Dans la famille des pick-up compacts, nous connaissions déjà les Renault Duster Oroch et Fiat Toro. Egalement qualifiée poétiquement de « SUP », pour Sport Utility Pick-up, cette sous-catégorie des pick-up classiques reçoit un nouveau protagoniste : le Volkswagen Tarok.
Volkswagen Tarok : un troisième pick-up pour VW
Au Salon de São Paulo, qui a ouvert ses portes à la presse le 6 novembre, Volkswagen joue pratiquement à domicile, dans un Brésil où il est implanté depuis 1953. Comme pour Fiat ou Renault, l’Amérique Latine compte beaucoup pour VW qui y propose des modèles spécifiques comme la Gol, la Virtus ou encore la Saveiro. La Saveiro, justement, constitue avec l’Amarok l’offre à benne de la marque allemande, dont le Brésil raffole. Ces deux modèles seront bientôt rejoints par un troisième larron : le Tarok donc, qui avait été annoncé par Adrien sur le site.
Présenté à l’état de concept-car, il s’agit plus exactement d’un showcar, proche à 90% du modèle de série que l’on attend a priori pour la fin de la décennie. Long d’environ 5-mètres, ce Tarok possède une charge utile d’une tonne. Une trappe permet d’accéder à l’habitacle pour charger de longs objets, jusqu’à 1,86 m de longueur contre 1,20 m de longueur de benne uniquement, et même jusqu’à 2,77 m en enlevant la banquette arrière et en ayant la ridelle ouverte.
Un design proche de la série
Stylistiquement, ce Tarok est sans révolution pour les codes de Volkswagen. Particulièrement proche de la série avec ses rétroviseurs définitifs, ses poignées de portes réalistes et ses optiques à l’aspect classique (bien que 100% LED), le Tarok concept ne s’autorise qu’un toit vitré et une calandre entièrement signée de diodes lumineuses qui ne devraient pas être repris une fois en production. A bord aussi l’habitacle est rationnel et conventionnel, avec une architecture qui n’est pas sans rappeler celle du dernier T-Cross. Le bandeau bleu couleur caisse vient égayer l’ensemble qui semble là aussi prêt pour sortir d’usine. Des usines qui n’auront pas besoin d’accueillir une nouvelle plateforme puisque ce Tarok est d’ores et déjà annoncé pour être bâti sur la MQB.
Un jour en Europe ?
Le nom Tarok, inscrit dans le pare-choc, n’est pas sans rappeler Skoda et le Karoq. Chez VW, il s’inscrit dans la grande famille des SUV aux noms commençant par « T » (T-Roc, Tiguan…), mais aussi des pick-up par le suffixe « ok » (Amarok).
Côté motorisations, le showcar est mû par un 1,4 TSi à l’éthanol pur (E100, spécifique au Brésil) tandis qu’un Diesel est aussi annoncé (2,0 TDi). Si le Tarok est appelé à connaître l’export, rien ne dit qu’il sera proposé en Europe, cependant Volkswagen ne ferme pas la porte en expliquant que son offensive pick-up est « globale ». En France en tout cas, après une légère euphorie, le marché des pick-up s’annonce baissier en 2019 avec l’arrivée du malus écologique pour chaque modèle neuf vendu.