Toutes les Kei Cars du Japon !  

Cet article est le quatrième d’une série sur l’automobile au Japon. Nous vous donnons rendez-vous deux fois par mois pour découvrir une nouvelle facette du pays avec nous.

2 semaines après vous avoir conté l’histoire des Keijidōsha, voici venu le temps de compter les protagonistes du marché des Kei Cars, l’autre nom populaire des Keijidōsha. Cette catégorie représente désormais 40% du marché japonais. Une part presque XXL pour ces modèles taille XS ! Alors que les modèles plus grands sont pour la plupart désormais exportés sur nos marchés, les Kei Cars sont presque inconnues chez nous. Une des particularité, c’est aussi qu’elles sont majoritairement disponibles en 2 ou 4 roues motrices pour un millier d’euros supplémentaire. Nous allons aussi vous présenter les Keitora, qui sont les utilitaires en format Kei !

Les Kei Car, marque par marque

Nous allons faire simple pour vous présenter les différents modèles, nous vous les présentons par marque, et nous conservons la même structure pour chacune d’entre elle : de la berline au monospace, pour terminer sur les utilitaires ou modèles spécifiques. Une chose est sûre, nous n’allons pas vous répéter leur taille, elles poussent dans les derniers retranchement le limite de 340 cm de long par 148 cm de large. De même côté moteur, toujours coté à moins de 660 cm³. Côté prix, nous conservons la conversion d’1 € pour 140 ¥, même si le cour est plus proche des 143 ¥ lors de la publication de cet article. Toutes les marques japonaises ont investi ce marché, à l’exception d’Isuzu qui se limite à la production de pick-up en véhicule particulier. 

Caterham

Commençons par la plus improbable des kei Cars : la Caterham 170S. C’est aussi la plus chère : 41 250 €, mais n’oublions pas qu’elle n’est pas assemblée au Japon contrairement aux autres Kei Cars. C’est d’ailleurs un peu une Kei Car par défaut, du fait de sa compacité initiale qui a nécessité peu d’adaptation (310 cm de long, 147 cm de large contre 338 x 158 cm sur la Caterham super Seven). Pour passer sous la barre des 660 cm³, Caterham a été piocher dans la gamme Suzuki, mais exceptionnellement, son moteur délivre la puissance de 85 ch, alors la catégorie se limite à 64 ch, plus par correction qu’obligation !

Daihatsu

Daihatsu est le plus ancien constructeur automobile. Créé en 1907, Daihatsu début dans la fabrication de moteurs, pour se lancer sur le marché du Tricycle. C’est en 1951 que Daihatsu se lance sur le marché automobile (toujours avec 3 roues). En 1967, Toyota prend le contrôle majoritaire de la marque et se concentre depuis désormais sur la catégorie des Kei Cars (même si sur l’archipel la Toyota Camry se décline en Daihatsu Altis, parmi d’autres modèles). La marque ne doit pas vous être totalement inconnue, elle fut distribuée en France jusque 2013. En 2016, Toyota prend le contrôle de Daihatsu à 100 %.

Daihatsu Mira E:S

La Daihatsu Mira E:S est la voiture particulière la plus accessible du marché, proposée à partir de 6 144 € en version « B », elle annonce une consommation de 4 l/100 km WLTC (merci à son poids de 670 kg et à sa hauteur limitée à 150 cm). Elle n’est disponible qu’en boite CVT, avec un petit 3 cylindres de 49 ch mais la particularité est la possibilité d’avoir déjà accès à une version à 4 roues motrices (7 087 €). Pour cette version d’accès, la présentation est simple, mais dispose déjà d’une climatisation manuelle. La gamme de teinte est réduite : blanc, gris clair ou bleu clair ! La présentation et l’équipement s’améliorent au fur à mesure de la montée en gamme :

• L (6 380 €) avec l’ajout d’enjoliveur, un choix de teinte plus large…
• X (7 872 €), la planche de bord devient bicolore, le choix de teinte est élargi
• G (8 800 €), la climatisation devient automatique, les jantes passent à l’aluminium…

Nous laissons de côté les série spéciale et dérivé société ! La version actuelle a été présentée en 2017 avec une mise à jour en 2020. 

Daihatsu Mira Tocot

Non, il n’y a pas d’erreur sur le nom du modèle, il ne s’agit pas d’un tacot, mais bien d’une Mira Tocot ! Présentée en 2018, son look au volume simple hésite entre le style désuet et rétro ! La présentation est plus avenante que la Daihatsu Mira E:S, légèrement plus puissante (52 ch !) et le prix s’en ressent : 8 305 € en finition L, elle passe à 8 957 € en finition G. Dans les deux cas, l’intérieur présente une planche de bord bicolore, mais aussi une sellerie bicolore, avec des assises plus foncées que les dossiers. Le finition G ajouter des surpiqûres mais aussi la climatisation automatique et l’accès à des couleurs bitons pour l’extérieur (pavillon, calandre)

Daihatsu Cast Style

Cette Daihatsu Cast Style assume son côté rétro, et pourrait même chercher une source d’inspiration chez une célèbre mini britannique dont nous tairons le nom ! 3 niveaux de finition sont disponibles : X (9 389 €), G (10 020 €) et G Turbo (10 803 €). Vous l’aurez deviné, la finition G Turbo signifie que le moteur est équipé d’un Turbo permettant de passer la puissance de 52 à 64 ch ! La Daihatsu Cast Style se décline en de nombreuses séries spéciales avec des matériaux intérieurs spécifiques. Petit précision, la Daihatsu Cast Style atteint 160 cm de haut (+ 10 cm par rapport à la Mira E:S)

Daihatsu Taft

Le Japon n’échappe pas à la mode des SUV, les Kei Cars non plus. Le Daihatsu Taft a enrichi le catalogue dès 2020, inspiré du concept WakuWaku présenté au salon de Tokyo en 2019. Le Daihatsu Taft assume son look baroudeur, qui n’est pas vain quand il est équipé de la version 4 roues motrices. Il propose les même moteurs que le Daihatsu Cast Style, et son look peut franchement évoluer avec les pack Venture qui lui ajoute une fausse calandre chromé ! Il se décline en version X et G, avec ou sans turbo, il est proposé à partir de 9 428 € pour atteindre 12 885 € en 4 roues motrices en série spéciale « Dark Chrome Venture ». 

Daihatsu Move

Son nom vous rappelle quelque chose ? Et oui, le Daihatsu a été proposé en Europe, mais ses lignes se sont adoucies depuis. Si son look peut rappeler certains monospaces, sa hauteur de 163 cm est encore raisonnable. La version Move « tout court » constitue le modèle d’accès (8 108 € en prix de départ) et se décline en finition L et X, elles-mêmes déclinées en différentes nuances. 

Daihatsu Move Custom

Les Japonais ont l’art et la manière de décliner leur modèle. Si la base est la même que le Daihatsu Move, sa déclinaison Custom change de philosophie par son look (avec une cellule central y compris ailes identique) et le rend un peu plus sérieux, moins sympathique. Le prix s’en ressent, la gamme est proposée à partir de 10 135 € mais avec seulement deux finitions « hautes », X et RS. Eh oui, une version sportive : nous pouvons bouger plus vite en Move !

Daihatsu Move Canbus

Quand l’un s’inspire de référence anglaise, l’autre s’inspire d’un modèle germanique. Daihatsu Move Canbus fait très Combi, surtout dans sa version bicolore. Décliné en 3 finitions, il est disponible à partir de 10 450 €. Quand il est bicolore, l’intérieur se présente en teinte clair (avec le flanc des sièges assorti à la carrosserie) alors qu’en monocolore, l’ambiance intérieur devient chocolat aves des sièges bleu jean. 

Daihatsu Tanto

La Daihatsu Tanto améliore la sensation d’habitabilité du Move en avançant le positionnement de son pare-brise, et surtout en prenant de la hauteur pour atteindre entre 176 et 178 cm de haut. Son look simple et attendrissant date de 2019 avec l’apparition de la 4^e génération. Proposé avec ou sans turbo, il se décline en finition L ou X. Son prix d’appel est de 9 535 €. Son style n’a pas évolué depuis son lancement, la finition X se distingue par sa calandre rapportée peinte en noire.

Daihatsu Tanto Custom

Oui, le Tanto peut-être tantôt joyeux et tantôt sérieux dans sa version Custom, surtout depuis qu’il a abandonné ses rondeurs avec le restylage de 2022. Plus haut-de-gamme, il se décline en finition X (12 635 €) et RS (13 121 €).

Daihatsu Tanto FunCross

Dernier né de la gamme, le Daihatsu Tanto FunCross ajoute un look SUV au Tanto depuis 2022. Plus haut, il gagne 3 cm sans changer de garde au sol : tout se joue avec les barres de toit ! Il remplace de fait la Daihatsu Wake qui a terminé sa carrière l’an passé. Outre son look extérieur, l’intérieur se la joue camouflage noir avec des touches d’orange. Il est proposé à partir de 12 060 €.

Daihatsu Copen

Gardons-nous le meilleur pour la fin ? La réponse est oui avec le Daihatsu Copen. Le nom ne vous est pas étranger, il fût proposé dans la gamme Européenne de Daihatsu. La version actuelle a été présentée en 2014, conserve le principe de toit rigide escamotable et se décline en 4 looks :

• Copen Robe
• Copen Xplay, au style manga / SUV
• Copen Cero, au look rétro
• Copen GR Sport, la sportive

A part le GR Sport, elle se décline en version de base ou S, et propose 3 ambiances intérieures : noir, beige ou rouge, la versions S ajoute un look un peu plus sportif et des sièges baquets. Côté moteur, pas de différence entre les 4 versions, le moteur est poussé au maximum de 64 ch selon la recommandation de la catégorie. La Daihatsu Copen est aussi la seule gamme de la marque à ne pas être déclinée en 4 roues motrices. La gamme de prix commence à 13 490 € pour atteindre les 17 015 €… une voiture plaisir à prix d’ami. 

Autre spécificité de la Daihastu Copen, la possibilité en version GR Sport de passer de la boite CVT à une boite manuelle à 5 rapports. Étrangement, l’option est plus chère que la base CVT : + 385 €… et oui, même les options sont abordables !

Daihatsu Hijet (Cargo)

Avez-vous en tête le Piaggio Porter ? Il s’agit en fait du Daihatsu Hijet de 7^e génération. Au japon, nous sommes déjà à la 11^e génération depuis fin 2021.C’est un petit véhicule utilitaire proposé à partir de 7 464 € (boite manuelle). Haut de 189 cm, sa hauteur de chargement atteint 125 cm, mais surtout, la longueur de chargement est au maximum de 196 cm, pas mal pour un véhicule de moins de 340 cm ! Coté moteur, 2 puissances sont proposées : 46 ch et 64 ch. Petite précision : les roues vous semblent petite, elles le sont : les jantes mesurent 12 pouces de diamètre ! Le Hijet se décline aussi en Pick-up en cabine 4 portes. 

Daihatsu Atrai

Difficile de le différencier du Hijet Cargo, et pourtant, le Daihatsu Atrai peut être interprété comme la version VP. Il se reconnait de face à sa calandre noire, et il permet d’accéder à la version « RS », plus haute de gamme à défaut d’être plus sportive. Il est disponible à partir de 11 157 € en version X. Il peut lui aussi décliné avec version pick-up à cabine 4 portes. L’Atrai n’est disponible qu’en boite CVT contrairement à la version Hijet Cargo disponible en boite manuelle.

Daihatsu Hijet (Truck)

Alors que les versions van ont abandonné la cabine avancée, ce n’est pas encore le cas de la version « Truck ». C’est un peu la version « mini-moi » du « truck » que nous avons tous en tête. Il se décline en version simple cabine et cabine approfondie. Il a surtout un prix d’appel incroyablement bas de 3 871 € (6 121 € en boite CVT) et un nombre de bennes adaptable à vos envies.

Honda

Honda est le seul constructeur qui développe ses propres Kei Cars sans en partager leur base avec un autre constructeur. Ça lui réussit bien car le Honda N-Box est non seulement le plus vendue des Kei Cars, mais c’est aussi tout simplement la voiture la plus vendue au Japon ! Pourtant, Honda se positionne un peu plus haut-de-gamme que ses concurrents ! Aujourd’hui, la particularité des Kei Cars de Honda, c’est que leur nom commence par N- ! Voici les modèles :

Honda N-ONE

Inspirée de la petite N360 de Honda (1976 à 1972), le Honda N-ONE ne tombe pas dans le cliché total du look rétro. La Honda N-ONE a été présentée en 2012, et a été mise à jour en 2020 (intérieur et face avant principalement, et l’arrivée d’une boite manuelle à 6 rapport sur la version RS). 

Comme nombre de Kei Cars, la Honda N-ONE est proposé en 2 et 4 roues motrices, en 4 niveau de finition et 2 moteurs :

• Original – 11 424 € (moteur 58 ch)
• Style + Urban – 11 998 € (intérieur décor bois, couleurs spécifiques
• Premium – 12 713 € (ambiance noire, jantes aluminium)
• Tourer Premium – 13 499 € (jantes aluminium 16’’, palette au volant, moteur 64 ch))
• RS – 14 284 €

Ajoutez 951 € pour passer en 4 roues motrices, sauf pour la RS exclusivement en 2 roues motrices, en contrepartie, la boite manuelle ne présente pas de surcoût.

Honda N-WGN

Non, nous n’avons pas oublié des voyelles, même si le Honda N-WGN se prononce Honda N Wagon ! Même si son style ne le montre pas, il est plus haut (167,5 cm) que la Honda N-One (154,5). Outre différentes finitions, traction ou 4 roues motrices, le Honda N-WGN se décline en deux styles : Original et Custom. Seule cette dernière offre le choix du moteur 58 ch ou Turbo 64 ch, la présentation Original se contente du plus petit moteur. 

• Originale (G, L et Style + Bitter) : à partir de 9 271 €
• Custom (L ou L Turbo) : à partir de 11 778 €

Honda N-BOX

Le Honda N-BOX est la star du marché Japonais. La seconde génération est apparue en 2017 année où elle est devenue n°1 du marché toute catégorie au Japon (3 ans après avoir pris la tête de la catégorie Kei Cars), place qu’il n’a pas quittée depuis. Le Honda N-BOX a été restylé légèrement en 2020. Le Honda N-BOX a été venu à plus 202 000 exemplaires en 2022. Côté style, il se décline aussi en version original et Custom, avec au total 18 finitions proposées avec 2 moteurs : 

• Original : à partir de 10 348 €
• Custom : à partir de 12 784 €

Honda N-VAN

Le 4^e et dernier modèle de la gamme Kei Cars de Honda n’en est pas moins le moins intéressant. Il a remplacé en 2018 le Honda Vamos, qui était très typé utilitaire. Il reste néanmoins utilitaire dans ses versions de base. La version familiale se présente sous le nom Honda N-VAN + StyleFun avec une banquette arrière un peu plus accueillante et des phares au dessin interne rond. Ce dernier propose aussi le moteur Turbo. La boite manuelle est aussi disponible !

• Honda N-Van : à partir de 9 114 €
• Honda B-Van + Style Fun :  à partir de 11 636 €

Ses flancs striées vous rappelleront peut-être un célèbre utilitaire français, nous y reviendrons prochainement. Honda a aussi annoncé la commercialisation prochaine d’une version électrique.

Honda S660

La Honda S660 a terminé sa carrière en avril 2022, mais nous ne pouvions pas vous en parler, du moins pour le plaisir des yeux !

Mitsubishi

A l’image de Honda, il fut un temps où Mitsubishi se la jouait solo sur les Kei Cars. Mais les choses ont évolué, et en 2010, Mitsubishi et Nissan ont conclu un accord stratégique avec une collaboration sur différents segments, dont les Kei Cars. Il faut croire que cette accord a bien fonctionné puisqu’il a conduit Mitsubishi à intégrer l’Alliance Renault Nissan en 2013. La gamme ne propose pas de petite « berline », contrairement aux concurrents.

Mitsubishi a arrêté de produire ses propres Keitora en 2012 pour reprendre une base Suzuki, à une exception près que nous évoquerons à la fin de la partie dédiée à Mitsubishi.

Mitsubishi eK Wagon

Le Mitsubishi eK Wagon est l’offre d’entrée de gamme de Mitsubishi, et sa présentation s’en ressent. C’est ici la 4^egénération qui a été présentée en 2019. Le style est simple, et ne reprend pas vraiment le style Mitsubishi avec une calandre basique, même si elle est chromée. Il est disponible en version M ou G à partir de 9 468 €, seulement associé au moteur de 52 ch. Disponible en 2 et 4 roues motrices comme toute Kei Car qui se respecte, elle propose une ambiance intérieur beige quand les concurrentes sont souvent noires ! Sa hauteur est de 165 cm.

Mitsubishi eK X Wagon

La recette est simple : prenez un Mitsubishi eK Wagon, étoffez la gamme couleur, ajoutez-lui une face avant caractéristique de Mitsubishi, des barres de toit et un petit look SUV, et vous justifiez l’appellation Mitsubishi eK X Wagon. Il propose une offre moteur supplémentaire : 64 ch. La version M propose une finition simple à partir de 10 450 €, et un choix de couleur limité (l’intérieur est bleu et noir). La version G (11 471 €) permet d’accéder aux teintes bicolores et la gamme T coiffe la gamme (12 071 €). Les 2 versions haute se décline en premium avec l’ajout de la conduite semi autonome, caméra de recul… pour un 1021 € en sus.

Mitsubishi eK X EV

La Mitsubishi i-MiEV que nous avons connu (aussi en Citroën C-Zéro et Peugeot ION), n’a pas eu de remplaçante directe. Ce n’est qu’en 2022 que Mitsubishi a présenté le Mitsubishi eK X EV, reprenant la base et l’esthétique du Mitsubishi eK X Wagon. Les ambiances proposées sont différentes cependant avec la possibilité d’avoir un intérieur beige. Le Mitsubishi eK X EV est le jumeau technique de la Nissan Sakura que nous avons essayé. La gamme est exclusivement proposé en 2 roues motrices, en finition G (18 128 €) ou P (22 008 €) qui ajoute la navigation, des roues 15’’, les arches de roue noires…). Le Mitsubishi eK X EV a été élue voiture de l’année, conjointement avec Nissan.

Mitsubishi eK Space

Nous prenons un peu de hauteur avec le Mitsubishi eK Space car il culmine à 178 cm de haut ! La seconde génération a été présenté en 2020, et à l’image de la Mitsubishi eK Wagon, sa présentation est simple et la calandre n’est pas rattachée à l’identité de style de Mitsubishi. Elle est disponible en version M (9 994 €), G (11 016 €) et T (11 992 €).

Mitsubishi eK X Space

Le Mitsubishi eK X Space est au Mitsubishi eK Space est ce qu’est le Mitsubishi eK X Wagon au Mitsubishi eK Wagon, le même voiture mieux présenté au look SUV et à la calandre typé Mitsubishi. Il avait été présenté en tant que concept au Salon de Tokyo en 2019 pour être commercialisé en 2020.Côté intérieur, quand le Mitsubishi eK Space joue les teintes clair, le Mitsubishi eK X Space ose les teintes chocolats. Il est décliné en finition M, G, G Plus Edition, G Premium, T et T Premium, de 11 285 € en finition M 2 roues motrices à 15 714 € en finition T premium 4 roues motrices.

Mitsubishi Delica Mini

Ce sera la grande nouveauté 2023 dans la catégorie des Kei Cars de la gamme Mitsubishi : la Mitsubishi Delica Mini. Inconnu chez nous, le Mitsubishi Delica est un grand monospace tout-terrain. Il faut cependant le voir comme un dérivé de la Mitsubishi eK X Space qui pourrait à terme le remplacer, du moins sur une partie de la gamme. Il sera proposé en motorisation hybride turbo 63 ch et transmission intégrale mais aussi en 2 roues motrices à partir du mois de mai. Les prix du Mitsubishi Delica Mini n’ont pas encore été communiquée.

Mitsubishi Town Box

Le Mitsubishi Town Box est dérivé de la Suzuki Every. Une Keitora en version civile. Disponible en version G ou G Spécial, à partir de 12 705 €. 

Mitsubishi Minicab Van

C’est la version utilitaire de la Mitsubishi Town Box, donc ici aussi un dérivé de Suzuki Every. Disponible à partir de 7 394 €.

Mitsubishi Minicab Van

Ici aussi, le Mitsubishi Minicab Van est dérivé d’un modèle Suzuki : le Carry.

Mitsubishi Minicab MiEV

L’histoire du Minicab est un peu étrange sur ces dernières années. Apparu en 1999, la 6^e génération de Minicab a vite connu un dérivé MiEV, électrique. D’abord testé en 2010, ses ventes ont commencé début 2013. Cependant, si les versions essences ont laissé place à des dérivés Suzuki l’année suivante, la production de la version Minicab i-MiEV a continué en pointillé jusqu’à aujourd’hui. Le 17 février, Mitsubishi a annoncé un complément de la fabrication du Minicab-MiEV, cette fois en Indonésie pour le marché local. Il propose 41 ch de puissance pour un couple 196 Nm. Son autonomie est annoncée pour 110 km mais se objectif se concentre beaucoup sur la livraisons du dernier kilomètre, c’est donc largement suffisant. Il est proposé au prix de 17 364 € au Japon, et annonce une autonomie de 150 km. 

Nissan

Nissan est arrivée tardivement sur le marché des Kei Cars (en mettant de côté l’ère Datsun). C’est en 2001 que Carlos Ghosn annonce un accord avec Masao Toda président de Suzuki à l’époque, le leader du segment. Les premiers modèles sont commercialisés dès 2002. Mais en 2010, changement de partenaire avec cette fois Mitsubishi. Mais Suzuki est revenu comme fournisseur dès 2014 pour les Keitora. En 2022, Nissan a lancé son premier modèle côté carrosserie et intérieur, mais la base est toujours Mitsubishi : la Nissan Sakura. Une réussite, puisqu’elle a été conjointement été élue voiture de l’année.

Nissan Dayz

La Nissan Dayz est dérivée du Mitsubishi eK Wagon. Elle présente aussi 2 visages, plus simple dans sa version X (9 892 €) ou avec une calandre beaucoup plus expressive et des équipement plus haut de gamme dans son dérivé Highway Star (en version X pro Pilot (12 084 €) et G Turbo (12 666 €)).

Nissan Roox

Le Nissan Roox est un dérivé du Mitsubishi eK Wagon. Lui aussi a 2 visages, une face avant simple dans sa version X (11 385 €) et là aussi une calandre plus impressionnante dans son dérivé Highway Star (13 506 € en version X ou 13 986 € en version G).

Nissan Sakura

Nous vous proposons de découvrir ou redécouvrir notre essai où nous avons déjà détaillé la gamme. 

Nissan NV100 Clipper Rio

Eh oui, nous avions les NV200, 250, 300 ou 400 en France, au Japon Nissan propose le NV100. C’est donc un dérivé de la Nissan Every. A partir de 12 713 €.

Nissan NV100 Clipper 

Sans le nom Rio, le Nissan NV100 signifie que c’est la version utilitaire.

Nissan NT100

NV était pour Nissan Van, NT est pour Nissan Truck. Malgré tout, le Nissan NT100 est aussi un dérivé du Suzuki Clipper. C’est pourtant le seul dérivé de tous les dérivés du Suzuki Carry qui possède sa propre calandre.

Subaru

Subaru pioche ses modèles dans le catalogue de la gamme Daihatsu, comme le fait Toyota. Mais les 2 marques ont la bonne idée de ne pas piocher tous les mêmes modèles et en réserve l’exclusivité de certains à Daihatsu. Subaru a longtemps fabriqué ses propres Kei Cars. Vous avez surement en tête la célèbre Subaru 360, et si ce n’est pas le cas, on vous remet une petite photo. Mais l’insuccès des Subaru R1 et R2 dans les années 2000 suivi d’une première génération de Pleo en demi-teinte, a poussé Subaru à ne plus produire ses propres modèles dès 2009 pour les utilitaires (Subaru Sambar que nous avons connu sous le nom Vanille) et 2010 pour les voitures. Voici à quoi ressemble désormais la gamme Kei Cars de Subaru

Subaru Pleo +

Vous l’aurez reconnue, la Subaru Pleo + est dérivé de la Daihatsu Mira E:S, avec juste un jeu de badge les différenciant. Disponible en version F, L et G, elle est proposée à partir de 6 930 €. Un prix d’appel plus élevé que sa jumelle mais avec un équipement plus complet en base.

Subaru Stella

Non, ce dérivé de Daihatsu Move ne carbure pas à la bière ! La Subaru Stella est proposée en 2 finition, L et G, à partir de 8 580 €.

Subaru Stella Custom

Vous attendiez une variante Artois ? Perdu, la Subaru Stella se décline en Stella Custom. Là aussi, juste un jeu de logo la distingue de sa sœur Daihatsu. Une seule finition, la R, disponible contre 10 842 en 2 roues motrices ou 11 746 € en 4 roues motrices.

Subaru Chiffon

Ne soyez pas chiffon si elle ressemble à la Daihatsu Tanto, la Subaru Chiffon est la même voiture. Elle est proposée à partir de 9 900 €.

Subaru Chiffon Custom

Même recette, la version Custom a aussi évoluée en 2022 comme la Daihatsu Tanto Custom. Subaru n’a pour le moment pas le droit de varianter la version FunCross. Elles sont proposées à partir de 12 885 €.

Subaru Sambar

Nous essayons de ne pas faire de copier-coller de nos textes, même si Subaru l’a fait pour transformer la Daihatsu Hijet Cargo en Sambar Van. A partir de 7 464 €.

Subaru Sambar Truck

On prend les mêmes et on recommence, le Daihatsu Hijet Truck devient Subaru Sambar Truck. Le prix d’appel est pour autant moins bien intéressant, il est proposé à part de 6 914 € dans une version moins dépouillée cependant.

Suzuki

Suzuki est le constructeur de Kei Car par excellence. C’est via cette catégorie que Suzuki à commencer la construction automobile. Et même si la marque s’est développée sur d’autres segment, sur d’autres marchés, elle reste ma marque référence du segment des Kei Cars avec Daihatsu. C’est aussi pourquoi beaucoup de constructeur sont venu chercher des dérivés chez Suzuki. Cependant, est-ce que le rapprochement avec Toyota va rabattre les carte ? L’avenir nous le dira ! Prenez votre respiration, la gamme Kei Cars de Suzuki est la plus large du marché !

Suzuki Alto

Ce nom vous évoque forcément quelque chose puisqu’elle a été commercialisée chez nous. C’est cependant la version indienne que nous avons connue, le marché japonais propose sa propre Suzuki Alto.  La neuvième génération de la Suzuki Alto a été présentée en 2021 et a regagné en rondeur, mais a perdu la version sportive Works. Elle propose en base (L) une motorisation thermique de 46 ch, (7 134 €) puis en X et S, une seule motorisation hybride (49 ch, à partir de 7 841 €). Les deux motorisation sont disponibles en transmission intégrale. 

Suzuki Alto Lapin

Oui, oui, vous avez bien lu, Suzuki propose une voiture qui s’appelle Lapin ! On y retrouve une tête de lapin à la place du logo Suzuki ! Nous sommes ici dans un langage totalement Kawaii (mignon en français). La troisième génération a été présentée en 2015, elle est principalement disponible dans des couleurs pastel, et un intérieur clair. 3 niveaux de finitions sont proposés, G (8 941 €), L (9 711 €) et X (10 686 €).

Suzuki Alto Lapin LC

Si la seconde génération de la Suzuki Alto Lapin a connu une variante Chocolat (toujours en français), le dérivé de troisième génération s’appelle Suzuki Alto Lapin LC. Apparue en 2022, elle diffère par sa calandre un peu plus rétro, quelques détails extérieurs et une ambiance intérieure plus chic (bois laqué, sellerie mixte tissus végétal, volant biton, pavillon avec surpiqûre…). Disponible en version L (10 065 €) et X (11 039 €) à l’intérieur bi-ton rose poudré.

Suzuki Hustler

La seconde génération du Suzuki Hustler a perdu les rondeurs de la premières génération, et un look encore plus SUV. Il n’est proposé qu’en motorisation Hybride de 49 ch ou 64 ch quand le moteur est équipé du Turbo. Disponible en finition G (9 908 €) ou X (10 992 €), il faut y ajouter 958 € pour la transmission intégrale ou 929 € pour le moteur Turbo.

Suzuki Hustler J Style II

Une calandre et des ambiance intérieures différentes suffisent à créer un nouveau modèle au Japon, comme c’est le cas ici avec le Suzuki Hustler J Style II. Systématiquement proposé avec une teinte bicolore, elle n’est disponible qu’en une seule version, à partir de 11 581 €.

Suzuki Wagon R

Nous l’avons connu avec un « + » en France, mais c’est déjà la 6^e génération de Suzuki Wagon R qui est commercialisée depuis 2017. Il se distingue de profil par une aile de requin semblable à la DS 3. Mais histoire de ne pas faire comme les autres, ce sont pas moins de 3 dérivés qui sont proposés. 

Suzuki Wagon R

Concentrons-nous sur la Suzuki Wagon R, qui en version standard se nomme FX. Disponible en une seule motorisation de 49 ch, elle peut être hybride ou ne pas l’être ! Sans l’hybride, vous pouvez la choisir en boite manuelle (8 698 €) ou CVT (8 714 €), le moteur Hybride n’est disponible qu’en boite CVT en finition FX-S contre 10 471 € et peut être équipée d’un harmonie claire plutôt que noire à l’intérieur.

Suzuki Wagon R Custom Z

Le Suzuki Wagon R Custom Z a été restylé en 2022 et a perdu ses phares à double étage. D’allure plus sportive, elle n’est disponible qu’en Hybride et boite CVT. Sa gamme se compose de 2 niveaux de finition : ZX (10 528 €) ou ZT (11 668 €).

Suzuki Wagon R Stingray

C’est une face avant totalement différente qui équipe cette Suzuki Wagon R Stingray que ne renierai pas Cadillac ! La Suzuki Wagon R Stingray constitue le haut de gamme de ce trio et s’échange en version unique contre 12 061 €, voire 12 941 € en version 4 roues motrices.

Suzuki Wagon R Smile

Nous avons mis à part ce Suzuki Wagon R Smile, car il est assez différents des modèles, plus haut (169,5 cm contre 165 cm), il a aussi un profil plus van, et des portes arrière coulissantes. Une nouvelle fois, 2 motorisations de 49 ch, avec ou sans hybridation. Cette dernière n’est proposée qu’en finition d’entrée de gamme G (9 264 €), le moteur hydride est proposé en S (10 521 €) ou X (11 277 €).

Suzuki Spacia

Avec le Suzuki Spacia, l’espace gagné se fait en hauteur puisqu’il atteint 178,5 cm. Il n’est disponible qu’en version Hybride de 52 ch, G (9 374 €) ou X (10 953 €). 

Suzuki Spacia Gear

De Kawaii, le Suzuki Spacia devient plus baroudeur en devenant Suzuki Spacia Gear. Les couleurs sont plus franches et l’intérieur exclusivement noir. Il ne dispose que d’une seule finition XZ, mais décliné en hybride avec Turbo (64 ch – 12 878 €) ou sans (52 ch – 12 328 €).

Suzuki Spacia Gear My Style

Juste avec un jeu de couleur, le Suzuki Spacia Gear redevient kawaii en version My Style. Le pavillon est blanc comme quelques accessoires, le reste de la carrosserie est entièrement peint, en Bleu noir, Bleu ciel, Ivoire ou Brun, associé d’un intérieur brun. En dehors de la couleur, le seul choix de fait sur les 2 ou 4 roues motrices (11 279 ou 13 668 €).

Suzuki Spacia Custom

Même base, autre style : le Suzuki Spacia Custom joue l’agressivité et le chrome. Il est disponible en 3 choix :

• Hybrid GS : 11 880 €
• Hybrid XS : 12 941 €
• Hybrid XS Turbo : 13 541 €

Suzuki Jimny

Vous pensez le connaître, mais peut-être pas tant que ça. C’est ici la version Kei Car que nous vous présentons. Notre version s’appelle Suzuki Jimny Sierra : même base, mais la version Kei Car n’a pas d’extension d’aile, pas de roue de secours en sac à dos. Exclusivement disponible en 4 roue motrices, le petit moteur de 660 cm³ peut être associé à une boite manuelle 5 rapports ou une boite automatique de 4 rapports en option (+ 707 €) et non pas une CVT. 3 niveaux de finition sont proposés :

• XG : 11 110 €
• XL : 12 014 €
• XC : 12 886 €

Suzuki Spacia Base

Le Suzuki Spacia Base est basé sur la version custom, mais le chrome fait place à de la peinture noire, la 3^e vitre disparait au profit de la tôle, la banquette arrière a un dessin plus simple, mais a la particularité de de rabattre, pour faire assise, et se servir de la plage arrière comme bureau, avec prise à proximité. C’est donc plus un bureau ambulant qu’un utilitaire ! 2 finitions sont proposées, GF et XF, motorisé avec un moteur hybride de 52 ch à partir de 9 963 €.

Suzuki Every Wagon

Avant de passer au monde des Keitora de Suzuki, le Suzuki Every Wagon fait le lien entre les Keijidosha et les Keitora. Il est d’ailleurs proposé en 2 hauteurs de pavillon : 181,5 cm ou 191 cm (+ 126 €). Ses dérivés sous d’autres marques ne sont proposés qu’en version haute. 

• JP Turbo : 11 212 € (seulement pavillon surélevé)
• PZ Turbo : 12 108 €
• Spécial PZ Turbo : 12 736 €

Suzuki Every 

C’est sûrement le Keitora le plus courant au Japon, d’autant qu’il sert de base à nombre de ses concurrents. Il a plusieurs variantes, mais contrairement à son jumeaux Wagon, le pavillon surbaissé n’est pas proposé. Le Suzuki est disponible en plusieurs variantes avec le même moteur de 49 ch, à partir de 7 079 €.

Suzuki Carry

Aussi courant que le Suzuki Every chez ses concurrents, le Suzuki Carry se réserve le plus grand nombre de variante, 2 ou 4 roues motrices, boite manuelle ou automatique. Son prix d’appel est cependant plus élevé que le Daihatsu Hijet Truck : 5 374 €. Il propose aussi une variante à cabine approfondit avec un pavillon un peu plus haut (188 cm contre 176 cm) mais au détriment de la profondeur de la benne qui passe de 194 cm à 148 cm.

Mazda

Et là vous vous dites ‘’ le Nouvel Automobiliste fait n’importe quoi, il classe les marques par ordre alphabétique et met Mazda après Suzuki ! ‘’. Certes, mais c’est juste par respect pour Suzuki qui fournis une partie de sa gamme à Mazda avec juste un changement de logo ! Et pourtant, il fut un temps où Mazda proposait sa propre gamme dans les années 1960 ou encore dans les années 1990, notamment via son réseau Autozam (qui lui-même a distribué un temps des Lancia !). Il fut un temps où même le Suzuki Jimny était proposé par Mazda. Aujourd’hui, la gamme des kei Cars se limite à 5 modèles :

Mazda Carol

Vous aimez la Suzuki Alto, vous aimerez la Mazda Carol ! Elle est disponible en finition GL, GS et GX. Les deux dernières sont exclusivement disponibles en version hybrides ! Elle est proposée à partir de 7 134 € en essence ou 8 776 €.

Mazda Flair

Si votre flaire est bon (oui, elle est facile), vous aurez reconnu le Suzuki Wagon R. Mazda n’a repris que les version ‘’classique’’ et Custom Z. Cependant, pas de distinction de nom, juste de finition XG pour le premier, XS et XT pour le second. Disponible aussi bien en 2 et 4 roues motrices. Disponible à partir de 9 900 € et uniquement en hybride.

Mazda Wagon Flair

Une base, 3 looks, comme le Suzuki Spacia. Il se décline donc en Wagon Flair, Wagon Flair Style Bold et Wagon Flair style Custom. Sa gamme de prix commence à 10 843 € pour terminer à 13 821 €.

Mazda Flair Crossover

Sous le nom de Flair Crossover, se cache la Suzuki Hustler. Même si elle a une palette de personnalisation large, la Mazda Flair Cross a des variétés d’ambiance un peu plus restreintes sur la version Suzuki. Elle est proposée à partir de 10 301 €.

Mazda Scrum Wagon

Drôle de nom pour ce dérivé du Suzuki Every (scrum signifie mêlée), il n’est ici disponible qu’en moteur turbo. Son prix d’appel est de 11 212 €. 

Mazda Scrum Van

Sans surprise, c’est ici la version ‘’utilitaire’’ du Scrum Wagon est ici proposé.

Mazda Scrum Truck

On continue (‘’carry on’’) avec notre clonage party, avec le dérivé du Suzuki Carry devenu Mazda Scrum Truck une fois commercialisé par le constructeur d’Hiroshima.

Toyota

Comme nous vous le disions dans la précédent article, le géant de l’automobile Toyota a été le dernier venu dans le créneau des mini voitures ! C’est en effet en 2011 que la marque a inauguré son entrée dans le monde merveilleux des Kei Cars ! Pas de surprise, c’est dans la catalogue Daihatsu que la marque pioche sa gamme, tout en lui laissant quelques modèles spécifiques. Voyons plutôt ici l’opportunité de profiter des réseaux Toyota pour distribuer des Daihatsu ! Cependant, il y a bien un modèle spécifique, rendez-vous à la fin du chapitre !

Toyota Pixis Epoch

Sans surprise, la Toyota Pixis Epoch et la Daihatsu Mira E:S sont les mêmes voitures. Identique jusqu’au nom des finition, B, X et G, avec le même prix d’appel à 6 144 € !

Toyota Pixis Joy

On prend les mêmes et on recommence. D’un côté, la base de la Daihatsu Cast, de l’autre, une partie du nom repris de la Pixis Epoch ! Ici encore, Daihatsu et Toyota se partage les noms de finitions, les équipements et les prix. 

Toyota Copen GR Sport

C’est peut-être surprenant, mais la Copen a aussi intégré la gamme Toyota. C’est surtout la gamme GR Sport qui a travaillé sur la version de la Copen. C’est de fait la seule version disponible ici, au même prix de la Daihatsu, en boite CVT ou boite manuelle. 

Toyota Pixis Van

Vous l’aurez compris, les Kei Cars de Toyota adoptent tous le nom Pixis. La Daihatsu Hijet Cargo devient la Toyota Pixis Van. La gamme est plus restreinte, notamment l’absence de dérivé pick-up 4 portes ! La version de base est absente, le prix d’appel passe donc à 8 014 € !

Toyota Pixis Truck

Surprise ! Ah non, pas de surprise, c’est bien le Daihatsu Hijet Truck qui se cache derrière le Toyota Pixis Truck. Comme la version Van, la gamme est simplifiée, le prix d’appel est réservé à Daihatsu, la version Toyota commençant à 6 443 €.

Toyota C⁺Pod

Bien que non présenté comme Kei Cars par Toyota, le C⁺Pod intègre la gamme Mobilité. 100% électrique, elle est très compacte : 249 cm x 113 cm, on est plus proche d’un gabarit de Citroën Ami (241 cm x 136 cm). La Toyota est cependant plus typée voiture, avec un vrai coffre par exemple ou des sièges chauffants. Elle est aussi limitée en vitesse : 60 km/h et promet une autonomie de 150 km. Elle est proposée à partir de 11 786 € !

Les Kei Cars, qui fait quoi ?

Comme vous l’avez lu, toutes les marques ont investi le segment, ou plutôt les segments des Keijidōsha / Kei Cars, au vu de la variété de typologie de modèle souhaité. Cependant, vous l’avez remarqué, toutes les marques ne conçoivent pas les modèles. Au-delà des alliances capitalistique entre marques, c’est aussi le reflet d’une facilité de communication et d’accord entre constructeurs japonais dans leurs intérêts. Nous avons donc 8 constructeurs japonais qui distribuent les Kei Cars, mais seulement 4 vrais fabricants. 

• Daihatsu (Daihatsu, Subaru, Toyota)
• Honda (Honda)
• Mitsubishi (Mitsubishi, Nissan)
• Suzuki (Mazda, Nissan, Suzuki)

Deux choses à préciser sur cette synthèse, car elle évolue forcément. Déjà Nissan a présenté son premier modèle que vous avez pu découvrir dans notre essai, mais sa base est Mitsubishi. De plus, Toyota et Suzuki se sont rapproché en 2019 avec un accord de participation croisé, après un rapprochement entamé fin 2016. Ce rapprochement est déjà visible (en France par exemple avec la Suzuki Swace / Toyota Corolla et Suzuki Accros / Toyota RAV 4) mais pas encore sur le segment des Kei Cars. Mais le résultat de ce rapprochement devrait d’abord se faire dans la catégorie utilitaire des Kei Cars suite à l’annonce en juillet 2021 d’intégrer l’alliance Commercial Japan Partnership (CJP) afin d’accélérer leurs initiatives en faveur de la neutralité carbone sur le segment des mini-véhicules utilitaires par le biais de la diffusion des technologies et services CASE (Connected, Autonomous/Automated, Shared, and Electric / véhicules connectés, autonomes/automatisés, partagés et électriques). 

Suzuki	Mazda	Mitsubishi	Nissan
Alto	Carol	–	–
Wagon R	Flair	–	–
Hustler	Flair Cross	–	–
Spacia	Wagon Flair	–	–
Every	Scrum Van	Minicab Van	NV100
Carry	Scrum Truck	Minicab Truck	NC100

Daihatsu	Toyota	Subaru
Mira E:S	Pixis Epoch	Pleo +
Cast	Pixis Joy	–
Move	–	Stella
Move Custom	–	Stella Custom
Tanto	–	Chiffon
Tanto Custom	–	Chiffon Custom
Copen	Copen GR	–
Hijet Cargo	Pixis Van	Sambar
Hijet Truck	Pixis Cargo	Sambar Truck

Mitsubishi	Nissan
eK Wagon	Dayz
eK X Wagon	Days Highway Star
eK Space	Roox
eK X Space	Roox Highway Star

Quelles sont les meilleurs ventes de Kei Cars au Japon ?

En 2023, le marché Japonais a été en berne (4 201 321 unités vendues, -5,6%, y compris poids lourds) ou 2 563 184 voitures particulières (-8,3% / 2021). La Honda N-Box reste le voiture la plus vendue toute catégorie (et de loin) avec un peu plus de 202 197 unités (7,9 % du marché VP), soit une progression de 7% par rapport à 2021.

1. Honda N Box (202 197 ventes, +7%)
2. Daihatsu Tanto (107 810 ventes, -8%)
3. Suzuki Spacia (100 206 ventes, -22%)
4. Daihatsu Move (94 837 ventes, -1%)
5. Suzuki Wagon R (82 213 ventes, +19%)
6. Nissan Roox (72 600 ventes, -14%)
7. Suzuki Hustler (70 373 ventes, -15%)
8. Daihatsu Mira (65 317 ventes, -1%)
9. Daihatsu Taft (56 861 ventes, -9%)
10. Nissan Dayz (43 864 ventes, -19%)
11. Honda N-WGN (42 330 ventes, -17%)
12. Suzuki Alto (37 722 ventes, +8%)
13. Suzuki Alto Lapin (29 482 ventes, +14%)
14. Nissan Sakura (21 887 ventes, nouveauté)
15. Honda N-ONE (18 712 ventes, -11%)

A noter le bon démarrage commercial de la Nissan Sakura, d’autant plus qu’elle est électrique dans un pays un peu moins développé sur ce type de motorisation. 

Côté constructeur, voici le classement des constructeurs sur la catégorie Kei Car :

1. Daihatsu (348 959 ventes, -7%, 29,7% du marché)
2. Suzuki (336 201 ventes, -6%, 28,7% du marché)
3. Honda (263 239 ventes, +1%, 22,4% du marché)
4. Nissan (142 646 ventes, +1%, 12,2% du marché)
5. Mitsubishi (31 891 ventes, =, 2,7% du marché)
6. Mazda (23 499 ventes, -8%, 2,0% du marché)
7. Toyota (16 276 ventes, -14%, 1,4% du marché)
8. Subaru (10 671 ventes, +6%, 0,9% du marché)

Soit un total de 1 173 383 Kei Cars vendues en 2022, soit 46% du marché VP au Japon !

A titre informatif, voici le classement toutes marques sur l’ensemble des catégories (y compris poids lourd) en 2022 :

1. Toyota (1 247 585 ventes, -12,4%), dont 1.3% de Kei Cars
2. Suzuki (602 721 ventes, -0,9%), dont 55,8% de Kei Cars
3. Daihatsu (575 559 ventes, +0,6%), dont 60,6% de Kei Cars
4. Honda (568 003 ventes, -2,0%), dont 46,3% de Kei Cars
5. Nissan (449 458 ventes, -0,5%), dont 31,7% de Kei Cars
6. Mazda (161 308 ventes, +2,5%), dont 14,6% de Kei Cars
7. Subaru (100 858 ventes, -0,5%), dont 10,6% de Kei Cars
8. Mitsubishi (90 555 ventes, +16,6%), dont 35,2% de Kei Cars
9. Mercedes-Benz (52 391 ventes, +1,3%)
10. Isuzu (42 951 ventes, -31,9%)
11. Hino (41 686 ventes, -30,5%)
12. Lexus (41 252 ventes, -19,3%)
13. Volkswagen (32 229 ventes, -8,5%)
14. BMW (30 887 ventes, -14,0%)
15. Mitsubishi Fuso (27 364 ventes, -14,8%)
16. Audi (20 750 ventes, -7,9%)
17. Mini (19 208 ventes, +5,5%)
18. Volvo (16 628 ventes, +2,2%)
19. Jeep (9 871 ventes, -30,9%)
20. UD Truck (9 737 ventes, +4,3%)

Rendez-vous dans deux semaines pour d’autres aventures japonaises.

Crédit photos : Constructeurs

Source: best selling cars, constructeurs, JADA

Le Nouvel Automobiliste au Japon :

• Essai de la Nissan Sakura
• Conduire au Japon
• Keijidōsha ou Kei Car, Kesako ?