Le Nouvel Automobiliste
Conduire au Japon

Conduire au Japon, est-ce facile ? 

Conduire au Japon, du rêve à la réalité, il faut passer par quelques démarches administratives. On vous les explique, et vous partage nos expériences !

Cet article est le second d’une série sur l’automobile au Japon. Nous vous donnons rendez-vous toutes les deux semaines pour découvrir une nouvelle facette du pays avec nous.

Vous avez découvert notre essai de la Nissan Sakura il y a deux semaines. Nous l’avons conduite dans les rues de Yokohama. Mais vous-êtes-vous posé la question des modalités pour conduire au Japon ? Est-ce facile de conduire dans un pays étranger, qui au-delà de la langue, n’a pas la même écriture ? Pour votre serviteur, tout a commencé en 2019 pour des vacances rêvées depuis longtemps. Car si le Japon est le pays du train, c’est aussi bien de découvrir l’archipel derrière un volant ! On vous explique tout !

Conduire au Japon

Conduire au Japon : les démarches administratives

A l’image de la Carte d’Identité Nationale, le permis Français n’est pas reconnu partout dans le monde. S’il faut un passeport pour le premier, c’est un Permis International qui permettra de conduire en dehors de l’Union Européenne. 

Pour peu que vous soyez coutumier des voyages hors d’Europe, vous avez peut-être déjà fait les démarches pour un Permis International. En effet, le permis délivré en France n’est pas reconnu partout dans le monde. Comme beaucoup de démarches administratives liés à l’automobile, c’est sur le site de l’ANTS que la demande du Permis International se fait. Il vous faudra un justificatif d’identité et de domicile pour la première étape. Une fois l’attestation reçue, il vous faudra l’envoyer accompagnée d’une photo d’identité et d’une enveloppe préaffranchie. Sa validité est désormais de 3 ans ou s’arrêtera avant si votre permis français arrive à échéance avant. 

Hélas, le Japon ne fait pas partie des pays reconnaissant le Permis International ’‘français’‘. La démarche est ici tout autre : il faut faire traduire son permis en Japonais. Tout est géré par la Japan Automobile Federation (JAF), organisme d’état qui gère tout ce qui est lié à l’automobile (sécurité routière, trafic routier, développement du secteur automobile en général). Il faut se rendre dans un de leur bureaux, avec votre permis et votre passeport et faire traduire votre permis pour un montant de 4 000 ¥, soir environ 28,50 €. La demande peut se faire par courrier, mais seulement depuis le Japon… ce qui n’est pas pratique surtout que la démarche prendra 2 semaines dans ce cas contre quelques heures au guichet. 

An 2019, votre serviteur était passé par une agence française intermédiaire ’‘Vivre le Japon’‘, renommée depuis ’‘Japan Experience’‘. Aujourd’hui, la démarche coûte 65 € et vous recevrez les éléments sous 4 semaines environ. Le permis traduit l’est sur une feuille A4, pas toujours très pratique pour voyager ! Depuis novembre 2022, le document a évolué pour être imprimé sur papier sécurisé. 

Une fois au Japon, votre permis traduit devra toujours être présenté avec votre permis français. Votre passeport peut être vérifié pour vérifier la date d’entrée dans la pays. Nous parlons ici d’une démarche pour un séjour inférieur à un an, la démarche est tout autre pour une durée plus longue.

Conduire au Japon : la location

Une fois le permis traduit en poche, il faut maintenant trouver une voiture au Japon. Pas de surprise, comme dans tout pays, il faut passer par une agence de location de voiture. Mais comme la Japon ne fait pas tout comme les autres, deux des plus importantes agences de location sont directement liées à 2 constructeurs : Toyota Rent a Car et Nissan Rent-a-Car. Si vous souhaitez conduire une voiture de ces deux marques, ce sera le meilleur choix !

Vous avez la possibilité de louer aussi sur des agences connues à l’international que sont Europcar, Sixt, Hertz, Budget, Alamo ou Enterprise. La plus grande agence locale est Nippon Rent-a-Car. Une fois sur leur site internet (les sites ont interface en anglais), tout est classique, le choix se fait par catégorie, avec la possibilité de louer des Keijidōshas, la catégorie spécifique du Pays ! Vous aurez aussi le choix entre plusieurs niveaux d’assurances. Vous aurez le choix de prépayer ou de payer sur place selon les options.

Autres option importante, de nombreux choix de transmission intégrales quelle que soit la catégorie choisie. La Japon est un pays aux multiples climats et les hivers peuvent être rudes, surtout dans le Nord du pays ou dans les Alpes japonaises.

Une fois à l’agence, il vous faudra présenter votre numéro de réservation, votre permis de conduire, sa traduction et la carte de paiement. Ne soyez pas surpris, les Japonais ne sont pas très à l’aise avec l’anglais. C’est plus simple désormais avec les traducteurs disponibles sur smartphone ! Il n’empêche que quelques interprétations sont toujours possibles ! N’oubliez pas de demander la carte de péage du réseau ETC, qui est à payer sur place. Nous y revenons au prochain chapitre.

Une fois l’administratif réglé, un constat de l’état de la voiture est fait classiquement et l’agent vous remet les clés. N’hésitez pas à demander de passer l’ordinateur de bord ou le GPS en anglais, car en base, c’est écrit en idéogramme Kanji, une des trois écritures japonaises. 

Conduire au Japon Toyota Sienta 4639

Conduire au Japon : le pays des péages ? 

En tant que Français, vous trouvez qu’il y a beaucoup de péage en France… n’allez pas au Japon. Là-bas, les péages ne sont pas réservés qu’aux autoroutes (nommée InterChange ou IC). Vous pourrez en croiser sur des voies express ou dans des zones protégées façon parc nationaux. Pour ces dernières, les péages sont en général gardiennés humainement et vous pourrez payer en monnaie (ils sont gratuits la nuit). Attention, il est encore possible au Japon, qui a pourtant l’image d’un pays technophile, de ne pas avoir la possibilité de payer en carte bancaire !

Pour les routes et autoroutes, y compris à l’abord des villes, les péages se présentent sous forme connues de nous français : des voies avec paiement tout type (par automate ou péage gardienné) ou des voies ’‘ETC’‘ (Electronic Tool Collection qui se traduit mal par ‘’Collection d’outil électronique’’) qui correspond à notre télépéage. La vitesse conseillée pour prendre ces voies est de 20 km/h. 

Comment se présente la carte ETC ? Ce n’est pas du tout un badge à accrocher sur le pare-brise. Les voitures japonaises sont en fait pré-équipée d’un lecteur de carte, avec report sur le pare-brise d’un petit capteur. Il suffit donc de glisser la carte ETC dans le lecteur pour être identifié. La voiture bipe quand elle passe au péage pour signifier le paiement. Pour les Japonais, leur carte de paiement peut avoir la fonction ETC.  

Pour votre serviteur, sur une de ses locations, la carte ETC n’a pas été livrée malgré la demande préalable (d’où notre remarque que les traducteurs japonais ne font pas tout). Sur certains péages, pas de soucis si ce ne sont certaines sorties ou entrées des Interchanges qui ne se font que par péage ETC. Certaines entrées sont équipées d’un distributeur de ticket de secours, d’autres vous obligent à opérer un demi-tour.  Lorsque que nous avons fait part de cette inconfort au retour de l’agence, le personnel s’est excusé comme si leur vie en dépendait. Notre agacement s’est vite transformé en gêne devant tant d’excuses !

Conduire au Japon Peage

Conduire au Japon : les clés du codes de la route

Il est temps de prendre le volant ! Si vous ne l’avez pas deviné sur les photos de la Nissan Sakura, conduire au Japon s’est aussi changer ses habitudes en ayant le volant côté droit et conduire sur le côté gauche de la chaussée. Comme au Royaume-Uni (qui a aidé le pays en se développé à la fin du 19e siècle), et comme un tiers des pays au Monde finalement ! Pas d’inquiétude côté pédale, l’accélérateur reste à droite, le frein au centre et la pédale d’embrayage à gauche. Sur cette dernière, il y a peu de chance que vous ayez à conduire une voiture à boite mécanique, plus de 90 % du marché sont équipés de boites automatique ou CVT.

Permis International ne rime pas avec code de la route International. Le code de la route a ses spécificités. A commencer par l’alcoolémie, boire ou conduire, il faut choisir au Japon, le taux d’alcool autorisé est de de 0,0 % ! Saké interdit avant de monter derrière le volant, sous peine d’être saqué !

Comme dans la majorité des pays, les panneaux des signalisations sont sous forme de pictogramme et bien que différents des nôtres, ils sont faciles à interpréter. Vous ne trouverez pas de panneaux STOP octogonaux au Japon depuis 1960. Ils sont remplacés par le triangle inversé que nous connaissons pour nos balises, mais sur fond rouge avec écrit STOP en japonais ! Depuis quelles années, l’ajout du mot STOP en anglais a été ajouté, mais n’est pas encore très courant. Attention de ne pas le confondre avec la panneau cédez le passage qui est blanc à bord rouge. Pour les plus curieux, voici un bon résumé des panneaux sur la page Wikipédia.

Toujours côté STOP, l’arrêt est obligatoire aux passages à niveaux. Le Japon est le pays du train ! Les piétons sont aussi prioritaires comme en France, mais il y a un plus grand respect de cette règle au Japon. Ne pas oublier que le Japon est un pays vieillissant, l’espérance de vie est de 88,1 ans pour les femmes, et 81,9 pour les hommes (85,1 et 80,3 pour la France – données INSEE). Les centenaires sont plus de 70 000 au Japon, contre 20 000 en France. Il n’est donc pas rare de croiser de vieilles personnes sur les routes secondaires de scooter tricycle ou des fauteuils motorisés, prudence donc ! Nous n’avons pas croisé de trottinettes lors nos deux voyages et assez peu de vélo. Et malgré la présence de voies dédiées (sur le bord de la route ou sur le trottoir), les cyclistes utilisent encore beaucoup les trottoirs, même dans les grandes villes !

Conduire au Japon Feux de Signalisation 8957

Côté feu de signalisation, il y a aussi des particularités. Ils sont positionnés, comme aux États-Unis, après le carrefour. On s’y habitue vite et c’est finalement très confortable. Il y a du coup moins de pressions au feu orange par exemple ! Sur certains carrefours il y a certains rappels de signalisation pour améliorer la visibilité et éviter les interprétations. En très grande majorité, les feux tricolores sont positionnés horizontalement, soyez prudents si vous êtes daltoniens ! Le vert est positionné à gauche, le rouge à droite, et vous l’aurez compris, l’orange est au milieu !

Autre spécificités la présence de nombreux feux de directions additionnels. Mais ils seront toujours secondaires au Japon, vous aurez donc toujours le feux tricolore en base, secondé par un ou plusieurs feux de direction, toujours vert. Dans les faits, vous pouvez avoir le feux principal rouge, mais la flèche de direction en vert quel que soit la direction. C’est un des éléments les plus perturbants en conduite sur les grands axes, car vous pouvez avoir à l’horizon une série de feu vert, mais un seul rouge mais avec la flèche pour aller tout droit orange. Et ce n’est pas fini, car quand le feux direction doit ’‘passer au rouge’‘, la flèche de direction s’éteint en même temps que le feu orange principal s’allume avant de passer au rouge.

En cas de travaux, les chantiers sont très sécurisés et le personnel est en nombre. Plusieurs personne gère le trafic, avec des feux, voire des écrans qui vous avertisse plusieurs centaines de mètre avant. Autre spécificité Japonaise ; les barrières de chantier sont très personnalisées par ville et très enfantines !

Enfin, dernière chose importante quand on conduit au Japon, la stationnement est très réglementé. Il est quasiment impossible de stationner dans la rue (les arrêts courts sont autorisés et réglementés). Le Japon est le pays où les parkings sont Roi ! Vous en verrez un peu partout, y compris dans les quartiers résidentiels et ils sont relativement chers. Dans les grandes villes, il y a beaucoup de parking à plateformes motorisés.

En complément, n’hésitez pas à parcourir les pages du site de la JAC (en anglais)  avec des vidéos disponibles Français :

Si certains rappels peuvent vous surprendre, c’est une vidéo internationale traduite en français, donc certaines règles sont rappelées à destination d’autres pays, dont les États-Unis.

Et en vrai, c’est comment de conduire au Japon ?

Au-delà des règles, l’expérience de conduite au Japon apporte son lots de surprises et d’étonnements. La première expérience de conduite au Japon de votre serviteur s’est déroulée en 2019, après avoir visité le Salon Automobile de Tokyo, dans l’objectif de visiter le Mont Fuji et sa région sur trois jours. Conduite à gauche faisait partie de son expérience au travers de nombreux voyage au Royaume-Uni, mais sans passer jamais conduire avec un volant à droite (à part un essai rapide de la Mitsubishi i-Miev Nous nous sommes tournés vers Toyota Rent et nous avons pu découvrir la Toyota Sienta (à prononcer Chienne ta). Si vous ne connaissez pas ce modèle, il s’agit d’un petit Monospace façon Modus mais à 7 places, commercialisé dans certains pays d’Asie. Il a été renouvelé fin 2022. 

Aussi surprenant que ce soit, le frein de stationnement est un frein à pied, et non à main, équipement qui a, à notre connaissance, disparu de la majorité des véhicules vendus en Europe. Mais on s’y fait vite à réutiliser cet équipement, qui détonne à l’heure des frein de stationnement automatique ! 

La gestion de limitation de vitesse est différente au Japon. Bonne nouvelle, les mesures se base sur le kilomètre, pas de conversion à faire ! Si les 50 hm/h sont courant en ville, les routes sont limitées à 60 km/h en dehors des agglomérations. Pour passer à une vitesse supérieur, la route doit avoir une séparation centrale, qui permet de passer à 70 km/h si la voie est unique, et entre 80 et 100 km/h sur les routes à 2 voies ou plus. Le 120 km/h utilisé sur certains axes autoroutiers. 

En réalité, en dehors des villes, les vitesses sont étrangement peu respectées, et les Japonais roule souvent 10 km/h au-dessus de la limitation de vitesse. La poids-lourd ne semblent pas respecter la limitation de vitesse de 80 km/h sur les autoroutes, et nous avons vu que nombres d’entre eux pouvaient doubler sur la voie la plus à droite au même ryhtme que les voitures ! Cependant, conduite au Japon est une expérience assez intéressante car en dehors de la vitesse, les conducteurs sont très respectueux et patients. Les voitures les plus lentes n’hésiterons pas à se ranger sur la bas-côté pour vous laisser passer. Est-ce par courtoisie ou par peur d’une voiture arrivant plus vite ? Sûrement un peu des deux selon les cas. La conduite est en général zen, parfois trop. Notamment quand le feux passe au vert, il n’y a pas trop de pression pour avancer, ce qui peut être agaçant pour un européen (et parisien d’adoption…).

Pour faire le plein, il y a de nombreuses stations-services. Certaines sont en mode automatique avec paiement directement au distributeur. Mais elles n’ont pas toutes la possibilité de choisir l’anglais donc munissez-vous de votre smartphone pour traduire en direct et choisir les bonnes options. Il existe de nombreuses station-service où le plein est géré par un employé, pendant qu’un autre lave vos vitres ! Le service est inclus dans la prestation, le pourboire n’existe pas sur l’archipel japonais ! Les couleurs des pistolets correspondent à :

  • Rouge : regular (équivalent sans-plomb 95) qui couvre la majorité des voitures en location (l’agence vous le rappellera)
  • Jaune : indice d’octane plus élevé (équivalent sans-plomb 98)
  • Vert : diesel 

Lors de notre séjour, le Regular coûtait au litre entre 162 et 174 ¥, soit entre 1,15 et 1,24 € / l début novembre 2022.  Les prix varient légèrement de quelques Yens si vous payer en liquide, carte bancaire ou carte partenaire. Nous ne ferons pas de commentaires sur le prix en station, l’automobile japonaise est lourdement taxée par ailleurs (taxes annuelles, parking obligatoires…). Si les stations-services ressemblent aux nôtres, mettez bien la trappe à carburant côté pompe, la longueur du câble ne permet pas d’atteindre l’autre côté de la voiture. Certaines stations, en ville, on des pistolets suspendus au plafond… n’ayez craintes, elles ne sont pas en libre-service et un employé s’occupera bien de vous !

Côté parc Japonais, l’âge moyen du parc automobile est assez bas d’un constat visuel des régions visités, confirmé par les chiffres, inférieur à 8 ans (données 2018). Le contrôle technique qui s’appelle ’‘Shaken’’, est obligatoire tous les deux ans, et coûte assez cher (100 000 ¥ (env. 714 €), avec les réparations faite par l’organisme contrôleur directement pour la mettre en conformité. Le contrôle dure donc souvent plus d’une journée donc et peut vous coûter cher en réparation ! Le contrôle technique est aussi obligatoire pour les 2 roues motorisées. 

Nous avons croisé assez peu de 2 roues au quotidien, sauf de nombreux scooters de livraison. C’est moins vrai dans les petites villes où les personnes s’en servent pour faire des petites courses. Seules exceptions, le dimanche sur les routes de montagnes, où des groupes de motards profite de leur engin sur les belles routes sinueuses des Alpes Japonaises. Les motos semblent rouler en inter file dans les embouteillages, mais plutôt entre la premier et seconde voie.

Conduire en Musique

Conduire au Japon, c’est aussi conduire en musique, et sans autoradio. Pas besoin de savoir chanter, une trentaine de routes japonaises le font pour vous ! Comment ça se passe ? La route est simplement striée en comme une feuille trouée de boite à musique et vos pneus créent la mélodie.

Enfin, pour se diriger, le mieux est d’avoir un GPS. Même si beaucoup de panneau de direction ont la traduction anglaise, que la signalisation est bien entretenue, la GPS sera le meilleur moyen de bien se diriger au travers du pays. Ce n’est pas toujours simple de conduire dans un pays étranger, autant se laisser guider. D’autant que dans certaines villes, comme Yokohama, les panneaux représentent le plan de leur route avec les prochaines sorties, ce qui n’est pas lisible du premier coup d’œil. Comme indiqué plus haut, pensez bien à demander le passage en langue anglaise des réglages de la voiture ! Et si vous tenez à utiliser votre GPS, pensez à demander un adaptateur USB / allume-cigare, toutes les voitures n’en sont pas équipées de prises USB-A, encore moins d’USB-C !

Conduire au Japon Toyota Sienta 4403

Il n’y a pas que la voiture au Japon !

S’il y a bien un pays qui n’a pas besoin de voitures pour le visiter, c’est le Japon. Le maillage du réseau ferré est très dense, avec de nombreuses navettes et une régularité sans équivalent dans la monde.

SI vous restez dans une grande ville, pour les transports en commun, prenez une carte prépayée. Elle demande un dépôt de garantie qui peut être récupéré en rendant la carte à la fin du séjour. Côté transport en commun, elle permet de payer le trajet un peu moins cher qu’un ticket de métro classique, mais aussi de régler des petites dépenses (superettes, distributeurs de boissons qui sont très nombreux quelques soit l’endroit où vous êtes, etc…). Elle se présente sous forme de carte métallique ‘’sans contact’’. Elle se recharge très facilement en gare, en station ou même dans le bus ! Et si vous ne pouvez pas sortir du métro ou du bus car vous n’avez pas assez chargé la carte auparavant, pas de panique, il y a toujours une borne avant chaque sortie !

Les compagnies de transports sont privées, donc vous avez différentes cartes : Suica (lié à la compagnie ferroviaire JR – Japan Rail East), Pasmo…. Côté métro, le prix varie en fonction de la compagnie et de la distance parcourue. Côté autobus, c’est en selon de la ville. A Tokyo ou Kyoto, c’est un forfait, dans d’autres ville, c’est selon la distance. Autre différences, en fonction des villes, vous entrez par l’avant du bus et sortez par le centre. C’est le cas de Tokyo, c’est l’inverse à Kyoto. Est-ce à cause de l’inversion de leur syllabe, nous ne le serons jamais ! Dans c’est deux villes, vous passer votre carte sur la borne situé à côté du conducteur. Dans les villes où le paiement se fait en fonction de la distance, vous devrez présenter votre carte sur le lecteur à l’entrée puis à la sortie. Les Japonais étant très respectueux, personne n’essaie de passer sans payer. D’ailleurs, que ce soit le bus, le métro ou le train, les Japonais font la queue avant d’entrer ! 

Train-train quotidien

Côté train justement, en tant qu’étranger, vous avez la possibilité d’avoir un JR Pass (durée de 7, 14 ou 21 jours), qui permet de prendre le train sur ce réseau de façon illimitée. Il doit s’acheter en avance (prévoir le temps d’envoi postal d’une semaine ou retrait dans votre agence de voyage). Le prix dépend du cours du Yen, à la rédaction de l’article, le coût est d’environ 210 € (7 jours), 335 € (14 jours) et 430 € (21 jours) en seconde classe (comptez 30-35% en plus pour la première classe. Une fois sur place, vous échangerez votre Pass à un des accueils JR présents dans les aéroports ou gares, contre ticket unique à ne pas perdre (il ne pourra pas être renouvelé une fois sur place et l’achat du JR Pass ne peut pas se faire directement au Japon). Certains trains ont des wagons dédiés aux clients sans place réservées, sur d’autres il vous faudra réserver votre place sur une borne ou au guichet (notamment aux heures de pointe). Pas de panique si vous loupez votre train, la réservation ne vous engage pas. Mais si vous souhaitez réserver une place plus tôt que l’heure prévue, il vous faudra passer au guichet pour échanger votre réservation. 

Au-delà des trains, l’expérience ferroviaire du japon est bien sûr le Shinkansen (Shin Kan Sen ou littéralement Nouvelle Principale Ligne). Ce train rapide équivalent du TGV, que vous pouvez vous dans l’excellent film déjanté Bullet Train. Comme beaucoup de train Japonais, les sièges sont toujours dans le sens de déplacement, et vous avez de la place pour vos épaules, vos jambes… seul peut être les bagages format soute manque de zone de rangement (derrière la dernière rangé de chaque wagon. Ils sont équipés du wifi, de prises de courant, de sanitaires toujours propre (et même des urinoirs) ainsi que des petites zones fumeurs. De quoi rouler à 300 km/h dans le plus grand confort. Les lignes du Shinkansen sont 100% dédiées, l’écartement des rails lui étant spécifique.

Le JR Pass vous permettra aussi de circuler à Tokyo sur certaines lignes de métro ou l’équivalent du RER. Il vous permet aussi de rejoindre la gare Hamamatsuchō à Tokyo au départ de l’aéroport de Tokyo Haneda à bord du Monorail construit à l’occasion des Jeux Olympique de 1964.

Et si les transports en commun vous rebutent et que vous ne voulez pas conduire, il y a toujours les Taxis, il y a 3 ans les prix d’une course de 20 minutes coûtait environ 15 €, les prix semblent avoir bien augmenté depuis mais nous n’avons pas tenté l’expérience en 2022.

Côté piéton, respectez bien les feux de signalisation. A minima vous risquez d’être dévisagé par les locaux, la police pourrait vous rappeler à l’ordre mais nous n’avons pas vu d’interception. Dans les grandes villes, un décompte accompagne souvent le feu rouge piéton, et quand le feu passe au vert, un bip sonore l’accompagne sur toute la durée. Le rythme des bips varie en fonction des villes. Avant de revenir au rouge, le feu vert clignote dans la plupart des villes. 

Merci de nous avoir suivi jusqu’ici en espérant que nous vous avons éclairé en vue d’un prochain voyage au Japon. Rendez-vous dans deux semaines pour la suite de nos articles au Japon.

Le Nouvel Automobiliste au Japon :

Crédit photos : Guillaume AGEZ,  Wikipédia (pictographique)

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