Colette, ça vous rappelle quelque-chose ? Ce temple de l’avant-garde parisien, proposant de tout et de rien, mais surtout, avant tout le monde ! Malheureusement, cette institution a fermé il y a quelques mois, reléguant au stade de souvenir les quelques collaborations automobiles, telle la Citroën Berlingo Colette. Il y a quelques jours, Saint-Laurent Rive Droite y a ouvert ses portes à sa place. Qu’est-ce que vient faire Le Nouvel Automobiliste là-dedans ? Pour parler voiture évidement, et pas n’importe lesquelles. Candylabs toys, Saint-Laurent… Vous ne voyez toujours pas où nous voulons en venir ? Lisez la suite!
Candylab Toys + Saint-Laurent : un accessoire de mode
La rue Saint-Honoré est un temple de la mode. Si la disparition de Colette a ému les fashionistas, l’arrivée de (Yves) Saint-Laurent les a mis en joie. Alors, pour se faire remarquer, il n’y a pas que la vitrine qui compte, mais ce qu’il s’y passe devant ! Et là, Saint-Laurent a frappé fort en collaborant avec Candylabs Toys.
Marque américaine de voiture en bois, Candylab Toys veut faire revivre l’ambiance des années 60. Grandes berlines, breaks frappés de flancs en bois et musclecars sont là pour nous raviver nos souvenir d’enfance. La gamme se complète de maisons, de trucks, de marchands de glace et d’évocations du Land Rover (l’original, contrairement à Lego). Ces jouets peuvent se trouver entre 30 et 50 € dans les boutiques tendances.
Saint-Laurent ayant repris l’idée de Colette d’association de marques, la boutique propose une voiture en bois signée Candylab Toys . La voiture reprenant les lignes d’un coupé fastback équipé d’un aileron siglé Saint-Laurent, est proposé en motif Léopard ou Zébré. Cette miniature en bois de 18 cm de long est proposée à 245 €. Le prix de la signature Saint-Laurent sans doute. Mais ce n’est pas la miniature qui nous intéresse… Mais ce qu’il y a dans la rue !
Un jouet sur la route
L’attraction depuis l’ouverture de la boutique Saint-Laurent rive droite n’est pas dans la boutique mais dans la rue. Alors qu’habituellement, on réduit les voitures pour les collectionner, c’est l’inverse qui a été produit ici. Une voiture en bois à échelle réelle, ça en impose ! Elle n’est pas très haute, mais sa largeur est telle qu’elle dépasse largement les limites du format de stationnement parisien. La voiture doit approcher les 225 cm de large, et ce ne sont pas les rétroviseurs qui dépassent, mais les roues !
L’autre spécificité de ce modèle Candylab Toys Saint-Laurent est sa matière. Ce n’est pas du bois peint, mais des matériaux précieux. Le bas de la carrosserie est recouvert d’un plaquage en marbre de 3 mm. Proche de l’effet zébré de la miniature, les nervures du marbre lui donnent encore plus de caractère. Le haut de la « Saint-Laurent » est en métal poli miroir. Loin d’alourdir la voiture, c’est l’environnement qui y est reflété. Venez le jour, vous y verrait le ciel de Paris. Venez la nuit, et ce sont les lumières de la ville qui se reflèteront. Bien sûr, selon l’angle, vous verrez les immeubles voisins ou la boutique elle-même.
L’intérieur, c’est has-been
Pas d’intérieur pour ce modèle et de fait, impossible de monter à bord. C’est un jouet de bois, après tout ! Pas moyen d’y afficher son ticket de parking et encore moins glisser une contravention sous un essuie-glace. Seuls les feux sont éclairés, mais il lui faut discrètement aller chercher une alimentation dans la boutique voisine. Les roues semblent fonctionnelles, même si la voiture est arrivée en pièces détachées. Et elle repartira bientôt car après 10 jours sur la rue Saint-Honoré, c’est vers une autre destination qu’elle quittera Paris dès ce lundi soir. Où ? Nous ne le savons pas encore mais il certain que nous en reparlerons.
Crédits photographies : Guillaume Agez & Jérôme Dubrana pour Le Nouvel Automobilist, Saint-Laurent Rive Droite