Le Nouvel Automobiliste
Volkswagen T-Cross SUV 2019

Volkswagen T-Cross 2019 : du cross et des crocs

Cela fait de longs mois que Volkswagen communique sur son T-Cross, à coups de teasers et de véhicules camouflés. Mais, maintenant ça y est : la firme allemande se décide enfin à montrer son petit SUV au grand jour. Et s’il est petit de par son gabarit, il nourrit néanmoins de grandes ambitions. Découverte.

Volkswagen T-Cross 2019 : et de 4 !

Avec le T-Cross, Volkswagen compte un quatrième SUV dans sa gamme européenne. La marque y sera ainsi allée decrescendo, en s’invitant d’abord sur le marché des grands SUV avec le Touareg, puis sur celui des SUV compacts avec les Tiguan (disponible en version courte et en version longue Allspace) et T-Roc. A présent, place au T-Cross, long de seulement 4,11 m. Ce modèle s’apprête ainsi à faire son entrée sur le segment très convoité des petits SUV, où règne en maître en Europe le Renault Captur. Mais les concurrents sont de plus en plus nombreux (Kia Stonic, Hyundai Kona, Citroën C3 Aircross…) et Volkswagen entend bien prendre sa part du gâteau. En même temps, lorsque l’on sait que les « B-SUV » représentent aujourd’hui 18% du marché automobile français, les intentions de Volkswagen sont tout à fait compréhensibles !

Mais il s’agit aussi, pour la marque allemande, de marquer la différence entre le T-Cross dévoilé aujourd’hui, et le T-Roc, à peine plus long (4,23 m) mais au positionnement plus haut-de-gamme. Cela se ressent déjà d’un point de vue design : là où le T-Roc est plus élancé, le Volkswagen T-Cross s’offre une silhouette cubique, et est plus haut (1,56 m au lieu d’1,53 m). Le bouclier avant rappelle cependant le T-Roc, avec des phares antibrouillard volumineux. L’ensemble est on-ne-peut-plus Volkswagen : beaucoup de lignes droites, une version R-Line (pour plus d’agressivité – voir modèle sur les photos officielles),  une ceinture de caisse marquée…. C’est du costaud !

La « petite » originalité vient de la partie arrière, qui dispose d’un bandeau (assez gros) reliant les feux. Le Volkswagen T-Cross est ainsi le seul modèle de la gamme actuelle à profiter d’un tel gimmick, dorénavant monnaie-courante chez nombre de constructeurs. On notera également la présence du monogramme « T-CROSS » en majuscules au centre du hayon, qui semble être une nouvelle signature VW inaugurée sur l’Arteon en 2017.

Volkswagen T-Cross SUV 2019

Long de 4,11 m, et haut de 1,56 m, le Volkswagen T-Cross est l’équivalent SUV de la Polo.

Il est à noter que des couleurs vives seront disponibles au catalogue, comme un bleu turquoise (Turquoise Makena) et un orange (Orange Energetic), et que le Volkswagen T-Cross offrira certaines possibilités de personnalisation (exemples des jantes reprenant la teinte de la carrosserie). Deux « lignes » de personnalisation seront proposées : « Life » et « Style ».

Volkswagen T-Cross 2019 : un intérieur familier

Techniquement, le Volkswagen T-Cross est cousin avec le Seat Arona mais également avec la dernière Volkswagen Polo : les trois reposent sur la plate-forme MQB-A0 du groupe VAG. La proximité dépasse la strate des soubassements puisque Polo et T-Cross partagent également bon nombre d’éléments à l’intérieur, comme les aérateurs centraux sur la planche de bord. On remarquera tout de même un volant au design inédit, et un combiné d’instrumentation 100% numérique (« Active Info Display ») derrière ledit volant, disponible sur la finition haut-de-gamme Carat.

Avec un empattement de 2,56 m, le Volkswagen T-Cross devrait garantir un bel espace aux jambes à ses occupants. Les passagers arrière pourront profiter d’une banquette coulissante et, selon la position de cette dernière, le volume du coffre oscillera entre 385 et 455 dm3, soit grosso modo comme un Renault Captur. Il est clair que de ce côté-là, le T-Cross ne révolutionne pas le segment, mais se situe dans la bonne moyenne. Il fait en tout cas un peu mieux que son grand frère T-Roc, qui stagne à 445 dm3.

C’est peut-être niveau équipements que le petit SUV allemand montre sa valeur ajoutée. En effet, il apparaît bien doté et ce, dès le premier niveau de finition (d’une gamme qui en dispose 4 : base, Lounge, Carat et R-Line) qui dispose du régulateur de vitesse adaptatif, du détecteur de franchissement de ligne ou même, du Front Assist. Pour le lancement, une version « First Edition » basée sur la finition Carat est proposée, mais limitée à 792 exemplaires.

Volkswagen T-Cross 2019 : principalement disponible en essence

Ce n’est pas une (grande) surprise : la gamme des diesels est réduite, puisqu’une seule proposition existe. Ainsi, pour les aficionados du gazole, seul le Volkswagen T-Cross 1.6 TDI 95 ch saura vous satisfaire. Si l’essence vous séduit davantage, là, le choix est plus vaste : le T-Cross sera proposé avec le 1.0 TSI (3 cylindres) en 95 ou 115 ch, ainsi qu’avec le 1.5 TSI de 150 ch (disponible seulement en boîte robotisée DSG7) avec système de désactivation des cylindres selon l’allure.

Prévu pour arriver dans les concessions à la mi-avril 2019, le Volkswagen T-Cross sera commandable dès le mois de février, et ne sera disponible qu’en 2 roues motrices. On connaît déjà son prix de base pour le marché français : 19200 €, là où un Renault Captur commence à 17500 € (et un Peugeot 2008, à 18850 €) . Le T-Cross « First Edition », basé pour rappel sur la finition Carat et doté du bloc 1.0 TSI 115 ch, s’afficherait à environ 26000 € (un Renault Captur TCe 120 Initiale Paris vaut 25800 €) et proposerait selon Volkswagen 1200 € d’avantage client. Quoi qu’il en soit, le T-Cross semble arriver avec de beaux arguments, malgré un design que certains trouveront plan-plan. La bataille risque d’être houleuse avec les futurs Renault Captur et Peugeot 2008, renouvelés l’année prochaine !

Retrouvez  notre article et nos photos prises lors de la présentation officielle du Volkswagen T-Cross à la presse, à Amsterdam !

Nos réseaux sociaux

Alimenté avec passion par l’association Le Nouvel Automobiliste

Copyright © 2021