Le Nouvel Automobiliste
20200112 Traversee de Paris 336

En images : la Traversée de Paris hivernale 2020

Pour les 20 ans de la Traversée de Paris hivernale, et parce que l’année 2020 double le chiffre 20, l’association Vincennes en Anciennes a organisé une Traversée de Paris passant par chacun des 20 arrondissements de la capitale ! Et ce, sans oublier les passages « obligés » d’un tel rendez-vous, à commencer par le départ devant le Château de Vincennes. Venez, on vous fait (re)vivre l’événement !

7h45 : sur l’esplanade Saint-Louis

Après une édition en exil en banlieue l’été dernier, voici la Traversée de Paris de retour devant la château de Vincennes, sur l’esplanade Saint-Louis. Les lieux sont un peu différents, l’espace routier a surtout été grandement diminué pour se limiter à deux voies, mais les voitures engagées sont comme d’ordinaire garées sur l’esplanade. Un café, un croissant et un livret de bord : c’est tout ce dont on a besoin avant de prendre le grand départ !

Année après année, on reconnaît certains habitués et on sait découvrir aussi de nouvelles pépites inédites. Ainsi notre regard a-t-il été attiré par deux chevaux cabrés de Maranello, une Testarossa et une Ferrari 250 GT Lusso ! A côté de ces mythes, les fidèles tracteurs sont à l’aise et diffusent leur parfum de teuf-teuf d’autrefois. Les autobus du musée de Chelles sont aussi au rendez-vous, au nombre de quatre : trois Renault (un TN4H, un TN6, un SC10 R) et un Somua OP5. Côté voitures, on annonce déjà 800 inscrits de tous horizons : Vincennes en Anciennes est en effet le premier club multimarques de France (1600 membres en moyenne). A l’arrivée, cette édition a atteint des records avec 824 véhicules inscrits dont :

  • 641 automobiles de plus de 65 marques, dont 22 disparues
  • 84 motos
  • 27 tracteurs de 1950 à 1976
  • 69 vélos dont 1 grand-bi
  • et 3 bus à plateforme.

On comptera la venue d’une centenaire (une Rochet – Schneider de 1919, doyenne de l’édition) ainsi que celle de trois Trabant dans le cortège ! Petit à petit, les participants s’en vont, seuls ou en groupes, et l’espace se vide : il est temps de rejoindre Paris pour 35 km de traversée !

8h30 : les joies de la circulation parisienne

Ce n’était déjà pas très fluide ces derniers jours mais il est une autre tradition des Traversées de Paris à laquelle cette édition n’a pas dérogé : les embouteillages ! C’est qu’il faut se frayer un chemin de la Porte Dorée jusqu’au Pont d’Austerlitz pour traverser le XIIe arrondissement. Alors on prend son mal en patience, on surveille – quand on a l’information – la température du radiateur et on avance sous le regard de parisiens comme toujours, interloqués.

9h10 : Aux grands véhicules la patrie en mouvement

Ce n’est pas tout à fait ce qui est inscrit au-dessus du fronton du Panthéon mais aujourd’hui, cela s’y prête particulièrement. Un arrêt improvisé a lieu autour de l’ancienne Eglise Sainte-Geneviève et de la Bibliothèque attenante, rassemblant d’un côté les Tracteurs, de l’autre des 2CV et des Jeep, sans oublier quelques autres voitures des années 50 et 60 et même une Berliet Dauphine. On en prend -déjà- plein les yeux.

Nul temps hélas de retourner en Sorbonne, il nous faut reprendre la route, direction la Seine. L’île de la Cité est traversée, avec un regard vers la plus haute grue d’Europe déployée pour le chantier de reconstruction de la Cathédrale Notre-Dame. Puis, un saut de puce vers la place du Châtelet nous fait revenir par le Pont-Neuf et passer devant la statue du Vert-Galant. On compte les curiosités croisées : un Renault Avantime, un roadster PGO, et un rassemblement d’Austin Healey ! Et puis, sur la route du Quai d’Orsay, une superbe Talbot-Lago T120 Baby…

10h05, nous voici face à l’Hôtel

Un virage à gauche depuis les quais et nous y sommes : les Invalides nous font face. Les voitures y sont déjà nombreuses, tant sur les côtés que sur le rond-point, et même au milieu de la chaussée, toujours avec une belle variété de modèles. Les américaines étaient en nombre ce 12 janvier, avec plusieurs Jeep, un Chevrolet SSR mais aussi des cabriolets Buick Invicta, Chevrolet Impala ou encore Ford Mustang. On remarque la présence de deux Matra M530 jaunes, mais aussi celle d’une Nissan Figaro. Rouler au ras du sol et différent n’a jamais été aussi bien illustré !

Les participants continuent d’affluer et c’est au tour des tracteurs de rejoindre les voitures parmi lesquelles on distingue une habituée, la fameuse « Pie qui chante » portée par une 2CV Charleston gris cormoran. Notez la présence, face à face, deux Triumph GT6 !

De Triumph GT6 il est aussi question de l’autre côté des Invalides, Place Vauban au rassemblement hebdomadaire de la Ronde des Bannies. En effet, un rare roadster kit Moss Monaco, fabriqué sur base de GT6 donc, en 1985. Il n’en existe que 70 environ, et non loin de lui se trouvait une Sylva Striker, autre production britannique improbable et motorisée par un bloc de Ford Capri V4. La Ronde du jour se remarquait également au quatuor de Porsche 944. Mais déjà les bus du musée AMTUIR de Chelles sont là : il est temps de reprendre la route de la Traversée ! Direction : le VIIIe arrondissement.

11h20 : retrouvailles avec la Concorde

Une Traversée de Paris ne serait pas tout à fait complète sans passage à la place de la Concorde. Le rituel est honoré en 2020 par plusieurs centaines de participants. Avant cela, il fallait passer par les 15e (avenue de Suffren), 16e (avenue Kléber) et 8e (Parc Monceau) arrondissements, tandis que le tracé doit encore nous emmener vers le nord-est de la capitale.

Au programme de la Concorde, pas une mais 2 Ferrari 456 GT, une superbe DS 21 cabriolet usine, une Jannarelly ou encore une MG RV8,une rare Peugeot 203 coupé avec calandre P.P., et une seconde Nissan Figaro notamment !

12h15 : on rejoint la butte

Il est alors midi passé lorsque l’on reprend la route vers Montmartre, « le » spot icône d’une Traversée de Paris. Hélas, à l’heure où nous arrivons non seulement la plupart des voitures sont déjà parties mais la circulation commence à être régulée, si bien que les rescapés sont rares. Les embouteillages se font monstre sur les boulevards et rejoindre la Bastille puis la Nation, afin de conclure cette Traversée, se fait non sans mal, que ce soit pour les voitures ou les tracteurs.

C’est donc sans image de fin ni de faim (car mine de rien, il était temps de passer à table) que nous terminons cette 20e Traversée de Paris hivernale. Une traversée historique dans tous les arrondissements et qui a de nouveau fait le plein. Quant à nous, nous avons déjà la tête à la prochaine Traversée, estivale celle-ci, en juillet prochain !

Revivez la Traversée de Paris hivernale 2020 en vidéo :

Revivez aussi les autres Traversées de Paris :

Crédit photos : François Mortier – Le Nouvel Automobiliste

Nos réseaux sociaux

Alimenté avec passion par l’association Le Nouvel Automobiliste

Copyright © 2021