Le Nouvel Automobiliste
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En images : le salon London Classic Car Show 2020

Quand on pense à un salon d’automobiles anciennes en début d’année, on pense souvent à Rétromobile ou à Reims, voire Nantes à présent avec Historic Auto. De l’autre côté de la Manche pourtant, les modèles de collection et les raretés sont aussi à la fête en ce moment ! Découvrons ensemble l’édition 2020 du salon London Classic Car Show qui, comme son nom l’indique, se passe à Londres.

Le London Classic Car Show à l’Olympia, une première !

C’est sous la grande et lumineuse verrière du centre des expositions d’Olympia, dans le quartier de West Kensington près du centre de Londres, qu’a lieu à présent le London Classic Car Show depuis cette sixième édition. L’architecture rappelle à la fois celle du musée bruxellois Autoworld, le musée d’Orsay et la toiture du Grand Palais, et garantit une lumière naturelle dans un espace largement ouvert, même si les visiteurs perdent la piste d’essai installée par le passé au milieu des allées.

Parmi les temps forts de cette année, l’hommage à Bruce McLaren 50 ans après sa disparition, à l’Audi Quattro pour ses 40 ans, une rétrospective autour du Range Rover ou encore l’exposition multimarques « Car Stories ». Le salon est ouvert au public pendant quatre jours, du 20 au 23 février.

Un London Classic Car Show sous le signe de l’Union Jack

A tout seigneur, tout honneur ! Les anglais sont chez eux et il y a des « régionales de l’étape » à peu près partout ! L’hommage à Bruce McLaren offre à voir de beaux modèles à la teinte historique orange papaye, tandis que dans une teinte mandarine similaire, on distingue la Bond Bug à trois roues, dernière voiture de la marque avant son rachat par Reliant, et une Lotus Europa S2 comme un pied de nez au récent départ du Royaume-Uni de l’UE

Outre le retrofit (le passage à l’électrique de modèles historiques par remplacement de leur moteur), l’autre tendance actuelle outre-Manche est la continuation, ou le fait de relancer des productions historiques qui sortent ainsi neuves des ateliers. Aston Martin et Jaguar mènent la danse avec respectivement les DB4 GT Zagato et DB5 d’un côté, et de l’autre la Type D (25 exemplaires, exposé ici en Shortnose 1955 et teinte Sherwood Green). Dans les deux cas, malgré les apparences, elles ne sont pas (ou plus) considérées comme des véhicules d’époque.

Qu’importe, les restaurateurs aussi sont nombreux et les icônes à entretenir dans le panthéon automobile anglais ne manquent pas. Parmi nos préférées, de rares Triumph Italia 2000 et AC dont une AC-Bristol Aceca. Les Bristol aussi, des modèles peu courants et qui flattent les designers avec leur « cote de prestige », c’est-à-dire la distance entre le pied du pare-brise et l’axe de la roue avant, toujours plus long pour un capot toujours plus imposant, au point d’y dissimuler la roue de secours ! Dans un style différent, les DB9 revues par Kahn Design et baptisées Vengeance impressionnent aussi.

La maison d’enchères Coys proposait la première DB4 S3 fabriquée et qui a servi de démonstrateur pour former le personnel à Newport Pagnell. Les Aston étaient d’ailleurs nombreuses sous la verrière de l’Olympia de Londres d’ailleurs, ce qui n’est pas pour faire mal aux yeux.

Les autres anglaises du London Classic Car Show

Pêle-même, vous retrouverez des Mini, des Land Rover, des Lotus, Bentley et Rolls Royce, une McLarenF1, des Jaguar et un Range Rover à moteur de Corvette (oui oui !) ou encore une Sunbeam Alpine, une TVR Tasmin 350i, une Rover SD1 et une Jensen Interceptor, sans oublier des taxis anglais… Difficile de rassembler et encore plus de décrire tout le monde ! Ah, si, vous remarquerez bien le moteur Rolls Royce Merlin d’un Spitfire !

Les allemandes du London Classic Car Show

La figure de prou d’outre-Rhin est l’Audi Quattro pour la célébration de son quarantième anniversaire. Plusieurs modèles étaient montrés, de rallye (S1) comme de petite série (Sport Quattro), tandis que les restaurations / transformations de Paul Stephens sur des Porsche 911 3,2 L impressionnent elles aussi. Sellerie avec bagaerie assortie mais aussi carrosserie sont refabriquées à l’état neuf, jusqu’à refrapper les ailes arrière et le capot spécifiques en aluminium sur la 911 noire ‘Autoart Classic Touring Series II’ ! Des prouesses qui ne sont d’ailleurs pas homologuées en France ou en Allemagne.

Au reste, BMW et Porsche, anciennes comme contemporaines, se remarquaient en grand nombre de même qu’une Audi RS2 bleu Nogaro. Mais l’attraction Porschiste demeurait la 962 Richard-Lloyd-Racing Rothmans (victoire de Jochen Mass au Kyalami 500). Quelques Mercedes SL et un T2 Westfalia et le tableau allemand est complet.

Les italiennes, autres chéries du London Car Classic Show

Surpuissantes comme la Ferrari Enzo ou minuscules comme la Fiat 500, les italiennes sont aussi chez elles à l’Olympia de même que les Lancia. Surtout une magnifique Aurelia B20 GT, des Dallara ou encore une assez voyante De Tomaso Pantera verte.

Le London Classic Car Show en miniatures…

…et comme nous sommes à Londres, c’est sur les Corgi que nous focalisons notre attention aux miniatures qui ont aussi bien évidemment leur place au salon. La firme britannique montrait ses gammes et deux prototypes (Ford Escort RS Mk3, et VW T1 resto cal). L’occasion aussi pour nous de vous rapporter à notre rubrique « Le petit Automobiliste » si vous aimez les miniatures !

Encore des photos ?

Photos d’ensemble, photos d’ambiance, mais aussi photos du (petit) stand Alpine, et de tout ce qu’il y avait (encore !) à voir lors de cette édition 2020 du London Classic Car Show ! 2cv, Escord Rallye, clubs, une Jannarelly, et même une étrange Horsepower Hangar à moteur V8 Bentley 6,3/4.

Texte : François M. et Erwin M.
Photos : Erwin M.

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