Abarth 600e : la version démoniaque du Fiat 600

Année faste pour les marques italiennes du groupe Stellantis : outre la relance de Lancia et l’arrivée de l’Alfa Romeo Junior, Abarth en profite pour s’attaquer au Fiat 600e. Voici donc l’Abarth 600e, aux couleurs bien flashies.

Abarth 600e : un sacré look

Parfois, nous pouvons reprocher aux versions sportives de certains modèles d’être trop discrètes sur le plan esthétique. Pas de ça avec l’Abarth 600e, qui est on-ne-peut-plus démonstratif. Déjà, dans ses couleurs de lancement : Vert Acide et Violet Hypnotique. Ensuite, il arbore des boucliers revus et dotés de spoilers, à l’avant comme à l’arrière. Les jantes, de 20 pouces, font également leur petit effet.

L’Abarth 600e existera aussi dans des coloris plus discrets : Blanc Antidote, Orange Shock et Noir Venom. Les Vert Acide et Violet Hypnotique sont les seules teintes proposées sur l’édition de lancement, Scorpionissima.

A l’intérieur, l’Abarth 600e fait preuve de davantage de discrétion, même si tout est relatif : il intègre néanmoins des inserts noirs mats, de l’alcantara et, sur la série spéciale de lancement (Scorpionissima, limitée à 1 949 exemplaires), des sièges semi-baquets signés Sebalt.

Abarth 600e : 240 ou 280 ch

Au-delà du design, l’Abarth 600e dispose bien sûr d’une fiche technique alléchante. Il existe en deux versions : Turismo et Scorpionissima ; cette dernière étant donc une série limitée. La première développe 240 ch (et atteint le 0 à 100 km/h en 6,24 secondes) et la seconde, 280 ch (pour un 0 à 100 km/h abattu en 5,85 secondes).

Pour l’anecdote, 280 ch, c’est exactement ce que proposent les Alfa Romeo Junior Veloce et Lancia Ypsilon HF. Normal : ils utilisent la même base technique et le même moteur électrique. En revanche, lorsqu’ils avaient été révélés en début d’année, Alfa Romeo et Lancia annonçaient une puissance de 240 ch. A croire que Stellantis Motorsport a réussi à tirer 40 chevaux de plus après leurs présentations !

Par rapport au Fiat 600e, la batterie de l’Abarth 600e ne change pas : elle est toujours d’une capacité de 54 kWh. La marque annonce une autonomie maximale de 332 km en cycle mixte WLTP et la possibilité de recharger, au maximum, en 100 kW.

Le modèle signé Abarth reçoit de nouveaux réglages de suspensions et de nouveaux disques de freins (de la marque Alcon) de 380 mm de diamètre. Il a également droit à un différentiel à glissement limité Torsen sur le train avant et à une barre antiroulis à l’arrière.

On relève, enfin, 3 modes de conduite :

• Turismo, qui offre 150 ch sur l’Abarth 600e Turismo et 190 sur la version Scorpionissima. La vitesse maximale, dans ce mode, est limitée à 150 km/h ;
• Scorpion Street : ici, la puissance grimpe à 204 ch (ou 231 sur la version Scorpionissima) et l’ensemble du couple est disponible (345 Nm). La vitesse maximale est de 180 km/h ;
• Scorpion Track : outre le fait de proposer les niveaux de puissance les plus élevés (240 ou 280 ch), l’Abarth 600e modifie ici le calibrage de sa pédale d’accélérateur et celui de sa direction, pour être plus agressif. Le réglage de l’ESP est aussi revu. La “Vmax”, enfin, est de 200 km/h (assez élevée, pour une voiture électrique).

La commercialisation de l’Abarth 600e va débuter ces prochaines semaines. Il coûte 44 900 euros en version Turismo et 48 900 euros en version Scorpionissima. Un Alfa Romeo Junior Veloce, en comparaison, vaut 46 900 euros.