MINI E-BIKE 1 : L'esprit MINI, Sur Deux Roues.

Mobilité décarbonée, arrêt progressif du cuir véritable et du diesel, que de sujets « RSE » qui sont désormais en grandes priorités des entreprises de tous secteurs ! Aussi, ce n’est pas totalement une surprise qu’il y ait une collaboration entre un acteur des vélos électriques, Angell, et le constructeur germano-britannique MINI, et ses autos chics et essentiellement urbaines.

Nous avons donc eu la chance d’assister à la présentation de leur premier vélo développé en commun : le MINI E-Bike 1 !

Le MINI E-Bike 1 : une troisième déclinaison des vélos Angell.

Lancée en 2018 par le brillant entrepreneur Marc Simoncini, créateur de Meetic, Angell Mobility en est à deux versions de son vélo : Rapide et Cruiser. Chaque nouvelle aventure n’étant pas un long fleuve tranquille, la première version a eu quelques déboires de fiabilité, et quelques manquements pratiques au quotidien, pour un tarif cohérent avec son positionnement haut de gamme.. plutôt élevé, donc.

Cette troisième version, incarnée par ce premier vélo de la nouvelle collaboration, a bien à cœur d’inaugurer de nouvelles améliorations.

Angell et MINI partagent alors cette volonté d’innovation, de mobilité urbaine, intelligente et dynamique, sous un design moderne, épuré et haut de gamme. Viser une diffusion internationale, sans oublier le Made in France !

Un vélo MINI avec des couleurs MINI !

Sur un plan macro et stylistique, le vélo MINI va alors proposer le meilleur des deux déjà fabriqués, et leur cadre en aluminium, collé, sans soudures, bien reconnaissable. Deux versions sont proposées : l’une avec un cadre « typé femme », le S, issu du vélo Cruiser, recommandé à des utilisateurs de 160 à 180 cm, poids total de 17 kg, bien positionné au sein de sa catégorie (batterie incluse, de 2,1 kg ; rechargeable en 2h) ;

l’autre avec un cadre « typé homme », issu du vélo Rapide, le M, pour des utilisateurs de 170 à 190 cm, poids de 17,5 kg. Les roues sont reprises du Cruiser, pour plus de confort. Les deux versions seront limitées à 1959 exemplaires, en référence à l’année de lancement de la marque MINI.

Oliver Heilmer, directeur du design MINI, a supervisé le projet ; en effet, ces deux versions de ces vélos vont être déployées dans un inédit biton pour les vélos Angell, intégrant deux couleurs de la nouvelle gamme MINI 2024, Cooper et Countryman.

Aussi l’une intègre le gris Vibrant Silver avec du noir ; l’autre le vert Wave Green avec du blanc, et un habillage de jante avant jaune ! Ces peintures mélangent liquide et poudre, en tricouche, d’une qualité de prestation inspirée de l’automobile.

Le vélo MINI connaît un certain nombre de changements : Brooks, spécialiste anglais, fournit une selle sans cuir et des pédales davantage plates et avec un revêtement plus adhérent. En composants internes, le noyau de batterie, le contrôleur moteur et le connecteur de la batterie ont été changés. De quoi espérer une meilleure fiabilité, une meilleure autonomie, avec une utilisation de l’énergie électrique améliorée plus le fait de ne plus devoir déconnecter et reconnecter la batterie après chacune de ses mises en veille, au bout de 2h d’inactivité.

Ces vélos MINI intègrent désormais plus d’équipement d’office, et parmi les griefs évoqués, un protège chaîne et des garde-boues moulés par injection, plus étendus. De quoi être mieux protégés par tous temps.

L’écran du vélo affiche toujours les quatre réglages de paramétrage de l’aide électrique, jusque 25 km/h :

Eco mode, aide partielle électrique, notamment pour 15 km/h de croisière, avec 65 km d’autonomie

Free mode, pas d’assistance

Dry mode, aide intelligente électrique, qui vient accompagner via le capteur de pédale, le pédalage mécanique, et 50 km d’autonomie
Fast mode, et son aide électrique maximale pour 25 km/h, 35 km d’autonomie électrique.

L’aide électrique accompagnera les évolutions du vélo avec un rapport unique de réduction.

L’écran pourra également afficher un système de navigation maison, couplé à l’application téléphone, ou encore le nombre de calories brûlées, entre autres données relevées. L’application téléphone a été revue, notamment pour intégrer une interface spécifique MINI, tout en intégrant ses déplacements sauvegardés.

Dans les particularités de l’Angell, on retrouve aussi les pratiques clignotants, présents au sein du phare arrière et sur les extrémités des poignées. Sur ce vélo MINI, un signal sonore a été ajouté, avec une saveur très automobile !

Côté sécurité, le vélo dispose toujours d’un code PIN pour déverrouiller l’écran ; voilà qui permet de ne pas forcément dépendre de son téléphone … Il dispose d’alertes pour prévenir ses proches d’une chute, par SMS ou encore d’une alarme en cas de vol de vélo, sans déverrouillage. Dans ce cas, la carte SIM et le capteur GPS présents dans le vélo permettent de tracer sa géolocalisation.

Les feux peuvent être en fonctionnement automatique, via un capteur de luminosité. On note qu’il devrait toujours y avoir deux boutons paramétrables : clignotants, feux, assistance électrique, ..

Quel avenir pour ce partenariat ?

L’alliance de MINI et d’Angell va se déployer jusqu’à 2027 au minimum, pour sans doute voir déployés d’autres vélos. Angell Bike est devenue il y a un an Angell Mobility. « Ces vélos électriques sont un outil de mobilité parfaits pour certains déplacements, certains seulement », nous précisait alors John Mollanger, PDG d’Angell. Les vélos électriques, comme compléments d’une utilisation automobile par exemple ? D’où, alors, le rapprochement avec le Groupe BMW, suite à un appel d’offre.

Le groupe BMW n’en est pas à son coup d’essai en mobilité hors automobile, notamment en deux-roues électrique ! Revue de détails ci-dessous, depuis fin 2021.

Notons qu’à l’horizon 2030, MINI sera totalement électrifiée ; arrive l’imminent Aceman, petit SUV électrique urbain d’environ 4m, pour côtoyer les Mini Cooper et Countryman électriques. D’ailleurs, l’usine britannique d’Oxford va être modernisée pour accueillir l’électrification, en complément de la fabrication en Chine des Cooper et Aceman et en Allemagne pour le Countryman.

On note qu’Angell a fait cet été une levée de fonds entre 20 et 25 millions d’euros, auprès de ses partenaires BPI France, Groupe SEB, CMA-CGM, un investisseur privé. Cela pourra alors accroître le développement d’Angell, sa structuration et son internationalisation ; les vélos Angell s’étant visiblement essentiellement vendus en France, pour le moment. Marc Simoncini, fondateur d’Angell, nous indiquait alors les valeurs communes aux partenaires de cette levée de fonds : production et réindustrialisation française, ainsi que la décarbonation. Marc Simoncini qui, se rappelait de bons souvenirs en sa petite Mini 1100 noire 😉 . L’équipe pourra être étoffée pour le montage des vélos, l’électronique, davantage de R&D pour les futurs projets Angell et MINI.

Il devrait y avoir d’ici 2025 trois vélos MINI très différents, et de plus en plus différenciés des Angell, pour une prévision de 100000 vélos en Europe au minimum sur le partenariat.

Où le trouver ?

Le MINI E-Bike 1 sera à retrouver chez des revendeurs spécialisés, au Printemps parisien via une exposition spécifique, ou son équivalent KaDeWe en Allemagne (Berlin, Munich). Il sera aussi bien sûr déployé dans un certain nombre des 180 concessions MINI en France et sur le site spécifique http://mini-ebikes.com., en précommande depuis le 19 Septembre au tarif de 3 490 €. Le partenariat sera étendu à l’échelle européenne d’ici 2025, puis à visée mondiale (Asie du Pacifique, Etats-Unis…), en profitant de l’outil industriel SEB.

La production au sein de l’usine d’Is sur Tille (21), du Groupe SEB, spécialiste du petit électroménager, permettra les premières livraisons en concessions pour les essais pour Novembre, pour des livraisons client à partir de Janvier 2024.