C’est le retour des beaux jours et des touristes, dont une bonne partie originaire de l’Asie. Jusque là, tout est normal. Mais une silhouette rouge vient de paraître, d’abord devant la Place Vauban pour être prise en photos devant le Dôme des Invalides, puis Place Saint-Michel avant de longer le quai des Grands Augustins. Cette berline rouge, c’est une Geely Borui GE MHEV !
Une balade parisienne pour une berline chinoise hybride
Geely, l’un des nouveaux tigres de l’industrie automobile chinoise, a racheté voilà quelques années Volvo, Proton et Lotus, et est entré l’an passé au capital de Daimler, la maison-mère de Mercedes. Premier groupe automobile privé de Chine, Geely nourrit aussi de fermes intentions dans l’électromobilité, avec à son actif le taxi londonien électrique LEVC TX, les Polestar et les promesses formulées plus tôt cette année d’une première berline électrique.
Avant cela, le constructeur chinois est passé à l’hybride sur sa berline Borui avec 2 versions :
- une plug-in hybride à batterie 11,5 kWh de 257 ch, comme les Volvo XC40 T5 ;
- uue mild-hybride de plus faible capacité, 48 volts seulement.
C’est cette dernière que nous avons croisée à Paris. Elle est mue par le même bloc 3-cylindres 1,5 l Turbo d’origine Volvo que la PHEV, qui développe 190 ch, couplé à une unité électrique Geely P0 de 10 kW. La batterie est trop faible pour soutenir une utilisation uniquement électrique, mais vient en renfort lors des accélérations afin de limiter la consommation de carburant. Résultat, avec sa boîte double embrayage 7 rapports, le 1,5 l est promis à 5,8 l/100 km de consommation et 300 Nm de couple.
Lancée en 2018, la Geely Borui GE est le vaisseau amiral de Geely. Construite sur la plateforme CMA (Compact Modular Architecture), comme le Volvo XC40, elle est une version luxueuse de la plus classique Geely Borui, GE étant alors les initiales de « Geely Elite » ou de « Genius Efficient » -on appréciera la modestie. Longue de 4,99 m, large de 1,86 m et haute de 1,51 m, elle a été dessinée par l’équipe de Peter Horbury, chef designer issu de Volvo. La planche de bord est largement digitale avec un large écran central intégré.
Geely en plein syndrome de Paris ?
La raison du passage de cette Geely à Paris est assez simple : prise de photos touristiques ! L’image de la capitale française, ses monuments, son luxe sont toujours flatteurs à l’étranger et notamment en Asie, cependant gare aux déceptions : des travaux -nombreux- de voirie en passant par les restrictions de photos (quelques minutes seulement pour s’arrêter ici, impossibilité d’accéder à un monument là…) a dû conduire les occupants de la Geely a une recherche de lieux précis avec patience. Somme toute, c’est ce que nous faisons aussi lors de nos essais sur Le Nouvel Automobiliste !
Photos : Le Nouvel Automobiliste