Branché, le Kia Soul revendiquait l’être dès la sortie de la première génération en 2008, dépoussiérant le design de la marque coréenne en même temps que celui de son segment. Avec ses formes cubiques et ses épais protecteurs de bas de caisse, il esquissait déjà une nouvelle catégorie de voitures : les SUV urbains. Alors quand est venu le lancement de la seconde génération en 2014, Kia en a fait un véhicule doublement branché en offrant à ses clients la possibilité de se convertir à l’électrique. 5 ans plus tard, et le mix des ventes s’étant largement orienté vers les variantes 0 émission, Kia débarque avec un Soul de troisième génération… qui ne laisse plus d’autre choix que de rouler grâce à la fée électricité en Europe.
Nouveau look pour une nouvelle autonomie
Vous trouviez clivant le look des anciennes générations de Kia Soul ? Alors vous trouverez celui du dernier opus très clivant. Si le profil est probablement la partie de la voiture qui arbore le plus fièrement sa filiation avec ses ancêtres, les parties avant et arrière changent radicalement.
La proue se dote maintenant d’optiques à double étage – imposants projecteurs carrés en partie inférieure, et fins bandeaux de LED reliés par une calandre réduite à sa plus simple expression en haut. La poupe reprend à son compte un gimmick de la deuxième génération en rattachant visuellement les deux feux arrière. L’intérieur fait un bond en 2019, par l’adoption d’un écran numérique, d’une molette d’une commande rotative de boîte de vitesse, ou bien par des contreportes au dessin rafraîchi.
C’est surtout au niveau de sa motorisation que les évolutions sont les plus remarquables. Le Soul EV est mu par un bloc électrique délivrant 204 ch et 395 Nm de couple. L’autonomie devrait grandement bénéficier de l’augmentation de la capacité des batteries (similaires à celles du cousin Hyundai Kona électrique), qui passe de 30 à 64 kWh.
Produit en Corée du Sud, la Kia Soul EV devrait pouvoir circuler sur le Vieux Continent dans le courant de ce premier semestre 2019.