Le Nouvel Automobiliste
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Essai Westfalia Kepler Sixty : véhicule à vivre !

Si vous vous attendiez à un essai traditionnel… vous allez être surpris ! Aujourd’hui, nous profitons de la tenue du Salon des véhicules de loisirs pour vous parler d’automobiles certes, mais d’automobiles à vivre ! Oubliez la puissance, oubliez la consommation… Voyagez avec nous dans le temps, et laissez vous porter par la vague Westfalia.

Westfalia vibes

Nous sommes en 1950, Westfalia équipe pour la première fois le mythique Combi Volkswagen pour en faire un van optimisé pour le camping et les roadtrips. C’est le début d’un réel art de vivre qui perdure encore aujourd’hui !

L’entreprise, créée en 1844 et appartenant à présent au groupe Rapido, travaille notamment avec Volkswagen, Mercedes, Fiat, Ford sur la base de certains de leurs modèles utilitaires (Transporter, Vito, Ducato pour ne citer qu’eux). Leur but ? Proposer des véhicules de loisir de qualité avec une valeur ajoutée esthétique, avec un brin de nostalgie des trente glorieuses.

Westfalia : Made in France

C’est en gardant cette idée en tête que nous avons dans un premier temps visité l’usine Westfalia, basée à Benet, non loin de Niort, afin d’aller à la rencontre de ces doux géants aux sobriquets illustres. Dans les locaux du constructeur Fleurette, également propriété du groupe Rapido et spécialisé dans les véhicules de loisir, nous avons découvert l’envers du décor, dont nous ne pouvons dévoiler qu’une partie du process.

Le Combi Westfalia originel nous y attendait afin de mieux apprécier les points communs avec ses successeurs !

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Après cette rencontre pas si fortuite que cela, Michaël Langouët, le PDG, nous a présenté les chaînes de montage Westfalia. Millimétrés, précis, les gestes sont bien définis et propres à chaque étape de la fabrication. Une fois les pièces modélisées, les matériaux sont découpés, préparés, assemblés, et le tout est monté dans le véhicule en suivant encore une fois des étapes parfaitement réparties.

On prend la route avec le Kepler Sixty !

Maintenant, direction l’Île de Ré ! Terrain de jeu idéal pour nos vans aménagés. L’occasion de découvrir réellement les installations Westfalia sur le bord de mer. Le Kepler Sixty s’est donc prêté au jeu : Couchage sur le toit, table et sièges pivotants, rangements divers, tout est fait pour transporter sa maison avec soi.

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A rouler, pour dire vrai, cela reste un utilitaire : un confort correct mais sans plus, un comportement plutôt pataud et une puissance juste suffisante pour ne pas se retrouver à 70 km/h sur la voie de droite de l’autoroute ! Mais ce qui nous intéresse ici, ce n’est pas la conduite « pure »… l’important, ici, comme on le dit dans le jargon, c’est l’expérience utilisateur !

Évidemment, passer une nuit dans le Kepler aurait été idéal afin de jauger pleinement ses prestations, mais y voyager et s’y faire promener – puisqu’en l’occurrence il s’agit clairement de promenade – permet, déjà, de se faire une première idée du véhicule. Le van offre une excellente habitabilité grâce à sa banquette arrière sur rail, sa table escamotable, ses accessoires de cuisine et ses grands espaces de stockage. Certains autres modèles de chez Westfalia comme le Jules Verne, qui nous a accompagné sur le terrain, proposent même une douche et des toilettes d’appoint.

On met les voiles !

En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire et après avoir goûté aux plaisir du paddle et autres activités maritimes, notre fidèle Sixty nous emmène cheveux au vent le long d’une jetée isolée, nous permettant ainsi d’apprécier le paysage et de respirer un bol d’air par l’ouverture de la tente de toit, le tout en compagnie du Jules Verne !

A peine le temps de prendre quelques photos qu’il est malheureusement déjà l’heure de partir, l’occasion d’un dernier test sur voie express, permettant de constater la polyvalence de l’engin. Au terme de cette agréable journée, une conclusion unanime : Il faudrait revenir tester la gamme Westfalia en situation, c’est à dire passer au moins une nuit dans le van afin de pouvoir pleinement constater l’agrément de vie à bord et tester tous les équipements proposés par Westfalia.

A titre informatif, si l’envie vous prend de surfer sur la vague 60’s associée au confort moderne du Sixty (il s’agit d’un Volkswagen T6), vous pourrez vous l’offrir à partir de 58 835 €. Vous aurez en revanche à débourser à partir de 53 300 € pour le Jules Verne, conçu sur une base de Mercedes Vito.

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Texte, illustration et photos : Célia Huart

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