Une Alfa Romeo Giulia néorétro
2016 : le Salon de Genève voyait Alfa Romeo dévoiler sa nouvelle berline Giulia, fer de lance de sa relance. 2024, la Giulia est une réalité commerciale, mais Alfa fait l’impasse sur le salon suisse, pourtant il y a bien une Giulia exposée ! Celle d’ErreErre, un carrossier préparateur qui a réinterprété la Giulia de 1962 grâce à un kit carrosserie !
Le résultat est baroque, tant les lignes tendues de la Giulia des années 1960 ont du mal à se transposer sur la silhouette pulpeuse et aérodynamique de la Giulia des années 2010. Pourtant, l’exercice mérite d’être salué d’autant qu’il se poursuit à l’intérieur avec des confections spécifiques.
Style néorétro pour positionnement anachronique ?
Côté spécifications techniques, c’est la Giulia Quadrifoglio qui est choisie comme base : V6 Bi-turbo 2,9 l de 562 ch, 680 Nm de couple, et boîte ZF 8 rapports. Les pneus choisis sont des Pirelli PZero Corsa Asimmetrico 2 en 245/35 R19 et 285/30 R19, freins Brembo carbone céramique 390 mm à l’avant / 360 mm à l’arrière, tandis que les amortisseurs sont des Bilstein B16 spécifiquement développés pour la voiture.
Présentée en 2022, l’ErreErre Furioserie n’en est qu’à son premier salon et s’affiche à 400 000 euros (annoncée à « seulement » 200 000 euros à sa présentation voilà 2 ans) et n’est produite qu’à 33 exemplaires. Certes, elle ne plaira pas à tout le monde mais elle a sa place à Genève, un salon d’ordinaire dévolu au luxe et aux préparations inattendues. En 2024, la Furioserie est bien la dernière représentante de cette époque… devenue anachronique.
Galerie photos : ErreErre Furioserie
Photos : Le Nouvel Automobiliste