Présentée par Mazda en 1990, la Mazda MX-5 est un adorable roadster qui rappelle les MG et Triumph d’antan. Une voiture qui fera date et dont le nom perdure encore aujourd’hui avec succès. Voici une petite histoire de la première génération du roadster le plus vendu dans le monde !
Il fut un temps où les MG (non, je ne parle pas de SUV chinois…) et les Triumph étaient les montures à la mode. Nous ne parlions pas encore de GTI et encore moins de SUV Coupé… Pour être tendance il fallait rouler en MGB, en TR6 ou en Spitfire !
Les normes draconiennes sévissant aux Etats-Unis et l’arrivée des GTI vont avoir raison de ces séduisants roadsters et, à la fin des années 70, ils sont désormais passés de mode.
Pourtant, à cette même époque, un journaliste automobile américain, Bob Hall, propose au directeur du développement de Mazda d’intégrer au catalogue de la marque une petite sportive.
L’idée fait mouche et cette petite sportive voit le jour en 1989, c’est un roadster !
1989 voici la Mazda MX-5 !
Avec son design sympathique inspiré par celui de la Lotus Elan des années 60, son moteur 1,6 litres de 116 chevaux et ses liaisons au sol lui procurant une tenue de route dynamique, le petit roadster séduit fortement.
Commercialisé dans un premier temps au Japon et aux Etats-Unis sous les noms de Eunos et de Miata, il débarque en Europe juste avant l’été 1990 sous le nom de MX-5.
Dans la traversée, sa carrosserie évolue légèrement et il « gagne » au passage des bavettes couleur carrosserie derrière les roues arrière ainsi qu’un disgracieux feu antibrouillard sous le pare-chocs arrière. L’emplacement réservé à la plaque d’immatriculation à l’arrière est également plus large.
Lorsque la Miata (c’est plus joli que MX-5 non ?) est commercialisée dans notre pays, les seuls représentants du genre disponibles sur le marché sont les élitistes BMW Z1 et Lotus Elan (la nouvelle, une traction avant très éloignée de sa prestigieuse aïeule) ainsi que la vieillissante – bien que récemment restylée – Alfa Romeo Spider.
Un joujou très attachant dont, à coup sûr, personne ne voudra se séparer après y avoir goûté.
Yves Bey-Rozet et Frédéric Guihal, l’Action Automobile n°346 publié en juillet 1990
L’essai de la MX-5 est publié dans le n°346 de l’Action Automobile en juillet 1990. Un numéro passionnant que j’ai lu et relu bien longtemps. Il faut dire que, outre l’essai de la MX5, il comportait également un comparatif entre cette dernière et les Alfa Romeo Spider et Toyota MR2.
Pour les amateurs, il présentait également la toute nouvelle et superbe BMW 850i, la 309 GTI16 ainsi que la Citroën XM V6 24 soupapes (oui je suis un grand fan de la XM !!).
Voici ce qu’écrivaient Yves Bey-Rozet et Frédéric Guihal dans l’essai de la MX-5 intitulé « Coup de foudre » : « Sa ligne est toute en rondeurs et jolies courbes. Un rien sexy. […] L’habitacle, sans être le plus douillet des petits nids, arbore une finition très correcte et une présentation sympathique. […] Quant à la capote mécanique, elle se plie et se déplie très facilement. […] Le petit 4 cylindres 1600 cm3 de 116 chevaux anime gentiment la MX-5 : 191 km/h en vitesse de pointe, c’est bien, 31’’6 au kilomètre départ arrêté, c’est assez quelconque. […] Très rigide, la caisse répond à toutes les sollicitations et le châssis remarquablement étudié permet au conducteur de beaucoup s’amuser. »
Véritable succès, la MX-5 première du nom – le type NA – quitte la scène à la fin de l’année 1997. Elle est alors remplacée par la MX5 du type NB.
Plus de 430.000 exemplaires ont été fabriqués et diffusés dans le monde entier.
Mazda MX-5, de la NA à la ND
Depuis les débuts de la MX-5, plus d’un million d’exemplaires ont été écoulés dans le monde !
Véritable succès, la MX-5 – génération ND – est aujourd’hui disponible en version décapotable et en version targa.
📸Mazda / Archives de l’auteur