.

Essai 
Nissan Sakura

Essai Nissan Sakura : découverte

La Nissan Sakura fait partie de la catégorie des Kei Car (ou Keijidōsha). C’est quoi une Kei Car ? Un peu de patience, nous vous en parlerons prochainement ! La Nissan a été présentée au printemps 2022. C’est la première Kei Car 100% électrique développé par Nissan. Modèle unique pour le moment, elle partage cependant sa plate-forme et sa motorisation électrique avec la Mitsubishi EK X EV. Soyons fou, et si Renault se servait de sa plate-forme pour un de ses modèles ? Car notre essai confirme que les Kei Car auraient toute leur place en Europe.

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Rendez-vous est pris au siège Mondial de Nissan à deux pas de la gare de Yokohama et pas très loin de la zone portuaire. Au-delà des activités administratives, le siège accueille une grande zone d’exposition et le parc d’essai. Nous vous entendons déjà dire, mais pourquoi ne pas avoir demandé d’essayer la Nissan Fairlady Z ou la dernière évolution de la Nissan GT-R ? Parce vous le savez, nous aimons faire différent ! La Nissan Sakura que nous essayons est la finition haut de gamme « G », dans une jolie teinte Rose Fleuri (et pavillon noir) qui évoque la saison des cerisiers en fleurs ! Pas de cuir à l’intérieur, mais un velours épais clair. Malgré un gabarit de votre serviteur un peu différent de celui des Japonais, la position de conduite se trouve facilement (réglages manuels), il reste même de la place pour reculer le siège. Pourtant, le volant n’est réglable qu’en hauteur.

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Nissan Sakura, silence, ça roule !

1, 2, 3 (Ichi, Ni, San), appuyons sur le bouton start : la compteur s’anime joliment avec une belle mélodie d’ambiance, pour rappeler que la voiture est prête à démarrer en l’absence de bruit moteur. Direction le quartier chinois de Yokohama pour tester sa maniabilité. Il y a bien plus de piétons que nous ne le pensions, et à voir leur manque de réaction, la Nissan Sakura est vraiment silencieuse sans bruit sonore extérieur ! Pourtant, une fois qu’elle est vue, sa ligne semble plaire.

Nous avons sélectionné le mode éco pour commencer cette aventure, et c’est très largement suffisant pour la conduite calme du Japon. Mais d’un point de vue européen, un peu plus de peps au démarrage nous aurait convenu. Une Renault Twingo E-Tech Electric a plus de pêche en mode éco. Tout comme elle a un rayon de braquage plus court que celui de notre Sakura : 480 cm (contre 430 pour la française). La direction est légère sans être floue, et zigzaguer entre les piétons et les véhicules de livraison se fait sans mal. Au-delà des détecteurs de stationnement, la vision est complétée avec une caméra 360°. Pas besoin vous nous diriez sur un tel véhicule ? Nous vous répondons plutôt deux fois qu’une, toutes les bornes en ville ne sont pas toujours bien visibles en manœuvre ! La vision périphérique est pourtant très bonne, et même s’il n’y a pas de troisième vitre latérale, il n’y a que très peu d’angles morts en manœuvre : merci aux grandes portes arrière qui repoussent le montant C.

Mimi Mini !

Est-ce qu’avoir un petit montant C, c’est avoir un petit coffre ? La réponse est oui, quand le siège arrière est en position reculée (107 dm³). Notre sac à dos rentre à peine en épaisseur ! Mais une fois la banquette avancée, le coffre devient satisfaisant pour y mettre les affaires de vos enfants ou faire quelques courses. Et il y a toujours suffisamment de place pour y loger un essayeur de 183 cm sans toucher les sièges avant ! Pour coulisser la banquette arrière, il vaut d’ailleurs mieux utiliser la poignée en haut du dossier que celle sous l’assise qui est un peu trop en arrière. Autre grief, l’attache de tablette de sol qui s’avance avec la banquette n’est pas suffisamment forte. Par conséquent, quand il faut aller chercher le câble de recharge dans le double fond, il faut refixer la tablette et vérifier qu’elle est bien clipsée. Même avec minutie, ce n’est pas toujours évident. Petit détail : pas de plage arrière sur la Nissan Sakura, même en été ! Les Japonais ne craignent pas d’exposer leurs affaires, il n’y a que très peu de vols au Japon.

Assez parlé du coffre, parlons coffre du moteur en changeant de mode pour quitter le centre portuaire. Direction le Nissan Heritage Garage à moins de 30 km de notre position. Oublions le mode éco, nous passons en standard. Le changement se fait sentir, l’accélération est déjà plus franche. Pour tenter de récupérer un maximum d’énergie, nous activons l’e-pedal. Ce mode permet au lâché de la pédale d’accélérateur de récupérer de l’énergie en exagérant le ralentissement. Mais sur la Nissan Sakura, elle ne permet pas l’arrêt complet de la voiture, il faut toujours freiner pour l’immobiliser en fin de course.

Ça courra !

Nous arrivons sur une voie express, qui commence par des lacets en montée. Idéal pour tester le mode Sport où la Nissan Sakura se transforme en petite bombinette avec des accélération, ou du moins des sensations, digne d’une GTI ! La direction pourtant légère à la manœuvre répond ici parfaitement et il n’y a pas de flou ni de loupé de trajectoire. La Nissan Sakura garde le cap, ne présente pas de roulis, ni de sensation de sous ou survirage. S’il y avait un défaut à soulever, c’est peut-être un peu de manque de maintien des sièges, clairement plus pensés pour le confort que pour le sport.

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Mais la fête s’arrête vite, il nous faudra plus de 2h pour faire 30 km… Nous profitons alors pour tester la fonction conduite assistée ProPilot. Très présent sur les grandes berlines et autres SUV, il est bien agréable d’avoir ce type d’équipement sur une citadine, qui est censée passer plus de temps dans les embouteillages qu’une routière ! La fonction est d’autant plus plaisante que les Japonais conservent leur file dans les embouteillages. Il y a aussi moins de scooters ou de motos, et si les 2 roues roulent en inter file, ce n’est qu’entre la première et la deuxième voie. Les sièges sont typés confort, 2h d’embouteillage nous font dire que la mousse est un peu trop dure (nous sommes cependant loin de la planche de bois) et que l’assise est trop courte pour nos gabarits européens. Les accoudoirs de porte et celui au centre sont cependant idéalement positionnés.

Essai Nissan Sakura Compteur 02

Sakura : l’histoire commence

Une fois la visite au Nissan Garage Heritage faite (la Sakura ne fait pas encore partie de la collection), dont nous vous partagerons nos photos prochainement, il est temps de retourner au siège monde de Nissan. Heureusement, la circulation est bien moins chargée dans ce sens (elle l’est toujours dans l’autre). Nous restons sur le mode éco bien que nous puissions enfin dépasser les 60 km/h. C’est à partir de 70 km/h que le silence de la Nissan Sakura appartient au passé. Les bruits de roulement deviennent assez présents. Au-delà de 100 km/h, les bruits d’air commencent à prendre le dessus (la Nissan Sakura est limitée à 130 km/h). Il faut alors parler un peu plus fort mais sans exagération pour se faire entendre de son passager. Et si vous préférez écouter de la musique, la qualité sonore est d’un bon niveau.

Le chemin de retour sera ponctué par 2 péages, l’un bon marché (environ 1,50 €) l’autre bien plus onéreux (env. 15€). Nous payons classiquement en cabine de péage contrairement à la majorité des Japonais qui ont un badge de télépéage ETC (nous y reviendrons dans un prochain article), il faut donc accélérer fortement pour se remettre à la vitesse du trafic.
Même en mode éco, l’accélération nous permet d’atteindre la bonne vitesse de croisière sans gêner les autres usagers.

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Quelques heures de printemps

La journée est passée vite, et il est temps de faire une pause pour admirer la Sakura. Côté ligne, elle a été dessinée sous la contrainte du format Keijidōsha : 339,5 cm et 147,5 cm de large et une hauteur de 165,5 cm (la catégorie est limitée à 200 cm de haut !). C’est inhabituel pour nous européens, cependant, les designers ont fait du bon travail avec une ligne somme toute élégante. Assez fidèle au concept-car de 2019, la Nissan Sakura reprend la dernière signature lumineuse de la marque et la mise à jour de son logo qui commencent à se rependre dans la gamme, Nissan Ariya en tête.

Notre modèle se présente avec la teinte rose fleuri donc associée au pavillon noir. Une ligne partant de la base du montant pour terminer en haut du montant C de couleur or rosé habille le profil, mais n’est qu’un simple film apposé, espérons que Nissan a bien choisi le matériau pour sa durabilité ! Les roues nous paraissent minuscules, mais elles taillent du 15’’ qui n’était pas si rare dans nos paysages automobiles il y a quelques années. Les belles jantes 4 branches striées sont en série sur notre version (jante 14’’ sur la version de base).

Une Nissan a fait le printemps

A l’intérieur, c’est ambiance Zen épurée. Sur les contre-portes, nous retrouvons le motif des jantes. Mais la poignée d’ouverture dénote par sa simplicité inspiré des années 80. Pour la planche de bord, c’est un élégant mélange de simplicité japonaise et de technologie. Le compteur digital (7’’) s’allume avec un animation sympathique et sonore. Il est relié par une bande horizontale noire laquée à l’écran central un peu plus grand (9’’). La planche de bord continue sur le thème de l’horizontalité, avec beaucoup de tissus, au-dessus de la ligne d’aérateur.

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Au centre, le petit levier de vitesse tombe bien sous la main à proximité du volant. Toute la console est laquée avec des touches tactiles pour la plupart d’entre-elles. Pensez à avoir un chiffon sous la main. Pas de problème côté rangement, il y a deux petites boites à gants côté passager. Une sous la forme d’un tiroir où nous avons glissé une boite de Pocky (la marque originale que nous connaissons en France sous le nom de Mikado) et une boite à ouverture traditionnelle qui permet d’y glisser au moins une bouteille d’eau de 50 cl.

Le plein de détail à bord de la Sakura

Sur la console passager, Nissan a pensé à équiper la Sakura d’un crochet pour y suspendre un sac. Un emplacement pour charger par induction un téléphone, accompagné de 2 prises USB (A et C) et d’un autre emplacement modulable pour le téléphone du passager par exemple. La console accueille un porte-gobelet et un second se situe à droite du beau volant 2 branches. En dehors du fait de s’habituer au volant à droite, avec les impacts sur le levier de vitesse, l’ergonomie est assez vite intégrée. Seul le bouton start est un peu éloigné et horizontal. Nous avons déjà parlé des sièges, complétons ici qu’ils sont à réglages manuels mais que celui du conducteur est aussi chauffant, tout comme le volant. Les hivers sont froids au japon.

Cependant, la Nissan Sakura n’est disponible qu’en 2 roues motrices. Et aussi en deux finitions X (base) et G. Une version d’entrée de gamme « S » avait été annoncée lors de son lancement, mais n’est pas disponible pour le moment. La Nissan Sakura est victime de son succès, et la marque a dû mettre en pause la prise de commande à l’autonome pour honorer la production, qui a pourtant été portée à 70 000 exemplaires par an ! Heureusement, pour simplifier la production, une seule motorisation équipe les deux versions disponibles : le moteur MM48 qui propose 47 kW (64 ch) de puissance, et 195 Nm de couple. La Nissan Sakura est un peu lourde pour son gabarit : 1290 kg en poids total.

Nissan Sakura, présentation de la gamme

Le premier niveau de base X est proposé à 2 548 700 ¥, soit 18 205 € (au cours de 140 ¥ pour 1 € – pour information), propose les principaux équipements suivants :

  • Jantes alliages 14’’
  • Phares et feux LED
  • Compteur à écran LED 7’’
  • Vitres électriques a impulsion
  • Climatisation automatique et pompe à chaleur
  • Kit anti-crevaison
  • Freinage d’urgence, alerte de sortie de voie, avertisseur anticollision
  • Lecteur de panneau de signalisation
  • Hifi 2 haut-parleurs
  • Chargeur 2,9 kW
  • Intérieur ambiance claire

Des équipements déjà très satisfaisants. Ayons en tête que l’automobile est taxée à hauteur de 10% au Japon contre 20% en France, l’équivalent ici de la Nissan Sakura X serait donc de 19 860 €. Cette finition est disponible avec 6 couleurs unies, et 4 couleurs bitons. La finition G, celle que nous essayons, ajoute 5 couleurs biton et débute à 3 040 400 ¥, soit 21 717 € (ou 23 691 € à taxe équivalente) et propose en plus :

  • Nissan Connect avec écran 9’’
  • Décoration cuivre intérieur et extérieur
  • Élargisseurs d’aile (gris ou noir selon teinte)
  • Clé main-libre
  • Hifi 6 haut-parleurs
  • Lecteur de carte ETC (nous y reviendrons dans un autre article)
  • ProPilot (conduite semi-autonomie)
  • Siège conducteur et volant chauffants
  • Intérieur ambiance foncée

Un cerisier haut en couleur !

La Nissan Sakura est disponible en 6 teintes unies :

  • Noir
  • Argent Sterling
  • Blanc nacré (1)
  • Bleu Sorbet (1)
  • Rouge étincelant (1)
  • Brun cendré (1)

Elle est aussi disponible en couleur biton sur le finition X :

  • Rose fleuri et Noir (4)
  • Bleu Sorbet et Gris Titane (5)
  • Cuivre lever du soleil et Noir (5)
  • Blanc nacré et gris titane (5)

La finition G ajoute :

  • Rouge étincelant et noir (2)
  • Gris Titane et noir (2)
  • Blanc Nacré et noir (2)
  • Perle vanille givré et noir (3)
  • Bleu sorbet et noir (3)

Toutes ne sont pas de série, il y a 5 niveaux de coût :
(1) 33 000 ¥ ou 236 €
(2) 66 000 ¥ ou 471 €
(3) 77 000 ¥ ou 550 €
(4) 82 500 ¥ ou 589 €
(5) 93 500 ¥ou 668 €

Nissan Sakura, équipée pour les 4 saisons

Notre véhicule du jour était équipé en option de :

  • La peinture Rose fleuri et pavillon noir – 82 500 ¥ ou 589 €
  • Abonnement Nissan Connect – 7 920 ¥ ou 57 € par an
  • Pack intérieur en tissu clair – 44 000 ¥ou 314 €
  • Pack antibrouillard LED avant / arrière, dégivreur d’essuie glace – 82 500 ¥ ou 580 €
  • Stationnement ProPilot – 55 000 ¥ ou 393 €
  • Chargeur induction – 34 800 ¥ ou 249 €
  • Tapis de sol – 24 800 ¥ ou 177 €
  • Jantes alliages 15’’ – 22 000 ¥ ou 157 €

Chère Nissan Sakura… ?

Notre Nissan Sakura est donc proposée à 3 393 920 ¥ ou 24 242 €. A comparer avec une Renault Twingo E-Tech Electric Équilibre (2nd niveau de finition) proposée en France à 26 550 €, il est vrai taxée à 20% (26 446 € sera la prix de notre Nissan Sakura taxée à 20%). A noter que la Renault Twingo est proposée au Japon seulement en version thermique.

La Mitsubishi EK X EV, qui partage la plate-forme et la motorisation est proposée sensiblement moins cher que la Nissan Sakura, sans être aussi bien équipée, que ce soit en version d’entrée de gamme « G » à 2 398 000 ¥ qu’en haut de gamme « P » à 2 932 6000 €. Elle partage aussi une distinction : elles ont été toutes deux élues voiture de l’année au Japon 2022/2023. Pour clore la comparaison, sachez que le prix de la Nissan Days, sœur thermique de la Sakura, est proposée entre 1 384 900 ¥ à 1 773 200 ¥ (9 892 à 12 666 €). Le passage du thermique à l’électrique double presque le prix de la voiture, même si une partie de l’écart s’explique aussi par le nombre d’aides à la conduite.

Ou très chère Sakura ?

Pour les voitures électriques, le Japon annule la taxe sur le poids, soit 7 500 ¥ (53,57 €) sur notre Nissan Sakura. Cependant, les frais totaux de départ s’élèvent à 84 994 ¥soit 607,10 €. D’autres aides d’État voire de collectivités locales permettraient d’attendre près de 7 000 € d’avantages fiscaux. Pas de quoi compenser l’écart avec son équivalent thermique. Si vous n’avez pas assez dépensé, Nissan propose également d’autres accessoires comme des coques de clés colorées, un désodoriseur ou câble permettant d’alimenter des appareils électroménagers pour vos piqueniques

Côté consommation, Nissan indique en cycle mixte WLTC 124 Wh/km. Eh oui, les Japonais ne calculent pas comme nous ! Un simple multiplication nous donne une consommation de 12,4 kWh/100 km ! Soit une autonomie de 180 km. Quant à nous, sur notre trajet de 3954 à 4034 km, soit un trajet de 80 km. Nous avons utilisé 54 % de la batterie, soit environ 10,8 kWh soit 13,5 kWh/100 km. Une surconsommation de 8,9 % par rapport au cycle, pas mal !

Nissan Sakura, on la veut !

Une journée n’est pas toujours suffisante pour tester une voiture, d’autant plus quand on l’essaye dans des conditions particulières : volant à droite, environnement et conditions de conduite différentes… Mais c’est suffisant pour nous dire qu’elle aurait toutes ses chances chez nous. Elle est compacte, idéale en ville, mais le serait aussi sur nos routes de campagne ou de montagne. L’intérieur est aussi très agréable, plus spacieux qu’on ne pourrait le croire, avec une modularité avancée du compartiment arrière. A l’heure de la disparition chez la majorité des constructeurs du segment A, on rêve de voir des keijidōshas dans nos rues. Et en premier lieu cette Nissan Sakura. Ce n’est peut-être pas la plus rigolote des kei, mais sa présentation pourrait plaire, ses prestations correspondent à l’usage de nos villes encombrées. Et si les prix restent dans la fourchette de ce que propose Nissan au Japon, elle pourrait être bien placée sur nos marchés. Alors Nissan, prêt à sauter le pas ?

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En bonus, si vous êtes fan des voitures en papier, vous pouvez télécharger le patron pour monter votre propre Nissan Sakura ici !

Crédit photos : Guillaume AGEZ, Nissan, Mitsubishi

Autres clichés de la Nissan Sakura :

Guillaume Agez