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Chrysler 200 S New York road trip Le Nouvel Automobiliste

Essai Chrysler 200 S : roadtrip américain entre New York et l’Ontario

Chrysler 200 S New York road trip Le Nouvel Automobiliste

La firme d’Auburn Hills l’a annoncé par l’intermédiaire de Sergio Marchionne, Administrateur Délégué de FCA (Fiat Chrysler) : la Chrysler 200 ne passera pas Noël. Faute de volumes suffisants, faute de rentabilité, la midsize américaine verra sa production stoppée prématurément. La faute à qui ? A la voiture ou à l’image de Chrysler, due à un passif houleux ? Pour s’en faire une idée, nous sommes allés à la rencontre de sa clientèle… Enfin, bref, on a loué une Chrysler 200, vu que les autres acheteurs privés ne sont pas légion. Et puisqu’on vous aime beaucoup, on en profite pour vous inviter à faire un roadtrip (par procuration) à bord de notre voiture. Direction le Canada puis New York. En route !

Road Trippin’

Chrysler 200 S New York road trip Le Nouvel Automobiliste

Avant de tomber dans de basses considérations automobiles autour de notre Chrysler 200, posons les bases du roadtrip : partons de New York pour faire une boucle commençant par le New Jersey (faut bien faire les courses… entre autre), direction les Chutes du Niagara, avec une petite extravagance par Toronto avant de retourner vers les chutes. Le retour à New York se fait d’une (longue) traite, afin de visiter la ville à pieds une fois la voiture rendue. L’appartement de Manhattan n’a pas de place de parking et le trafic est suffisamment dissuasif, vous nous pardonnerez. Problèmes de riches à la solde du Grand Capital et de l’impérialisme Yankee. Bref, 1 677 km de route (ou près de 1 000 miles, puisque la première puissance mondiale est toujours fâchée avec le système métrique –et avec les mitigeurs ne liant pas température et débit sous la douche…), dont le parcours évite un maximum de routes à péage. En effet, ce n’est pas franchement plus long, loin s’en faut, et le paysage à l’approche de Niagara est plus intéressant à voir de la sorte. Pour les rares sections à péage (inévitables sur les ponts new-yorkais), prévoir du liquide si vous n’avez pas l’EZ Pass : nos amis américains étant parfois fâchés avec les terminaux de cartes de crédit, malgré leur capacité à envoyer des sondes sur Mars… Nation pleine de paradoxes. Tout ça pour dire que le parcours est représenté ci-dessous :

road trip New York - New Jersey - Niagara Falls Chrysler 200 S Le Nouvel Automobiliste

Arrivé chez le loueur, première surprise : j’ai demandé une Chrysler 200 et on me sert une… Chrysler 200. Je suis partagé entre la satisfaction de pouvoir enfin l’essayer et la frustration de ne pas avoir été surclassé vers une Chevrolet Impala. Tant pis, ce sera pour une autre fois, quand je serai décidé à payer. Pas de regret concernant la Mustang, hors de prix et déjà essayée en décembre. D’ailleurs, depuis la disparition de la Chrysler 200 Convertible, il n’existe plus de cabriolets abordables chez les loueurs (les derniers clients de ce type de voitures) : mon aversion pour les toits fixes s’en trouve toute chagrinée mais on ne va pas se plaindre, la berline qui nous est présentée n’est pas la 200 de base mais une Chrysler 200 S.

Bon, j’avoue l’avoir jouée fine en demandant à choisir la couleur : la grise était standard, la noire était mieux équipée. Il fallait bien que mes connaissances automobiles paient un jour… Petit tour du propriétaire pour admirer la ligne, un coup sur la porte et les pare-chocs rayés. Et puisqu’on est à contempler le design (en sus des touches de personnalisation des précédents clients), je dois avouer que j’apprécie l’esthétique… Surtout en bleu, soit dit en passant. Les lignes sont fluides, peut-être trop pour certains qui la jugent un peu trop mollassonne. En chair et en tôle, j’y vois une voiture plutôt élancée dotée de projecteurs et feux fins à l’élégante signature lumineuse, dont la jolie malle vient structurer la partie arrière, en écho aux flancs discrètement sculptés : la voiture a le bon goût d’éviter de sombrer dans le massif ou le vulgaire de certaines concurrentes.

Corollaire : la voiture est vraiment petite, contrairement à la Chrysler « as big as a whale » chantée par les B52’s dans Love Shack : pas de quoi y loger 20 personnes ! Comparée à la Ford Fusion (notre Mondeo) ou à la Camry, on a vraiment la sensation de se trouver face à une voiture du segment inférieur. Et dans un pays où la taille compte, où l’encombrement n’est pas un souci et où les gens aiment être à l’aise, la Chrysler 200 part avec un sacré handicap : c’est une midsize Medium face à des rivales en taille L. D’ailleurs, le loueur m’a également proposée la VW Jetta garée à côté.

Et pourtant, l’allemande ne joue pas dans la même cour : réputée spacieuse, elle s’est sensiblement détachée de la Golf pour afficher une présentation simplifiée (planche de bord, liaisons au sol…) et miser sur le volume intérieur plutôt que la sophistication de la compacte susnommée. Autrement dit, le loueur considère la Jetta comme équivalente à la 200. De trois choses l’une : soit la 200 a un vrai déficit d’habitabilité, soit elle est vraiment bradée pour se trouver avec des voitures du segment inférieur, soit elle est petite et bradée. D’ailleurs les cotes extérieures sont formelles : 4,88 m en longueur pour 1,87 en largeur et 1,49 en hauteur, la 200 se situe… en phase avec son segment ! Difficile à croire, tant la Chrysler paraît plus petite, comme à cheval entre deux catégories. Comptez 25 000 $ hors taxes pour notre exemplaire.

 Les clés me sont remises, et, bonne surprise, la voiture dispose de l’accès et du démarrage mains libres. On charge le coffre, on traverse Manhattan et ses embouteillages pour rejoindre l’Etat Jardin d’à-côté.

Canada Drive

The Garden State n’est pas seulement le premier film de l’excellent Zach Braff, c’est aussi le petit nom du New Jersey, état de la côte Est des Etats-Unis. Initialement colonie néerlandaise (à supposer que l’Histoire commence ici), elle est devenue britannique en 1664 avant qu’une Guerre d’Indépendance ne change le nom du propriétaire. C’est aussi dans cet Etat qu’ont grandi Lauryn Hill et Debbie Harry dont la musique est intimement liée à… New York : ça tombe bien, ce sera l’étape ultime de notre parcours. Outre son cadre verdoyant idéal pour la vie familiale, le New Jersey est aussi un lieu on ne peut plus recommandable pour acheter des vêtements détaxés. Après tout, ce serait dommage de trop dépenser en France et de verser une TVA finançant les voyages en scooter de Lui Président chez ses maîtresses ou les vacances de sa progéniture.

Trêve de sarcasme, on a de la route : et c’est l’occasion idéale pour apprécier l’habitacle de la Chrysler 200. Cette finition S se caractérise par une présentation spécifique, uniquement disponible dans l’harmonie intérieur noire (tant pis, je la préfère biton noir/beige), ici rehaussée de décors bleu foncé. Oui, une voiture moderne qui fait l’impasse sur le noir laqué ou le faux aluminium, ça fait plaisir à voir, d’autant plus que le bleu se retrouve sur diverses ponctuelles : l’instrumentation bleue, naturellement et les sièges qui disposent d’un rappel en cuir bleu, en plus de le tissu noir/bleu, plutôt sophistiqué, accompagné de cuir/TEP noir et d’un S brodé sur les dossiers avant. Un cuir bleu est même disponible en option. Mine de rien, le look intérieur est plutôt sympa et nous sort agréablement de l’esprit « voiture de location » auquel je n’aurais pas échappé en version de base.

La planche de bord dispose d’une coiffe valorisante, et, autant rassurer les audistes qui loueraient une 200, c’est du plastique moussé. Mon coup de cœur va à la console suspendue regroupant les commandes de clim, radio et le sélecteur de BVA : esthétiquement, ça le fait même si préfère le look des consoles Volvo des V40, par exemple, désormais en voie d’extinction, les suédois tournant la page de ce trait de style.  Sous la console, se trouve un rangement vaste mais pas forcément très pratique, comme dans les anciennes Volvo. Mais ça reste infiniment plus exploitable que le truc inaccessible que nous a fait Renault dans son dernier Espace… Dernier détail enchanteur : la Chrysler 200 propose un large toit ouvrant panoramique en option. Mais faut pas rêver : la nôtre en est dépourvue.

La route vers Niagara permet d’apprécier le confort des sièges, le conducteur disposant de réglages électriques, y compris pour l’appui lombaire. C’est surtout la foison de rangements qui est agréable à l’usage : les bacs de portes pouvant accueillir des bouteilles, la grande boîte à gants, ou le vaste rangement se trouvant entre la console et l’accoudoir, très pratique, compartimenté par un volet servant de plateau et abritant des portes-gobelets, en plus des ports USB et jack.  Un regret : notre Chrysler 200 S dispose de l’accès et du démarrage mains libres, certes, mais seule la poignée du conducteur permet de verrouiller/déverrouiller le véhicule. Le porteur des clés doit impérativement se trouver à gauche. Tant pis si les clés sont au fond du sac de madame, et qu’elle ne veut pas conduire : elle fera le tour avec son sac pour pouvoir ouvrir la voiture. Pour la galanterie, on repassera. Et si on parlait musique ?

Le système de base, Uconnect 5’’ à écran tactile est couplé à 6 HP, est plutôt décent en termes de restitution sonore et profite de commandes derrière le volant ainsi que de la radio par satellite (Sirius XM). Mais le loueur n’ayant pas payé l’abonnement, nous n’avons accès qu’à une piètre station de démonstration. Bref, on se contente des radios locales ou du téléphone en USB. Et là, ça se gâte : la lecture musicale depuis ce flux produit d’intempestifs bruits parasites, exactement comme dans la Jaguar XF que j’avais testée sous l’Ancien Régime. On passe en Bluetooth ? OK, mais ça implique d’être à l’arrêt pour configurer la voiture : bordel de Scheisse. Et ce n’est pas fini : une fois en dent bleue, la connexion est souvent coupée, à moins d’avoir le téléphone posé sur la console centrale ! Encore une fois, la voiture souffre des mêmes tares que sur la Jaguar. On va dire que la montée en gamme est réussie… Ou pas. Et à défaut de GPS, on s’est débrouillé avec les bonnes vieilles indications écrites. Et Waze, toujours imbattable pour se jouer des embouteillages.

Et parce qu’il n’y a pas que les infotainment dans la vie, nous voici arrivés à Niagara (aou cha cha cha) : les chutes méritent largement le détour et constituent un bon rafraîchissement sous la chaleur estivale. Trois rideaux s’offrent à la vue : les « chutes américaines », le « voile de la mariée » et le « fer à cheval ». Le mieux à faire étant de loger côté canadien. En effet, les américains disposent certes de la plupart du terrain, mais les compatriotes de Neil Young, eux, disposent de la vue. Imparable. Et puisqu’on l’a évoqué, on va s’écouter un bon Harvest Moon syndical, non ? Vous pouvez faire l’impasse sur les Cave Of The Winds côté US, la grotte étant désormais fermée pour des raisons de sécurité tandis que le tarif n’a pas baissé. En revanche, vous n’aurez aucune excuse pour passer à côté des bateaux (Maid of The Mist chez l’Oncle Sam ou Hornblower au Canada). Bref, un incontournable. Les chutes gèlent parfois en hiver, spectacle que je n’ai encore jamais eu la chance de voir contrairement à l’ami Bertrand, mais je vous recommande en tous cas d’assister à leur illumination le soir venu (les horaires dépendent de la saison). Il est temps de se reposer un peu dans notre hôtel de luxe et de se prélasser dans la piscine : on a de la route demain.

Back to where we aim

Reliant le lac Erié au lac Ontario , les chutes du Niagara se trouvent donc à la frontière entre les Etats de New York et de l’Ontario au Canada,. Et si on en profitait pour faire une courte virée dans la capitale, à Toronto ? Ca tombe bien, on a tout un après-midi de libre. Pas le temps de faire la queue pour monter de nouveau en haut de la tour CN, certes, mais largement assez pour déjeuner le long des docks fraîchement rénovés, se balader en ville du côté de la Casa Loma et boire un verre (sans alcool) dans le quartier de la Distillerie : autant d’endroits nouvellement aménagés ou rénovés qui méritent qu’on s’y attarde.

Trois heures de route aller/retour, c’est jouable et la Chrysler 200 est suffisamment bien insonorisée et bien amortie pour nous aider à faire la rapide visite sans trop se fatiguer et revenir à temps pour revoir les chutes de nuit entre chaleur et humidité : voilà ce que c’est que d’y aller en août… Pour le reste, il y a la clim et notre Chrysler 200 S en est naturellement pourvue. Monozone et manuelle en dépit d’une ergonomie qui serait parfaite pour une automatique, pas hyper puissante mais assez pour refroidir deux français sous une chaleur de plomb. Le soleil se lève, les rues de Niagara sont désertes, quelques photos et en route pour New York.

Sur le trajet, on profite des petites routes via la 400, puis la 390 pour jouir de quelques reliefs et virages : bâtie sur une plateforme d’Alfa Romeo Giulietta, la Chrysler 200 a quelque chose de très européen dans son comportement, le typage de la version S y est peut-être pour quelque chose si tant est qu’il est différent des versions standard. En tous cas, la direction à assistance électrique offre un bon retour d’information et un toucher de route appréciable, les suspensions font bien leur job, la voiture est loin des clichés des fades voitures nord-américaines. Largement de quoi rivaliser avec une Ford Fusion, à mon sens. Enfin, presque : le freinage n’offre pas une super sensation, c’est le moins que l’on puisse dire. La pédale est spongieuse et les quatre enveloppes Kumho en M+S (235/45 R18) qui équipent notre voiture sont loin d’être les meilleurs pneus du monde… Surtout en plein été.

Le moteur 2,4 l Tigershark profite du système Multiair de Fiat (je vous renvoie à l’essai de la Fiat 500C pour les explications techniques) et développe 184 ch à 6 250 tr/min pour 236 Nm de couple (à 4 600 tr/min). Il est couplé à une BVA à 9 rapports d’origine ZF que l’on retrouve aussi sous le capot des Range Rover Evoque chez la concurrence ou chez Jeep. Plutôt que d’acheter la boîte à ZF, le groupe FCA produit l’organe sous licence. Est-ce l’origine des critiques différentes de celles attribuées au Range Rover Evoque ou est-ce le simple fait d’un software distinct, mais la boîte laisse un peu sur sa faim. Pour ainsi dire, j’ai trouvé que le brio d’une Aisin 6 vitesses comme celle du Citroën C4 Picasso est bien plus enthousiasmant tandis que les vitesses de rétrogradage de notre Chrysler n’ont rien de bluffant : avec 9 rapports, j’en attendais sans doute beaucoup. Finalement, c’est bien, sans plus. Les palettes au volant permettent de se jouer de l’éventuelle paresse au rétrogradage tout en rendant la conduite ludique et le mode Sport de la boîte est convaincant. Bref, rien d’exceptionnel mais une bonne boîte au sélecteur rotatif original et agréable. Et quitte à multiplier les rapports de boîte, pourquoi ne pas mettre une CVT ? La question se pose à l’ensemble de l’industrie auto, pas seulement à Chrysler…

Le trafic se densifie, les premiers péages indiquent la présence de ponts, la vue de treillis et rivets métalliques barrant une ligne d’horizon faite de gratte-ciels indiquent que l’arrivée est proche : jungle de béton d’où sont fait les rêves, chantaient Jay et Alicia. La ligne d’arrivée approche, notre Chrysler 200 S nous aura gratifié d’une conso moyenne de 7,1 l / 100 km sur l’ensemble du parcours. Pas mal, du tout, malgré ma vitesse moyenne parfois trop soutenue.

On arrive à New York, ville la plus peuplée des Etats Unis à défaut d’être la capitale de l’Etat éponyme, ce rôle étant dévolu à Albany. La Grande Pomme, surnom donné par les jazzmen attire les touristes comme elle a fait fantasmer des générations d’immigrés arrivant via Ellis Island ou par ailleurs après 1954 lorsque les services d’immigration en sont partis. Une folle quantité d’artistes a chanté New York, mais comment faire l’impasse sur Frankie ? Après tout, ma mère ne m’a pas transmis que le daltonisme. On va être part of New York pour la suite de l’aventure !

Conclusion : die young, stay pretty

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New York, New York, une incontournable chanson de Ryan Adams, la ville des Strokes ou de Vampire Weekend, et une destination à ne pas manquer, en particulier pour deux boroughs que sont Manhattan et Brooklyn. Comme la plupart des grandes villes des côtes, New York a un côté européen plus marqué. Cela tient en partie du fait que les vagues d’immigration issues d’Europe ont eu et continuent d’avoir une certaine influence culturelle dans la ville, tandis que le côté cosmopolite la rend mécaniquement différente d’une ville de campagne, moins influencée par l’extérieur. Du coup, les voitures sont aussi un poil plus petites du fait de la topographie, les corps sont un peu plus maigres du fait de la non dépendance à l’automobile, et notre Chrysler 200 semble moins en décalage avec son Amérique natale. Bâtie sur un châssis de Giulietta, l’américaine se conduit comme une européenne. Peut-être n’est-elle pas assez indolore face à une parfaite Camry sans histoire, sans doute n’est-elle pas assez cheap et spacieuse face à une Passat américaine et clairement, elle ne jouit pas de la notoriété de Ford et de sa Fusion. Mais quelque part, on se dit que, rebadgée avec un logo italien, elle aurait pu s’en tirer en Europe. D’autant plus que la 200 est plutôt jolie. Tant pis, elle s’éteindra précocement… Die young, stay pretty, aurait chanté Blondie. Oh et puis, pour la peine, vous m’écouterez bien un bon p’tit Heart Of Glass : on est à New York, autant consommer de la musique locale !

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Il est temps de rendre notre Chrysler 200 à laquelle on s’est un peu attaché : plutôt aboutie et souffrant de défauts qui ne m’importent pas ici, à savoir l’habitabilité et l’image de marque. Sa fiabilité en retrait des ténors américains, Toyota Camry en tête, lui a aussi coûté quelques clients, mais notre exemplaire s’est parfaitement comporté. On pose les valises à l’appartement du Lower East Side et on s’apprête à engranger les kilomètres à pieds, à lever les yeux, à traverser au rouge, et, thought for food, à manger chez Shake Shak, Katz et déguster une pizza fenouil-boutargue (oui) chez Otto, bref, à devenir new-yorkais. Allez, terminons sur une note touristique : ne manquez pas le toit du Rockefeller à la tombée de la nuit, riez des joueurs de Pokemon Go en plein Cenral Park non sans vous être recueilli à Strawberry Fields, dépensez 2 $ bien investis pour un picnic à Governor’s Island, ne négligez pas Brooklyn (terre natale des Beastie Boys), son pont et, pour les ferrovipathes, le musée des transports. Allez arpenter le Village, le coin de Wall Street, tout, faites tout… et terminez sur une notre musicale avec Coney Island Baby de Lou Reed, faudrait pas passer à côté des incontournables. Leaving New York is never easy, chantait Michael Stipe… Pas faux. Bonne rentrée, cher lectorat.

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