Adrien AEn troquant son K pour un C, le Mercedes GLK devient GLC et revoit ses ambitions à la hausse. Présentation prévue le 17 juin.
Au printemps 2004, avec le lancement de la première génération de X3, BMW a su trouver les arguments pour séduire les acheteurs, et a ouvert la brèche des SUVs familiaux premiums. Depuis, de nombreux concurrents l’ont rejoint, notamment l’Audi Q5 mais aussi les Volvo XC60, Lexus NX ou encore Porsche Macan. Du côté de chez Mercedes, la réponse s’est appelée GLK : sorti en 2008, le SUV à l’étoile a cependant eu plus de mal à convaincre les clients, la faute selon certains à un design trop carré ; laissant ainsi à ses rivaux de belles marges de manœuvre.
Un acte manqué quand on sait à quel point le segment des SUVs a pris de l’ampleur en dix ans. Mais malgré ce constat amer, Mercedes entend bien retenter l’aventure, et cela passera par le GLC. Une nouvelle appellation pour repartir sur de bons rails, mais aussi pour une question d’homogénéité : la firme allemande est en effet entrain de revoir sa nomenclature, et notamment celle de ses SUV. Aussi, depuis avril, le ML s’est transformé en GLE et est dorénavant le SUV de la gamme Classe E, comme le GLA par rapport à la famille Classe A. Même traitement pour le remplaçant du GLK, qui rejoindra les bancs de la Classe C à sa sortie, prévue pour le 12 septembre.
Et en attendant de le découvrir en détail le 17 juin prochain, date à laquelle il sera présenté lors d’un événement spécial en Allemagne, le modèle effectue en ce moment ses derniers tests routiers, et est de moins en moins camouflé. Ce qui nous laisse entrevoir une auto au design adouci par rapport à l’actuel GLK, et qui puise son inspiration dans le dessin de la dernière familiale de la marque : l’arrière, et notamment les feux, évoquent largement la poupe du break Classe C.
Un lien de famille qui sera également établi dans l’habitacle, puisque le GLC reprendra la planche de bord de la Classe C, tout comme sans doute ses équipements : on devrait ainsi retrouver sur ce nouveau SUV le système d’ouverture automatique du coffre optionnel baptisé «Easy Pack», mais aussi l’affichage tête haute, un système de freinage d’urgence assisté, ou l’aide au stationnement.
Du côté des motorisations, l’offre diesel devrait débuter avec le 4 cylindres de 170 ch disponible sur la Mercedes C 220d, à moins que le bloc 1.5 DCI 136 ch n’assure l’entrée de gamme. Plus haut, on devrait retrouver le GLC 250d, mû par le 2.0 L de 204 ch, sans oublier le GLC 300h (hybride).
Que les aficionados du sans-plomb se rassurent, les moteurs essences répondront bel et bien présent, et la gamme devrait s’étaler de 156 ch (GLC 180) à 333 ch (GLC 400), sans oublier la version 450 AMG Sport (367 ch), puis les GLC 63 AMG et AMG S, qui offriront vraisemblablement, comme la Classe C, les bagatelles de 476 et 510 ch dès 2016.
L’ensemble de ces blocs pourront être équipés, en série ou en option, de la boîte robotisée 7G Tronic, là où les versions AMG profiteront d’une boîte de vitesse automatique sport spécifique à 7 rapports Speedshift MCT AMG.
Un bel attirail qui devrait permettre au GLC de réaliser de beaux scores commerciaux, d’autant que ce dernier pourra jouir d’un design plus élégant et plus passe-partout que son devancier. Il sera épaulé par une déclinaison coupé à partir de l’année prochaine.
Sources : Mercedes-benz, Autoevolution, Auto-163.com
Eddy P
