Cinquante ans après la Peugeot 504, l’année 2019 verra-t-elle la Peugeot 508 devenir, comme son aînée, la voiture de l’année ? Avant de le savoir, en amont du Salon de Genève, nous avons voulu nous plonger dans l’histoire de la marque au Lion et de l’une de ses gammes les plus célèbres, les 504. Le lancement de la nouvelle 508 est un prétexte tout trouvé pour partir sur les traces des origines de Peugeot, sur ces terres franc-comtoises où depuis 1810, industrie rime avec Peugeot.
Etape 1 : au départ de l’aventure Peugeot
Notre aventure Peugeot commence… à l’Aventure Peugeot. Au musée, bien sûr, et plus exactement, dans les ateliers du Musée. Dans ce bâtiment sont restaurées les voitures de propriétaires privés ou celles des collections de Sochaux. Ces dernières comptent environ 500 lionnes, dont une cinquantaine doit passer entre les mains des carrossiers et mécaniciens pour être restaurées.
Ces artistes aux petits soins des anciennes sochaliennes sont au nombre de 4 et opèrent à moteur ouvert une 201 Cabriolet, refabriquent une rare 203R VSP qui aurait pu être la Jeep à la française, remettent à neuf un fier fourgon D4 ou encore recarrossent une 203 Darl’Mat à la luxueuse calandre.
Premier contact avec les Peugeot 504
De 1968 à 1985, c’est en l’usine de Sochaux que naissaient les 504. Aujourd’hui, c’est ici que celles en possession de l’Aventure Peugeot Citroën DS, l’association en charge de la préservation du patrimoine du Groupe PSA, sont entretenues. Nos trois belles du jour, qui attendent de pneu ferme de se dégourdir les moyeux en pays de Montbéliard sont fin prêtes pour la route !
Accompagnés par plusieurs berlines 508, nous allons pouvoir prendre le volant tour à tour d’une berline 504 GL de 1974, d’un cabriolet 504 V6 à carburateur de 1977 et d’un coupé 504 V6 à injection de 1983, l’un des derniers exemplaires produits de ce type. Avec plus de 3,7 millions d’exemplaires construits en 37 ans, dont 2 644 326 berlines, la 504 fait figure d’icône dans l’histoire sochalienne.