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Toyota Celica

Toyota Celica Génération 5 (1990 – 1993) : bio c’est beau ?

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Cinquième jour de notre saga : place à la cinquième génération de Toyota Celica à l’occasion des 50 ans du coupé japonais. Nous entrons désormais au début des années 90 et le design préfère le bio au bifidus actif : la Celica arrondit les angles et poursuit sa route en rallye.

La Celica arrondit les angles

Septembre 1989, la Toyota Celica précédente a à peine eu le temps de vieillir que la nouvelle lui met un coup de vieux : en plongeant pleinement dans la mode du bio-design, cette cinquième génération de Celica entre de plein fouet dans les années 90. Codée T180, elle est dessinée par le studio californien de Toyota, le CALTY, dont nous vous parlions ici. Cette nouvelle Celica conserve le principe des projecteurs escamotables et change tout : elle fait le plein de rondeurs et ne ressemble en rien à celle qu’elle remplace. Un peu plus longue, bien que reposant sur un empattement identique, elle présente une esthétique qui l’inscrit pleinement dans les canons japonais d’alors, avec ces formes très organiques dont seule l’horizontalité de la face avant apporte la principale touche d’agressivité.

Elle change tout ? Non, la plateforme reste dérivée de celle de la précédente génération tandis que les motorisations sont essentiellement reconduites, bien qu’étant actualisées. Techniquement, une intéressante variante 4WS (Four Wheel Steer ou 4 roues directionnelles) a été proposée au Japon durant quelques millésimes en version traction. La gamme de motorisation comprend plusieurs versions du 2,0 l (type 3S) dans différentes déclinaisons selon les marchés de destination.

Petit détail qui n’en n’est pas un, cette cinquième Celica est disponible en deux largueurs de carrosserie en Europe et aux USA : les versions GT-Four (ou All-Trac Turbo) disposent d’ailes avant et arrière élargies de 55 mm pour mieux accommoder des pneumatiques de 215 de largeur. Une valeur importante pour l’époque. Des versions traction profitent également de cette carrosserie « wide body » selon les marchés. Lors du restylage de 1991, le marché japonais récupère cette variante large et la voiture dispose d’un nouveau bouclier avant sur les versions « non larges », de feux arrière modifiés et surtout : d’un logo Toyota ! Pour la première fois, la voiture se passe du monogramme Toyota pour adopter -enfin- un logo, en l’occurrence le logo elliptique pourtant présenté en 1989 mais que cette Celica n’a pas étrenné à son lancement.

Encore plus de victoires en rallye pour la Celica

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Bien entendu, Toyota a bien l’intention de poursuivre sa lancée en rallye. D’ailleurs cette cinquième Celica a droit à une version spéciale destinée à l’homologation en WRC Groupe A par la FIA : 5 000 exemplaires de la GT-Four RC (Japon, 1 800 voitures), Carlos Sainz Limited Edition (Europe, en l’honneur de… vous avez deviné ; 3 000 exemplaires) ou Group A Rallye (Australie, 150 exemplaires + 50 à Singapour et en Nouvelle Zélande) sont ainsi commercialisés. Ces Celica disposent d’un capot spécifique, d’un échangeur air/eau (air/air sur les autres versions turbo), d’un ECU modifié pour arriver à 232 ch.

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Vous attendez donc la suite : les victoires en rallye. Elles ne se sont pas fait attendre et la Celica empoche deux titres mondiaux WRC des constructeurs en 1993 et 1994, après avoir été vice-championne en 1992. Côté pilotes, Carlos Sainz est sacré champion en 1992, Juha Kankkunen en 1993 et Didier Auriol en 1994.

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La Celica remporte également de nombreux succès en Safari Rallye, en ERC ou dans d’autres championnats, tandis qu’un jeune Marcus Grönholm commence à briller au volant de sa Toyota. Fantastique. La légende de la Celica en WRC prend de l’épaisseur. Rendez-vous au prochain épisode pour la suite !

Retrouvez les autres épisodes de la saga Celica :

Sources : Toyota, Wikipedia

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