Le Nouvel Automobiliste
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BMW M6 E24 Ottomobile

Le fabricant Ottomobile a présenté il y a quelques semaines une BMW M6 E24 au 1/18ème. Cette dernière se distingue par sa définition qui correspond à un modèle diffusé sur le marché nord-américain. La voici présentée en détail !

L’histoire de la BMW M6 E24

La BMW Série 6 E24 est apparue en 1976. Coupé luxueux, elle succède aux célèbres BMW 2500, 2.8 et 3.0 CS (E9). Dessinée par le français Paul Bracq et son équipe, la Série 6 se distingue par son style racé et élégant caractérisé par sa calandre inversée qui puiserait son inspiration d’un nez de requin.

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BMW E24 630CS (photo BMW AG)
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BMW E24 630CS (photo BMW AG)

Si la BMW Série 6 reprend la plate-forme et les trains roulants de la Série 5, elle s’intercale dans la gamme entre cette dernière et la Série 7 qui apparaitra un an plus tard.

Après les 630CS et 633CSi des débuts, une 635CSi équipée d’un moteur 6 cylindres de 218 chevaux apparait en 1978.

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BMW E24 635CSI (photo BMW AG)

En 1982, la Série 6 évolue fortement avec l’adoption des liaisons au sol plus modernes de la toute nouvelle Série 5. En septembre 1983, la Série 6 adopte sous son capot le superbe moteur 6 cylindres de 286 chevaux provenant de la mythique BMW M1. C’est la M635CSi.

En utilisation courante, la M 635 est l’un des coupés les plus agréables du moment. Sa suspension, bien qu’assez ferme, demeure confortable, l’habitabilité est bonne pour un 2 + 2, le niveau sonore demeure raisonnable en toutes circonstances et l’agrément de conduite est indiscutable.

Jean-Pierre Malcher, l’Action Automobile et Touristique n°280 publié en juillet 1984 
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BMW E24 M635 et M1 (photo BMW AG)

Voici ce que le pilote essayeur Jean-Pierre Malcher écrivait à son sujet dans le numéro 280 de l’Action Automobile et Touristique publié en juillet 1984 : « Magnifique à regarder, enthousiasmant à écouter, enivrant à utiliser, le moteur de la M635 est véritablement une œuvre d’art. Il diffère du 3,5 | de la 635 12 soupapes non seulement par sa culasse, mais aussi, notamment, par son vilebrequin. […] La puissance développée atteint 286 ch DIN à 6 500 tr/mn au lieu de 218 ch à 5 200 pour la 635 « normale ». […] La puissance est transmise aux roues par l’intermédiaire d’une boîte à 5 rapports et d’un différentiel autobloquant. […] Les freins, dotés en série donc du système antiblocage ABS, font appel à des disques ventilés pour les 4 roues avec étriers ATE 4 pistons à l’avant. Sur le papier, ces freins paraissent à la hauteur mais nous verrons cependant qu’en utilisation sportive ils rendent l’âme assez rapidement comme cela avait été le cas avec le coupé M1. »

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AAT 280 juillet1984

Dénommée M635CSi en Europe, la sportive de BMW prenait le nom de M6 au Japon et en Amérique du Nord. En complément de la M6, une version dénommée L6 à la mécanique semblable mais équipée d’une boîte automatique était disponible en Amérique du Nord.

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BMW E24 M635 (photo BMW AG)

En 1987, les pare-chocs sécuritaires de la Série 6 nord-américaine sont montés d’office sur tous les autres marchés où elle est commercialisée. C’est la dernière évolution marquante que connaitra cette voiture emblématique avant l’arrivée, en 1989 de sa remplaçante, la BMW Série 8 (E31).

La BMW M6 E24 d’Ottomobile

Le célèbre fabricant français Ottomobile vient de présenter une BMW Serie 6 E24 assez particulière. Il s’agit en effet d’une version M6 produite pour le marché nord-américain et reconnaissable, entre autres, à ses pare-chocs plus volumineux que ceux que nous connaissons en Europe.

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Réalisée en résine, ce qui signifie qu’elle ne dispose d’aucun ouvrant fonctionnel, cette miniature est assemblée avec soin et présente une belle finition. Nous retrouvons, comme sur tous les modèles réalisés pas Ottomobile une peinture bénéficiant d’une belle profondeur.

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De nombreuses pièces rapportées sont intégrées à la carrosserie et Ottomobile n’a pas oublié les détails spécifiques aux modèles nord-américains à l’instar, notamment, du troisième feu stop qui, à l’époque, était interdit en Europe !

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Bien qu’il ne soit pas possible d’ouvrir les portières, nous pouvons néanmoins admirer au travers des vitrages le très bel habitacle de couleur beige de la jolie Béhème.

Malheureusement, ce bilan élogieux est terni par quelques détails. Si la ligne semble de prime abords fidèle, l’avant de cette M6 me parait très massif et peu réaliste. Cela n’est pas lié au pare-chocs plus imposant mais plutôt à l’aspect légèrement plongeant de ce dernier.

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Vu de profil, cette M6 est légèrement plus haute à l’arrière et cet effet est renforcé par l’inclinaison du pare-chocs avant. La calandre me parait également légèrement disproportionnée…

Ottomobile s’est également loupé sur la taille de la plaque d’immatriculation disposée à l’avant. Cette dernière ne reprend pas la taille particulière des plaques US. Le fabricant aurait également pu aller plus loin en disposant sur son modèle une reproduction d’une vraie plaque américaine comme le fait Norev sur ses Mercedes US.

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Pour conclure

Je suis un vrai fan des voitures européennes diffusées aux US. Avec leurs gros pare-chocs elles ont en effet un charme particulier que certains détestent d’ailleurs ! J’avais vraiment hâte de découvrir cette M6.

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Vous l’avez compris, je n’ai pas été complètement emballé par ce modèle. La 635CSi réalisée par Minichamps il y a quelques années est selon moi bien plus réussie ! Elle ne dispose malheureusement pas des pare-chocs US…

BMW M6 E24 Ottomobile – ref.: OT1018


Pour aller plus loin…

Le guide des BMW Série 5, 6, 7, 8, M1 et Z8 – vol.2

Edité par Auto Forever, ce livre est dédié aux BMW Série 5, 6, 7, 8, M1 et Z8 produites de 1972 à 2004.

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Comprenant 416 pages, 783 photos et 170 illustrations, ce livre est une véritable bible. A l’instar du premier volume, le lecteur découvrira pour chaque véhicule sa genèse et son développement commercial dans le monde entier. Les versions conçues par Alpina et les prototypes dérivés tel que la Série 6 cabriolet figurent également dans l’ouvrage.

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Enfin, l’auteur n’oublie pas de présenter la carrière sportive de ces belles allemandes. Il nous apporte également quelques anecdotes et témoignages de propriétaires de ces véhicules.

Un livre qui séduira sans nul doute les passionnés de la marque à l’hélice et tous ceux qui souhaitent en savoir sur ces belles automobiles.

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Cette présentation de la BMW M6 réalisée par Ottomobile est à retrouver dans le numéro 100 du magazine spécialisé MINAUTOmag’. Ce dernier est disponible sur le site de l’éditeur ainsi que dans certaines boutiques spécialisées.

📸BMW AG / Archives de l’auteur / Le Nouvel Automobiliste

Guillaume Billaroch

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