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Essai Nouveau Discovery Sport 2015 : Cinquante nuances de Land ?

Présenté en septembre dernier mais commercialisé seulement à partir de demain, le Discovery Sport est un nouveau modèle très important pour Land Rover. En effet, outre le fait qu’il vient remplacer un Freelander lancé en 1997, renouvelé en 2007 et dont l’appellation va donc disparaître, il annonce également une restructuration profonde de la gamme Land Rover qui proposera désormais à ses clients trois familles de produits bien différenciées. La première résolument axée vers le luxe (la lignée Range Rover), la seconde tournée vers la robustesse (la dynastie Defender) et la troisième à mi-chemin entre les deux, centrée sur la polyvalence et dont ce Discovery Sport est le premier représentant. A ce titre il constitue un cœur de gamme destiné à représenter toutes les valeurs de la marque… et toutes ses nuances.

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Dessine-moi un Freelandvoque…

Être « à mi-chemin de… » n’est pas une notion toujours aisée à définir mais le style général de ce Disco Sport semble pourtant s’y plier aisément. Car, de fait, nous avons bien sous les yeux un véhicule qui mixe efficacement les héritages stylistiques de celui qu’il remplace et les nouveaux codes instillés notamment sur l’Evoque. D’ailleurs, au premier coup d’œil c’est vers ce dernier que les commentaires renvoient le plus souvent, surtout si l’on reste attaché à la face avant. Le traitement des optiques, de la signature lumineuse ou du capot, sur lequel trône très symboliquement un large monogramme Discovery, rappelle sans conteste largement le petit SUV bourgeois, mais l’ensemble est cependant réalisé avec beaucoup plus de rondeurs, reprenant ainsi un thème cher au Freelander.

Le profil confirme ces subtils mélanges opérés par les designers de l’auto. On y retrouve en premier lieu les lignes du Freelander 2, en particulier ce traitement caractéristique du montant C (entre la porte arrière et le hayon) et de la troisième vitre latérale mais avec un dessin fortement dynamisé et très réussi. Ce montant peint dans la couleur de la carrosserie accroche réellement le regard et constitue un véritable marqueur identitaire pour ce nouveau Disco, lui donnant par la même une vraie personnalité. Mais, lorsque l’on s’attarde sur cette silhouette on voit également apparaître d’autres détails en provenance de la famille Range comme la ligne de carre plongeante passant à travers les poignées de porte et identique à celle du Range Rover Sport, ou les petites excroissances du plastique noir des passages de roue… comme sur l’Evoque.

L’arrière surprendra par contre un peu plus et divisera sans doute également. C’est, pour ma part, la partie que j’apprécie le moins même si l’on s’y fait rapidement et qu’elle reste cohérente avec l’ensemble. Pris séparément l’un de l’autre, les détails de cette poupe sont agréables et bien traités, tout spécialement les feux entièrement à DEL avec une belle signature lumineuse de la même forme que celle des phares (visible même éteints, c’est fort) mais dès que l’on s’écarte on peut aisément trouver un côté « bouboule » à l’ensemble qui contraste un peu avec le dynamisme général mais qui reste finalement dans l’esprit « rond » évoqué pour la face avant quelques lignes plus haut. Le dessin intérieur des feux apporte alors un aspect un peu « béat » et cette sensation se trouve renforcée par le dessin de l’encadrement de la plaque minéralogique, les pots d’échappement, qu’on aurait aimé un peu plus intégrés, et surtout le côté « haut sur patte » qui ressort nettement ici.

Au final, ce Discovery, avec ses 4,59 m, cette belle livrée Kaikoura Stone (810 €) et son toit contrasté noir (610 €), son dessin fluide et son style sobre (nettement moins ostentatoire qu’un Evoque), en impose largement et sait se faire remarquer (j’en veux pour preuve les nombreuses têtes qui se sont tournées à notre passage et les non moins nombreuses personnes qui sont venues nous parler lorsque nous étions à l’arrêt), tout en conservant une discrétion de bon aloi qui sied bien à sa philosophie.

Eh ! Une minute ! Et le côté Defender dans tout ça ? Forcément il n’apparaît pas au premier coup d’œil… d’ailleurs il n’apparaît pas du tout mais c’est tout à fait logique puisque nous avons ici affaire au Discovery SPORT et non au Discovery TOUT COURT qui conservera bien quant à lui le côté « tout carré » assurant ainsi également la filiation avec l’autre partie de la famille. La boucle est bouclée…

Du cuir, des lumières d’ambiance, de la place pour 7 et de la sono, on se fait une soirée Disco ?

Ne cherchez pas, il n’y a pas de boule à facettes dans l’habitacle mais il y a largement de quoi s’y sentir à l’aise, même si vous êtes un adepte de la coiffure afro des seventies… Car de l’espace, le Discovery en a, et même en assez grande quantité, pour tout le monde… ou presque.

Dans la finition HSE Luxury de notre véhicule d’essai, la plus élevée du catalogue, la première impression en montant à bord est particulièrement plaisante. L’association cuir clair Windsor Ivory, plastiques noirs et inserts en aluminium brossé donne à l’ensemble un cachet très appréciable qui vous place résolument dans un univers prémium. Mention spéciale à ce sujet pour les très belles contre-portes avec la poignée de maintien en cuir et celle d’ouverture en métal, discrètement mais agréablement rétroéclairée par une petite DEL.

On doit cependant tempérer rapidement cette première impression favorable car en analysant d’un peu plus près l’ensemble, on constate alors que la plupart des matériaux sont d’une qualité légèrement inférieure à ce que l’on peut trouver dans un Evoque par exemple. C’est cependant tout à fait en rapport avec le positionnement intermédiaire dans la gamme Land et, c’est à souligner, ça n’enlève rien à une belle qualité de fabrication et d’assemblage qui, elle, se révèle bien meilleure que sur l’Evoque. Du coup on se retrouve dans un intérieur bien plus cohérent et sur le traitement duquel on ne peut finalement guère émettre d’autres critiques que celles portant sur la comparaison avec les concurrents directs (BMW X3, Audi Q5) qui sur ce point font indéniablement mieux…

En attendant cet habitacle s’avère spacieux, fonctionnel et prévenant pour tous les passagers. A l’avant bien entendu où on trouve pléthore de rangements pratiques : dans les portières, sous l’accoudoir central, entre les deux sièges avec la possibilité d’enlever un porte-gobelet pour accroitre l’espace de rangement, au plafond pour les lunettes, devant le passager pour déposer des clés ou un portable, au pied de la console centrale ou encore grâce à une boîte à gants de bonne contenance. On dispose à l’arrière des mêmes rangements dans les contreportes et d’une banquette coulissante dessinée avant tout pour deux personnes mais pouvant aisément en accueillir trois et offrant un espace aux jambes très généreux lorsqu’on se recule au maximum. Espace qui reste de plus tout à fait acceptable en avançant de plusieurs crans, ce qui permet de libérer au passage du volume de chargement dans le coffre pour les bagages… ou les passagers.

De grâce, ne nous prenez pas pour des tortionnaires, malgré le titre de cet article nous ne sommes pas des Christian Grey et nous n’avons maltraité personne (même avec leur assentiment…) mais, ne reculant devant rien, nous avons quand même accepté de nous sacrifier (gentiment…) pour vérifier l’une des très intéressantes options de ce Discovery : la configuration 5+2.

En effet, moyennant 1310 € en option, il est possible de transporter 7 occupants dans ce Land. Alors certes, ne vous attendez pas à des miracles dans un véhicule de moins de 4,60 m, n’espérez pas non plus voyager à 7 adultes durant des centaines de kilomètres dans cette configuration mais, bien au contraire, prenez en compte l’honnêteté de Land Rover qui parle de 5+2 et non de 7 places, la nuance… ayant ici toute son importance.

Ces deux strapontins qui se replient dans le coffre ne constituent bien que des places d’appoint mais elles pourront parfaitement convenir, même pour des adultes, sur quelques dizaines de kilomètres et bien plus loin s’il s’agit d’enfants en bas âge. Il faudra certes voyager léger puisqu’il ne vous restera plus qu’une portion très congrue du coffre mais ce sera possible. Mieux, Land Rover a pensé au bien-être des occupants qui disposent (en option à 140 €) de prises USB à la 2e et à la 3e rangée permettant la recharge (c’est la PSP du petit qui va être contente, ou celle du grand…), de buses d’aération (même pour la troisième rangée, en option) ou encore des sièges chauffants pour les deux places latérales de la rangée deux, une option incluse dans le pack hiver P2 mais dont il faut reconnaitre qu’elle est suffisamment rare pour être mentionnée.

Rajoutez à cela un coffre bien dessiné et modulable (avec la banquette coulissante et rabattable 60/40) qui propose 541 litres en configuration normale (194 en 5+2) et jusqu’à 1698 litres une fois les sièges rabattus et vous constaterez que vous avez bien affaire à une voiture à vocation familiale capable de vous proposer une belle modularité, pas si éloignée des monospaces compacts tout en s’avérant nettement plus sexy.

Discovery Sport : pour la découverte et pour le sport ?

Ni totalement pour l’un ni totalement pour l’autre mais un peu pour les deux quand même. Polyvalent qu’on vous dit !

En tout cas, avant d’en prendre le volant il est bon de savoir ce que cet engin sait et peut faire. Nous avons pour cela eu la chance de pouvoir bénéficier des conseils préalables d’un spécialiste en la matière, Joan Lavigne, qui participe activement aux journées Land Rover Expérience avec Pégase Drive, son école de conduite, et qui s’avère être un moniteur tout-terrain expérimenté. A l’écouter, on en déduit rapidement que s’aventurer hors du bitume avec ce Disco n’est certainement pas un problème, bien au contraire.

De fait, comme pour tous les autres véhicules de la marque, une chose ne change jamais vraiment : si vous le choisissez en 4×4 (ce qui dans un premier temps est obligatoire pour ce Disco qui ne sera disponible en 2WD qu’un peu plus tard), vous pourrez profiter pleinement de ses réelles capacités en tout-terrain et du système Terrain Response que l’on retrouve sur tous les Land équipés d’une transmission intégrale. Et de la même manière que nous l’avions fait avec l’Evoque il y a quelques semaines, passer un col sur route enneigée ou crapahuter dans les sentiers boueux se résume à une simple formalité (à savoir sélectionner le bon type de terrain). Quand on sait qu’en plus ce Disco possède une garde au sol plus généreuse que son cousin Range on ne s’inquiète guère quant au côté « Discovery ».

Pour le côté « Sport », on se montrera un peu plus mesuré puisqu’il s’agit ici bien plus d’une appellation commerciale évoquant avant tout le traitement du design que de l’affirmation de réelles prétentions dynamiques. Ne l’oublions pas, nous sommes dans un SUV, pas dans une GT. Cela ne veut néanmoins pas dire que le Disco ne se montre pas plaisant à conduire, bien au contraire, mais il est avant tout typé confort. Résultat, dès les premiers kilomètres, on peut constater que le véhicule est un peu plus sujet au roulis que son petit frère Evoque, avec lequel il partage son châssis, mais qu’il se montre également plus prévenant pour ses occupants. C’est d’ailleurs un vrai point fort de ce Discovery, son confort particulièrement appréciable, pour tout le monde, et dans une ambiance sonore très feutrée, sauf dans les phases d’accélération où le 2.2 l diesel se rappelle à votre bon souvenir dans un grondement très mazouté.

Qu’à cela ne tienne, il suffit de se montrer un peu moins agressif avec la pédale d’accélérateur. Et honnêtement ce n’est pas si simple car les 190 ch délivrés par le bloc sont bien présents et offrent des reprises vigoureuses en toutes circonstances grâce à l’excellente boite auto 9 vitesses qui s’adapte à votre style de conduite et se montre douce et réactive (tomber trois ou quatre rapports lors d’un kick down ne lui fait pas peur). Et puis il faut dire que dès que les virages de montagne sont apparus, le Discovery nous a laissé entrevoir d’autres capacités pas nécessairement soupçonnées au départ. Si vous le conduisez dynamiquement mais sans le brusquer il a effectivement une certaine tendance à se montrer pataud, n’appréciant que moyennement les changements d’appuis rapides et laissant s’exprimer librement son tempérament assez nettement survireur… Mais cravachez-le un peu plus (oui oui, Christian Grey rode toujours dans les parages) en accélérant par exemple un peu plus tôt dans les virages, en n’hésitant pas à taper dans les freins, efficaces et endurants, en jouant avec sa direction précise et informative ou avec les palettes au volant, et vous remarquerez que, finalement, il ne déteste pas tant que ça d’être bousculé. Et puis, si vous souhaitez vraiment profiter ponctuellement d’une authentique conduite dynamique, n’oubliez pas qu’il est toujours possible d’équiper ce Disco du système Adaptative Dynamics (option à 1100 € non présente sur notre véhicule d’essai) pour encore plus de polyvalence.

En attendant, au quotidien, que ce soit en ville, sur route ou sur autoroute, le Discovery Sport se montre particulièrement sain, facile à conduire et très sécurisant, même pour ceux qui ne sont pas dans le véhicule grâce à un équipement inédit : un airbag pour les piétons qui se déploie, en cas d’impact, sur le capot et le pare brise pour protéger au maximum la victime… et non, malgré la tentation très forte, nous n’avons pas essayé…

On saluera enfin l’arrivée d’un nouveau système multimédia, une vraie bonne nouvelle après avoir testé celui installé dans l’Evoque. Doté d’un écran tactile de 8 pouces qui s’avère réactif il propose une présentation des menus nettement plus intuitive et logique, permet le réglage d’éléments de l’habitacle (l’ambiance lumineuse par exemple) ou la visualisation du système 4×4 en temps réel et son GPS s’est avéré simple d’utilisation et particulièrement rapide pour recalculer un itinéraire. En contrepartie le système audio à 11 haut-parleurs et subwoofer de 250 Watts, s’il n’est pas indigent, loin s’en faut, n’est pas du niveau du système Meridian qui ne vous est ici proposé qu’en version haute à 825 Watts (option à 1410 €).

Dois-je fouetter mon banquier ?

Eh bien tout dépend d’abord de vos relations avec lui/elle, mais cela n’est pas exactement de notre ressort… Il est cependant certain que si vous voulez devenir propriétaire d’un Discovery Sport nous ne saurions trop vous conseiller de bien vous entendre avec votre responsable d’agence, car accéder à l’univers Land Rover, même dans la famille intermédiaire Discovery, a un prix.

En l’occurrence, notre modèle d’essai en finition haute HSE Luxury équipé du moteur diesel 190 ch et de la BVA9 s’affiche à 54 900 €. Après le rajout de quelques options dont certaines vraiment importantes puisque offrant la fameuse polyvalence évoquée tout au long de cet essai (la configuration 5+2 par exemple), on se retrouve vite aux alentours de 64 000 €, ce qui est une somme que l’on peut qualifier pudiquement de conséquente. On peut tout d’abord se montrer critique vis-à-vis de ce tarif quelque peu élitiste, notamment si l’on repense aux matériaux de l’habitacle pas forcément tous à la hauteur, mais on peut aussi relativiser en rapportant ce prix à d’autres éléments.

Tout d’abord la concurrence directe, et là, très vite, la configuration d’un Audi Q5, d’un BMW X3 voire d’un Volvo XC60 remet les choses en place.

Ensuite, il faut préciser que la polyvalence tant vantée par la marque n’est pas qu’un vain mot. Ainsi, même si les 7 places sont proposées en option sur ce Land, il faut reconnaitre qu’aucun des concurrents cités plus haut ne peut en disposer. Quant aux capacités en tout terrain il n’est peut-être pas nécessaire de se montrer mesquin ici… mais on peut tout de même rappeler le sens du mot spécialiste et celui du logo apposé sur la grille de calandre, le hayon et le montant C.

Enfin, à ce prix là, on prend quand même possession d’un véhicule fort bien équipé (les sièges électriques à mémoire côté passager c’est une sacré rareté !) et doté d’une motorisation puissante. Cette dernière n’est d’ailleurs pas forcément indispensable et la version 150 ch en boîte mécanique vous fera déjà gagner 4000 € et s’avérera sans doute tout aussi polyvalente (sachez au passage que la nouvelle motorisation « Ingenium », un bloc de 2 litres de cylindrée développant 150 ou 180 ch, tout en aluminium et offrant une meilleure efficience et des rejets de CO2 réduits, sera disponible d’ici la fin de l’année).

Alors ce Discovery Sport est-il vraiment un nuancier complet de la gamme Land Rover ? Oui sans conteste même s’il tire plus dans cette version Sport vers la gamme Range que vers la gamme Defender (encore une fois un nouveau Discovery arrive bientôt). Il est en tout cas un véhicule à ne surtout pas écarter pour qui cherche un SUV vraiment polyvalent, moderne dans son design comme dans son contenu technologique, bien équipé, susceptible de faire le job (n’importe lequel en fait) pour un, deux ou même sept, sur route comme en dehors, avec en plus cette touche de luxe, de bien-être et d’authentique aventure propre à Land Rover.

L’avis de Thomas

La première chose qui me vient à l’esprit, c’est la remarque de France après son essai du Q3, où elle ne se voyait pas mettre une voiture de 46.000 € dans la terre. Eh ben, nous, nous en avions une qui coûte quasiment 20.000 € de plus et il n’aurait pas été déplacé de le faire. Certes, vous allez me dire qu’on rabâche avec le terme polyvalence, mais là, il s’agit vraiment de la pousser à son extrême, car caser 7 personnes (y compris d’1m80 sur les 3 rangées) dans un gabarit qui reste pratique en ville, le tout assurant un confort de berline tout en restant capable de grimper aux arbres relève du tour de force, un vrai !

Après, la qualité de certains matériaux peut choquer à ce niveau de prix, mais il ne faut oublier que de nombreux clients s’en serviront ailleurs que dans les beaux quartiers et que le Discovery Sport restera comme le « bon à tout faire » de la gamme Land Rover. L’ambiance générale reste très qualitative et cohérente, et il s’agit d’un habitacle dans lequel on se sent bien, prêt à voyager loin et longtemps.

Tout ça pour dire que si cet essai a été moins enthousiasmant que celui de l’Evoque, il reste néanmoins la sensation d’une maîtrise du véhicule dûr à la tâche mais qui garde une certaine classe extérieure et intérieure. Un véhicule qui sera disponible dans plusieurs nuances de… gris

Crédits photos : Eddy P. et Thomas Waeldele

Un très grand merci à la concession Land Rover de Strasbourg (67 Route De Brumath, Souffelweyersheim, Bas-Rhin, 67) et en particulier à Clément Wieser et Joan Lavigne (qui dirige l’école de pilotage Pégase Drive, formation individuelle, en groupe et professionnelle à la conduite) pour le prêt du véhicule, la confiance accordée, et le temps qui nous a été consacré pour les différentes explications.

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