Le Nouvel Automobiliste
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Voiture de l’année 2019 : trois françaises parmi les sept finalistes !

Presque 50 % ! C’est la proportion de chances qu’un constructeur français remporte le titre de la voiture de l’année 2019. En effet, avec trois voitures parmi les sept encore en lisse, Peugeot, Citroën et Alpine sont toujours dans la course !

Car of the Year 2019 : la liste des 7 sélectionnées !

Dans l’ordre alphabétique, cette liste donne :

  • Alpine A110
  • Citroën C5 Aircross
  • Ford Focus
  • Jaguar I-Pace
  • Kia Ceed
  • Mercedes-Benz Classe A
  • Peugeot 508

C’est donc une liste avec 1 modèle 100 % électrique, 3 compactes, 3 françaises, 3 premiums ascendant sportif, ou encore 2 SUV (ou plutôt crossover pour parler de l’I-Pace). L’ensemble est très européano centré, avec 5 sur 7 protagonistes du Vieux-Continent. Il met surtout à l’honneur une belle variété de silhouettes, de propositions, de choix pour le jury qui se prononcera en amont du Salon de Genève prochain. Rappelons que ce dernier est composé des journalistes de titres de presse européens, et que leurs précédents choix se sont porté soit vers des compactes (308 en 2014, Astra en 2016), soit vers des SUV (3008 en 2017, XC40 en 2018).

Forces et faiblesses des participantes

A partir de cette liste, nous pouvons d’ores et déjà pointer les faits saillants de chaque candidate, qui pourront à la fois l’aider et la desservir dans le vote de l’an prochain.

  • Alpine A110 : c’est une voiture plaisir et rares sont les voitures plaisir à être plébiscitées par le jury, qui leur préfère des choix plus rationnels et proches de « Monsieur/madame tout-le-monde ». Et à près de 55.000 euros, la berlinette dieppoise est aussi à la limite des clous financiers habituels du jury. Seulement voilà : l’A110 marque la renaissance réussie d’une marque mythique, son package mécanique et stylistique n’a suscité que louanges, et bien que 100 % thermique elle met en avant l’allègement et l’aérodynamisme comme fers de lance. Elle est aussi une marque de résilience à l’ère de la voiture autonome… Déjà élue plus belle voiture de l’année, l’A110 peut-elle recevoir aussi le COTY ? Le jury pourrait se laisser séduire si seulement il décidait d’être un peu « foufou » !
    Chances : 5 à 10 %
  • Citroën C5 Aircross : La première chevronnée titrée depuis la XM en 1990 ? Voici en tout cas le premier SUV à valoriser le confort et la modularité à bord, en véritable alternative aux monospaces. En cela, il diffère -légèrement- des 3008 et XC40, les deux précédents lauréats… qui sont des SUV. Jamais 2 sans 3 ? Il profitera d’une version hybride rechargeable en 2019 qu’un titre COTY pourrait aider à soutenir. Il marque aussi la fin du renouvellement de gamme Citroën, et de son repositionnement, marqué par une progression des ventes et une cohérence de ses produits face aux autres marques de PSA. Seulement, est-ce vraiment un modèle 2019 quand on sait que sa présentation remonte à 2017 ?
    Chances : 25 à 40 %
  • Ford Focus : carrosserie compacte, fort contenu technologique, marque généraliste. Sur le papier, elle part favorite d’autant que Ford n’a pas reçu de trophée COTY depuis 2007 et le S-Max. Chaque génération de Focus a terminé sur le podium, et la 1ere du nom a été titrée en 1999. La 4e génération profite d’un des moteurs les plus titrés de l’histoire, l’EcoBoost 1.0 l en essence, étrenne une nouvelle plateforme et apporte au segment une baroudeuse Active et une palanquée de technologies au goût du jour (régulateur adaptatif, aide au parking active, affichage tête-haute, chargeur induction, suspensions pilotées, phares LED…) mais il y a un Mais. Si ses qualités dynamiques sont appréciées, son élection en ferait la cinquième compacte élue en moins depuis 2011… Dans un monde qui a basculé vers les SUV, choisir une compacte ne relève-t-il pas du passé ?
    Chances : 25 à 40 %
  • Jaguar I-Pace : Jaguar décrochera-t-il son premier trophée COTY ? L’I-Pace a en tout cas pour elle d’être la seule 100 % électrique de cette année, avec une proposition de carrosserie originale, mi-SUV, mi-berline basse, le tout industrialisé chez Magna Steyr à Graz avant l’électrification de l’ensemble de la gamme Jaguar – Land Rover. Une fois ces éléments dits, l’I-Pace pâtit d’un tarif salé à partir de 78.000 euros, même si son autonomie de 480 km WLTP lui offre un rayon d’action suffisant pour de longs voyages. Sans oublier que l’époque où les électriques étaient quasi sûr de l’emporter est révolue (la BMW i3 qui a fini 2e en 2014 s’en souvient)…
    Chances : 5 à 10 %
  • Kia Ceed : après « A la poursuite d’Octobre Rouge » de Tom Clancy, « A poursuite du titre COTY » par Kia. L’an passé, la Stinger aurait été un choix passion mais elle a terminé au pied du podium avec un score respectable, 204 points. La Ceed réussira-t-elle à trahir la malédiction Kia ? Elle est en tout cas plus européenne que jamais (conception, style, fabrication), un peu étriquée à bord mais correctement équipée, et sa gamme à deux breaks a le mérite d’oser une offre conventionnelle à côté d’un break plus stylé. Ajoutez le tropisme naturel du COTY pour les compactes généralistes et Kia tient peut-être une place sur le podium… voire sur la plus haute marche ?
    Chances : 10 à 25 %
  • Mercedes-Benz Classe A : C’est un mix de ce que nous avons dit pour la Focus et la Ceed : compacte, technologique, marque non-titrée depuis longtemps (mais alors, très longtemps puis que ça remonte à 1974 et la Mercedes 450), autant d’arguments qui pourraient voir la petite étoilée titrée. Elle propose de plus une interface MBUX plus moderne qu’une grande partie de la concurrence, et son prix n’est pas (encore) trop élevé pour les limites du COTY (qui a élu le XC40 cette année). Dès lors, quel pourrait être son obstacle majeur ? On n’en voit pas vraiment…
    Chances : 25 à 40 %
  • Peugeot 508 : Encore une Peugeot ? Cela deviendrait presque lassant mais oui, après la 308 et la 3008, le Lion est de retour dans le dernier carré pour sa berline « radicale ». Et une fois de plus, elle pourrait créer la surprise car chaque membre du jury reste un conducteur et la 508 flatte ce dernier. Comportement routier, interface homme-machine, qualité de finition, et style extérieur autant qu’intérieur, la 508 prend crânement le contre-pied du marché, comme le firent la 308 avec son petit volant, ou le 3008 avec son châssis dynamique. Les limites de la 508 se situent plutôt côté moteurs, où hormis le 1,5 l HDi elle n’apporte rien de bien neuf… en 2018, car en 2019 arrivera sa version Hybride rechargeable essence. Alors, Peugeot est-il prêt pour la passe de trois ? Rien n’est moins sûr mais ce troisième trophée, en 5 ans seulement, serait impressionnant, propre à récompenser autant la stratégie que la résilience du Groupe PSA.
    Chances : 25 à 40 %

Résultat annoncé le Jeudi 7 mars prochain !

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