Arnaud Lescure
Jamais 2 sans 3. Voici le troisième Mini Countryman, présenté en ce moment au Salon de Munich. Dérivé de la récente Mini Cooper nouvelle génération, il change en revanche de stature, lui !
Plus de muscle, plus de gabarit pour le Countryman !
Fini le côté rondouillard de ses prédécesseurs. Il gagne en muscle, désormais ! De quoi même se donner un petit air d’aventurier, façon Land Rover Defender … Contrairement à sa sœur trois portes, il gagne en taille. Le premier faisait 4,09 m, puis 4,29 m, celui-ci culmine à 4,43 m ! Il lorgne alors désormais sur le segment des SUVs compacts tels que le Peugeot 3008 … avant que ce dernier ne soit renouvelé, et gagne sans doute en gabarit, lui-aussi. Malgré tout, le coefficient de trainée fond à 0,26 contre 0,31. A l’image de sa petite sœur, le style se simplifie : plus de tours d’optiques en chrome ou noir, et poignées désormais affleurantes.
Le toit est toujours traité de manière « flottante », avec un montant C stylisé, et différencié selon les finitions. Preuve de son appartenance marquée au monde du SUV, les boucliers sont davantage pourvus d’éléments en plastique noir, et de la nouvelle teinte « Vibrant Silver » apparue sur cette génération.
Le Countryman adopte également des petites optiques arrière façon Pixel, avec signatures lumineuses paramétrables, Union Jack inclus.
Un cocon moderne et cosy, à bord …
Même volonté d’habitacle épuré pour le Countryman. Un intérieur très concept-car ! Ici les aérateurs sont verticaux, et sont plus explicites. On note que la planche de bord se dote toujours d’un matériau synthétique en polyester recyclé, avec ici sur cette version une inédite couleur « turquoise », qui vire au dégradé vers le « fauve » de la sellerie en cuir synthétique : inédit et réussi ! Les amateurs loueront le toit ouvrant panoramique optionnel, gage de luminosité.
L’écran OLED est en bonne place au centre de la planche de bord, et prend également toute inspiration en la Mini originelle de 1959. Avec son logiciel Android Open Source, et tous ses modes de personnalisation, il promet beaucoup. L’écran et ses possibilités sera davantage détaillé ici.
Quatre finitions sont proposées : Essential, Classic, Favoured (ici présente, haut de gamme et haute en couleurs) et John Cooper Works. Cette dernière embarquera notamment un montant C et un toit de couleur rouge, caractéristique.
Notons que la banquette arrière est coulissante de 13 cm, avec trois dossiers indépendants, inclinables jusqu’à 12 degrés : le dernier Renault Scénic pourrait en prendre de la graine ! 😉 Le coffre possède ici un volume de 460 à 1450 litres, banquette rabattue, sans compter le compartiment sous-coffre pour abriter les câbles de recharge. Les amateurs de loisirs seront ravis de savoir que tout électrique soit le Countryman (mais pas que ..), il peut remorquer jusqu’à 1200 kg.
La liberté de choisir sa motorisation
Mini nous présente tout d’abord ses moteurs électriques. Deux versions cohabitent avec la même batterie de 64,7 kWh : une E de 204 ch (250 Nm de couple, 0-100 km/h en 8,6s, Vmax de 170 km/h, autonomie de 462 km en WLTP) et une SE de 313 ch, quatre roues motrices, 494 Nm de couple, 0-100 en 5,6 s Vmax de 180 km/h, autonomie de 433 km). La recharge sera en courant alternatif jusqu’à 22 kW ; et en courant continu jusqu’à 130 kW ; pour un temps de recharge de moins de 30 minutes de 10 à 80 %.
Mais pour cette première Mini fabriquée en Allemagne, à Leipzig, d’autres motorisations thermiques seront disponibles : une Countryman C, traction, qui devrait reprendre le trois-cylindres essence du X1 1.5 de 136 ch, une version S ALL4, probablement avec le 2.0 quatre cylindres de la Série 1, et ses 178 ch. Enfin pour finir, il y aura une version JCW ALL4 (fort proche du récent X1 M35i de 300 ch) ainsi qu’une version diesel.
